Festival du film d’Angoulême : Arielle Dombasle en décalage (Sud Ouest)
Samedi soir, Arielle Dombasle présentait un film pour la première fois au Festival du film francophone, en tant que réalisatrice : « C’est un peu comme un bébé qu’on jette à la mer sans savoir s’il réussira à nager. » Néanmoins, l’actrice affichait sa confiance avant la projection de son cinquième long-métrage. « On m’a dit que le public d’Angoulême est à la fois pointu et généreux, que c’est un public fantastique », s’est-elle enthousiasmée.
Son nouveau film, Alien Crystal Palace, qui sortira au premier semestre 2019, raconte l’histoire d’un savant fou qui tente de reconstituer l’androgyne, cet être complet, à la fois homme et femme, tiré d’un mythe platonicien. « Ce n’est pas un film intello, tient cependant à rassurer l’actrice. Il y a de la réflexion et de l’humour. » Tout le monde pourrait donc y trouver son compte.
« Des influences de David Lynch »
En compagnie de l’auteur-compositeur Nicolas Ker, avec qui elle a sorti l’album La Rivière Atlantique, Arielle Dombasle propose un film décalé à l’esthétique rock et punk. « Il y a des influences de David Lynch, de Tim Burton voire du cinéma d’épouvante italien de Dario Argento », énumère-t-elle.
L’atmosphère « dark » du long-métrage est également assurée par la bande originale, composée par Nicolas Ker. Bande-son qui, selon Arielle Dombasle, a d’ailleurs généré le scénario du film.