Parmi toutes les facettes du chant et du jeu d’Arielle Dombasle, il y a la voix lyrique acquise à l’adolescence à Paris après des années de danse classique et une enfance au Mexique. Qui est le modèle absolu ? Maria Callas, bien évidemment, qu’elle a rencontrée chez elle…
Dimanche, Arielle Dombasle était l’invitée de Priscille Lafitte dans « Musique émoi » sur France Musique.
Jean Sébastien Bach Cantate BWV 78 « Wir eilen mit schwachen » Arielle Dombasle, soprano Octavian Loys, contre-ténor Album Cantate 78 45T Carrere
Harold Arlen Somewhere over the Rainbow (Le Magicien d’Oz) Judy Garland, chant Orchestre sous la direction d’Herbet Stothart CD Prism Leisure Corporation
Giusepe Verdi La Traviata, extraits de l’acte III : « Teneste la promessa » « Addio del passato » Maria Callas, soprano Orchestre Symphonique National de la RAI de Turin Direction : Gabriel Santini CD Warner Classics
A l’image des petits félins dont elle est la bonne fée, Arielle Dombasle évolue avec grâce, démarche souple et aérienne, dans ce havre de dou-ceur qu’est le refuge Vençois. Distribuant caresses physiques et ver-bales aux pensionnaires à quatre pattes qui accourent vers elle de-puis leurs mini-chalets, l’égérie d’Eric Rhomer est dans son élé-ment. Pour elle, la cause était en-tendue : en cas de victoire, Les chats de Stella, le refuge cher à son cœur dont s’occupe Madame Hermann depuis 2013, en bénéficierait. Promesse et pari tenus !
Quel souvenir gardez-vous des Reines du shopping ?
C’était archi sympathique, mais je ne l’aurais certainement pas fait s’il n’y avait pas eu à l’horizon l’idée de gagner pour mes chats de Stella. En général je ne suis pas très shopping, mais là j’ai été heureuse d’avoir été consacrée reine. Il y avait des jeunes femmes adorables, qui ont beaucoup de féminité, l’art de s’habiller et de de paraître. Mais c’est l’idée de l’association qui m’a électrisée pour gagner !
Entre ce refuge et vous, c’est une longue histoire d’amour ?
En effet, j’ai connu ce refuge il y a quinze ans, et j’ai tout de suite été séduite par le fait que les chats avaient la liberté d’un grand espace de jardin. Quand je suis arrivée ce lieu était très vétuste, j’ai tout de suite imaginé de donner un peu d’argent pour créer les petits chalets. Pour permettre à ces chats, souvent ramassés par la fourrière, de s’y abriter la nuit, en cas de froid. Ici ils sont soignés, stérilisés et nourris.
« Les confinements ont freiné les mouvements d’adoption »
En attendant leur adoption ?
Exactement. Le chat est un animal qui a besoin d’affection, tous ceux recueillis ici sont là pour être adoptés. Madame Hermann a su restructurer et organiser les choses. Car c’est très compliqué, les chats ne sont pas tous pareils, certains sont abandonnés, d’autres sauvés de maltraitances, d’autres encore sont des animaux errants. Tout a été structuré par territoires, avec d’un côté les nouveaux arrivants, les chats prêts à être adoptés, ceux qui doivent être stérilisés, la nurserie… Le but de ce refuge est de les sauver, de leur permettre d’avoir un foyer et de recueillir des dons, pour continuer faire vivre ce sas de luxe.
D’autant que depuis la crise sanitaire, le nombre de chats en détresse a explosé ?
Avant la pandémie, le nombre de pensionnaires était de 180 ou de 200. Maintenant ils sont 400 ! Il y a beaucoup d’abandons. Et les confinements successifs ont freiné les mouvements d’adoption.
Votre victoire est donc tombée à point nommé ?
Oui c’est merveilleux, mais c’est insuffisant ! Même si je sais que cette somme sera affectée à des investissements, notamment à la réparation des clôtures qui ont été endommagées par la tempête Alex. Je suis très heureuse aussi qu’Henry-Jean Servat ait pris la tête de la protection animale pour la région. Mais ma contribution est un bel éclairage pour que les gens sachent que ce refuge, qui est un petit royaume pour les chats, existe. Mais pour continuer d’exister, il a besoin de vos dons et surtout permettre l’ouverture des grilles de l’adoption.
A quand remonte cette passion que vous avez pour les chats ?
Je l’ai depuis toujours ! J’ai grandi au Mexique, qui était un pays très pauvre, où j’ai commencé à sauver des animaux dès l’âge de quatre ans. Toute petite, déjà, je ne supportais pas qu’on batte un âne, qu’on jette des pierres aux chiens, j’ai toujours été quelqu’un qui intervenait contre la cruauté.
Vous faites aussi partie de World Wide Protection ?
Oui, j’aime les espèces qui peuplent le monde, j’ai toujours milité pour la sauvegarde des espèces en voie de disparition. Et maintenant il y a le vrai combat sur la souffrance animale, L214 nous a ouvert les yeux ! L’idée que l’animal n’est pas un produit alimentaire n’est pas encore entrée dans les moeurs. Descartes disait lui-même « la sensibiliuté animal, c’est la sensibilité d’une pomme de terre« .
« Les chats sont des animaux merveilleux, j’en ai toujours eu »
Et cependant, de Colette à Shakespeare, nombre de personnalités vouaient un culte à ce petit félin ?
Oui c’est assez répandu heureusement chez les écrivains, les poètes, chez les gens sensibles. Baudelaire écrivait « Les amoureux fervents et les savants austères aiment pareillement le chat. Orgueil de la maison qui comme eux sont frileux et comme eux solitaires. » Ils prennent en songeant les nobles attitudes des grands sphynx oubliés au fond des latitudes. Les chats sont des animaux mystérieux, merveilleux…
En effet à chaque achat d’un album Empire, un euro est reversé à la Fondation Nicolas Hulot pour la protection des océans. Cela inclut le fait de ne pas jeter de plastique. Cette matière nous rend des services incommensurables, mails elle est jetée avec mépris. C’est ce geste qui est responsable de toute la destruction de la biodiversité. D’où ma campagne Pick up the plastic. Restituer au monde son équilibre et sa beauté naturelle. « La beauté sauvera le monde » disait Dostoïevski. Et les chats ont une grande beauté.
Hier soir, plus de 3 millions de téléspectateurs ont suivi Le Grand restaurant : réouverture après travaux sur M6, dix ans après les deux premiers volets !
Un film réalisé par Arielle Dombasle avec Nicolas Ker, Asia Argento, Michel Fau, Christian Louboutin, Ali Mahdavi et Thaddaeus Ropac.
« Un objet étonnant. Une oeuvre déjà culte. »
Les Inrocks
« Une tragédie musicale, baroque et narcotique. Le film le plus psychédélique de ce nouveau millénaire »
Technikart
« Fantaisiste et obscur. Sauvagement cultivé. A voir comme une fête. »
Libération
« Dans cette recherche de la fantasmagorie, cet Alien est le plus perché. Et donc une petite merveille. »
Transfuge
Un savant manipulateur d’âmes tente de recréer le couple idéal selon le mythe d’Aristophane, celui de l’androgyne cherchant inlassablement sa part manquante, l’amour parfait. Il a repéré de nouveaux sujets pour son expérience : Dolorès Rivers, romantique cinéaste underground, et son miroir inversé, Nicolas Atlante, chanteur de rock fou et vénéneux. Le magnétisme opère, le diable s’en mêle, les crimes se succèdent…
Marraine de l’association de Vence depuis deux décennies, la star lui a attribué la somme couronnant sa victoire à l’émission les Reines du Shopping, avec Cristina Cordula sur M6.
« Un immense et chaleureux merci à Arielle Dombasle ! Grâce à sa victoire aux Reines du shopping vendredi soir, nous remportons la somme de 10 000 euros ! Nous ne savons comment la remercier, cela va être une immense bouffée d’oxygène pour les Chats de Stella… Merci d’avoir pensé à nous, et de nous avoir représentés lors de cette compétition ! »
Depuis la diffusion de l’émission vendredi, et la publication de la nouvelle sur le Facebook de l’association vençoise de sauvegarde animale, les commentaires enthousiastes s’accumulent.
La star, qui a remporté avec son look de sirène la compétition arbitrée par Cristina Cordula avec Lio, Sylvie Tellier entre autres, n’a pas oublié qu’elle était marraine des Chats de Stella depuis des années. À l’époque où, avec Bernard Henri Levy, elle avait une maison à Saint-Paul-de-Vence, où ils se sont d’ailleurs mariés en 1993.
« ELLE AVAIT ADOPTÉ UN CHAT CHEZ NOUS »
« Elle était venue avec sa belle fille Justine Levy, adopter un chat » se rappelle Jeannine Hermann, à la présidence de l’association depuis 2007.
« En octobre, la secrétaire d’Arielle Dombasle nous a avertis qu’elle allait concourir pour nous, puisque les candidates le faisaient pour soutenir une association de leur choix. »
QUELLE DESTINATION SERA DONNÉE À CE LEGS INESPÉRÉ ?
« Le conseil d’administration tranchera, je vais lui proposer de l’affecter en investissement plutôt qu’en fonctionnement, et à la mise aux normes de notre réseau d’assainissement, ou à la réfection des clôtures puisque le refuge accueille près de 400 chats libres pour la majeure partie, sur 1,5 hectare à Vosgelade. »
UNE ANNÉE DIFFICILE
Lors des premier et deuxième confinements, les adoptions se sont terriblement raréfiées, d’autant que le refuge n’a que très tardivement, au printemps, été autorisé à rouvrir.
S’y est ajoutée l’inondation lors de la tempête Alex, ce qui fait que les bénévoles n’ont pas chômé pour nettoyer et remettre en état les 25 chalets qui hébergent les matous.
Les familles adoptives peuvent se procurer un chat (ou chatte) vacciné, stérilisé – ou avec un bon pour le faire, suivant l’âge de l’animal – pour moins de 200 euros. Les adhésions sont aussi possibles pour soutenir l’action des chats de Stella.
À l’initiative du comédien et metteur en scène Stanislas Nordey, Gérard Jugnot, Nagui, Grand Corps Malade, Zabou Breitman, Arielle Dombasle entre autres se disent prêts à montrer l’exemple en se faisant vacciner, dans un appel publié le 7 janvier dans Le Parisien. Un «acte citoyen» pour essayer de «sortir de l’impasse».
« Il faut sortir de cette situation mortifère »
Arielle Dombasle.
« Les artistes sont dans un état de désespoir insupportable. Tout ce qui peut leur permettre d’exercer à nouveau leur métier est à faire. Les théâtres, les salles de concerts, de cinéma sont des endroits essentiels. Tout ce qui peut contribuer à leur réouverture est à prendre. C’est pour ça que j’ai signé. Pour essayer de débloquer cette situation mortifère. » Je crois que c’est une solution. Peut-être pas LA solution, mais c’en est une. On ne va certainement pas obliger les gens qui ne veulent pas être vaccinés à le faire. Rien n’est imposé. Chacun est libre de croire et de faire ce qu’il veut par rapport à sa santé. De vivre, d’agir et de mourir comme il lui plaît. Je comprends tout. Je n’ai pas à juger les gens qui ne veulent pas être vaccinés. Moi, je le ferai. En même temps, je laisserai la priorité aux gens plus fragiles que moi. J’ai une immunité formidable. »
Interviewée depuis le plateau de BFM Story, Arielle Dombasle a réitéré sa volonté de se faire vacciner contre la COVID-19 dès que possible pour aider à endiguer la pandémie qui touche le monde entier depuis près de un an et met à mal bon nombre de secteurs économiques dont celui de culture.
Qui vous a accompagné pour ce shopping sur le thème : « Osez la couleur en hiver » ?
J’étais toute seule. Je pense que d’une manière générale, c’est mieux parce que, dans le cas contraire, on risque aussi de choisir les mauvaises choses pour faire plaisir à la personne qui vous accompagne. On est plus fort seule d’une certaine façon !
Quelle était l’ambiance entre participantes ?
Très gaie, enjouée ! Il n’y avait pas du tout de rivalités entre nous. C’était plutôt sous le signe de l’amusement, de la légèreté et de la drôlerie dans la compétition.
Appréhendiez-vous les commentaires de Cristina Cordula sur votre tenue ?
Cristina est quelqu’un de très savant. J’ai lu ses livres sur les looks, sur les styles. Elle n’est pas du tout une fashion-victim. C’est quelqu’un de très pointu sur la manière de s’habiller, ce qui vous va, les proportions, le style. Donc j’étais curieuse et heureuse d’avoir son avis.
De façon générale, quel est votre rapport à la mode ?
Quand on est actrice, c’est un peu différent. On est très souvent entre les mains de costumières, d’habilleuses. J’aime beaucoup cela. C’est un plaisir qu’on a quand on joue des rôles pour entrer dans des personnages. Puis j’ai de grands amis couturiers. J’ai eu la chance d’être habillée par des gens merveilleux comme Jean-Paul Gaultier, Yves Saint Laurent, ou John Galliano.
Est-ce que vous vous reconnaissez quelques fashions faux pas par le passé ?
À partir du lundi 4 janvier et toute la semaine, retrouvez Arielle Dombasle, Sylvie Tellier, Lio, Séverine Ferrer et Carine Galli dans « Les Reines du Shopping » pour une semaine spéciale célébrités au profit d’associations !
Chacune des candidates jouant pour tenter de gagner 10 000 EUR au profit d’une association, Arielle Dombasle a choisi de représenter Le Refuge Gireau-Les Chats de Stella dont elle est la marraine historique.
Les Chats de Stella a pour mission de sauver, de soigner, d’accueillir les chats domestiques abandonnés et les chats errants.
Retrouvez « Les Reines du Shopping spéciale célébrités au profit d’associations », présenté par Cristina Cordula, du lundi 4 janvier au vendredi 8 janvier à 17h30 sur M6.
Dans « 300 Chœurs pour les fêtes », Arielle Dombasle et Vincent Niclo interprètent en duo le titre « Somethin’ Stupid » rendu célèbre par Frank et Nancy Sinatra en 1967.
Deux équipes de cinq filles s’affrontent sur les questions habituelles, mais aussi au cours de jeux et happenings, en présence de quelques séducteurs : Amir, Florent Peyre, Harry Roselmack, Pablo Mira, et Patrick Bruel. La fin d’année approchant, une voyante est également présente, pour lire l’avenir des « Grosses Têtes », et donner ses prévisions très attendues pour 2021.
L’Empire d’Arielle Dombasle et de Nicolas Ker n’a pas de fin . Il se poursuit aujourd’hui avec « Desdemona », un clip rock et baroque dans lequel amour et jalousie sont les maîtres mots.
C’est l’un des titres les plus débridés d’Empire, album unanimement salué en média comme l’un des plus surprenants et réussis d’une année où chacun est tenu de vivre, au mieux, en demi-teinte…
La chanson, comme l’album entier, évoque l’insoumission, la liberté sur fond de quête d’absolu, d’intensité. Une célébration disruptive et radicale du plaisir. Indispensable.
Le titre de l’album « Empire » a trait pour moi à Jim Morrison qui disait que notre réalité était un univers carcéral, et qu’il voulait en sortir. On s’est adapté l’un à l’autre, Arielle Dombasle et moi. Elle a une voix protéiforme. Je lui ai interdit d’utiliser sa voix de Conservatoire, pour utiliser plutôt une voix murmurée – une voix murmurée ou une voix de country. C’est vrai que sur le chant, je n’écoute personne, je suis mon propre guide.
Arielle Dombasle
ll m’a dirigée, il voulait cette voix que j’avais. Ce qui s’est passé, c’est une inspiration de composition chez Nicolas, et l’idée aussi d’être accompagné de ses musiciens de toujours. « Le Grand Hôtel » est la seule chanson en français, le premier titre que Nicolas ait repris d’une chanson écrite jeune homme.
Nicolas Ker
J’ai eu du mal à faire ce disque, pour des problèmes de santé, avec des mois et des mois d’hospitalisation. Ça a été difficile. Aujourd’hui, j’ai l’impression d’être en convalescence, je recommence à vivre. En général, je tutoie les gens, c’est avec Arielle Dombasle que j’ai appris le vouvoiement.
Arielle Dombasle
Je viens d’une famille où l’on se vouvoyait. Le vous est une caresse, et tellement joli.
» On a une voix, c’est comme des chevaux qu’il faut amadouer, et trouver les couleurs qui vont avec »
Je viens d’un parcours très classique avec le Conservatoire, où j’ai appris l’opéra, le bel Canto… Il y a une grande altérité entre Nicolas Ker et moi. Ce qui m’a attirée chez lui, c’est sa voix, bouleversante.
Après « We Bleed for the Ocean », « Just Come Back Alive », « Le Grand Hôtel » et « Humble Guy », découvrez « Twin Kingdom Valley », le nouveau clip d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker.
Un clip réalisé par Arielle Dombasle, où la légende des sirènes rencontre l’une des plus belles ballades rock de la rentrée…
Invitée du « Buzz TV », la comédienne endosse l’un des rôles principaux de Trop jeune pour moi, ce lundi 31 août sur TF1.
L’amour peut foudroyer deux êtres issus de générations différentes, et les envoyer tout droit sur le sentier du bonheur. TF1 a décidé de défendre cette théorie dans une fiction intitulée Trop jeune pour moi, ce lundi 31 août, en première partie de soirée.
Dans ce téléfilm, Hélène de Fougerolles interprète une femme de 45 ans qui décide de tout plaquer du jour au lendemain après avoir découvert l’infidélité de son époux. Elle s’envole pour l’île Maurice afin de se consoler dans les bras de sa mère, aussi exubérante qu’égoïste, campée par Arielle Dombasle. Très vite, la quadragénaire au cœur brisé croise par hasard la route d’un jeune homme qui a 20 ans de moins qu’elle. «Elle est malheureuse et se retrouve tentée par ce garçon qui joue de la guitare. Si la tentation est si vive, il faut oser et aller vers l’amour», plaide Arielle Dombasle.
«Je souffre beaucoup de cette situation, de cette peur qui s’est installée»
Arielle Dombasle.
Cette douce romance dépeinte dans la fiction reste pourtant la cible de préjugés dans la réalité. De nombreux couples célèbres et anonymes essuient régulièrement moqueries et remarques inélégantes en lien avec la différence d’âge des deux partenaires, à l’image du président de la République Emmanuel Macron et son épouse, Brigitte Macron. «J’ai toujours trouvé cela absolument odieux. Réduire les femmes à leur âge est la chose la plus misogyne qui existe sur la planète! Qu’est-ce que ça peut foutre?», se demande avec effarement Arielle Dombasle sur le plateau du «Buzz TV» (voir vidéo ci-dessous).
Cette désapprobation qu’expriment certains détracteurs contre ces couples exaspère autant la comédienne que la sévérité des règles sanitaires imposées par les pouvoirs publics. Obligée de porter un masque lorsqu’elle se déplace, de respecter des mesures de distanciation physique, elle éprouve de nombreuses difficultés à se fondre dans cette société actuellement imbibée de gel hydroalcoolique. «Les rapports sont devenus insupportables. Tous ces zombies, tous ces gens masqués et muselés, cette crainte qui a envahi la planète, c’est nouveau. Je souffre beaucoup de cette situation, de cette peur qui s’est installée. Et puis cet hygiénisme, avec tous ces gens qui se contredisent…», regrette Arielle Dombasle, qui maintient son concert du 17 septembre à la Maroquinerie, à Paris.
A 21h05 sur TF1, retrouvez Arielle Dombasle aux côtés d’Hélène de Fougerolles, Loyan Pons de Vier, Marysol Fertard et Terence Telle dans Trop Jeune pour moi, réalisé par Jérémy Minui !
Doria, la quarantaine, sent sa vie lui échapper. Son mari la trompe, sa fille prend son indépendance et au travail rien de va plus. Sur un coup de tête, elle décide de partir pour quelques jours chez sa mère qui vit à l’Ile Maurice. Là-bas, elle rencontre Théo. Avec lui, Doria redécouvre la vie, la joie, l’amour. Il est beau, drôle, libre. Et il a 20 ans de moins qu’elle. Quand la vie nous donne une seconde chance, jusqu’où faut-il aller pour la saisir ?
Arielle Dombasle bouscule son image et se transforme en skater pour Madame Figaro !
« Je me sens protégée derrière mes looks ! »
Arielle Dombasle.
Pourquoi avoir choisi ce look ?
« Pour jouer le jeu, aller à l’opposé de mon image « princesse » avec cette allure de skateuse, un sport que j’aime beaucoup, mais que je ne pratique pas. Je trouvais cela fun. Je suis sûre que je ne resterais pas trente secondes sur le skateboard ! »
Quelle est la définition de votre style ?
« L’homme que j’aime n’apprécie pas trop quand je suis habillée en ballerine ou en patineuse, comme il dit. Je m’aperçois que j’arbore pourtant bien souvent ce genre de looks. Excentriques. Je crois que les hommes préfèrent un style sobre, élégant, genre tailleur strict, la discrétion en somme. Moi, je me sens protégée derrière mes looks. Le noir comme un bouclier, et souvent un petit col blanc d’écolière qui traverse les années. »
L’habit fait-il le moine ?
« Non, car il me semble que l’un des principes du féminin, c’est de se dérober, se cacher, se travestir, ne pas être révélée d’un coup d’œil, jouer avec les apparences trompeuses. Et puis surtout se divertir avec les manières de se vêtir. Comme nous toutes, non ? »
Découvrez les coulisses de la séance photo pour Madame Figaro :
Dès aujourd’hui en kiosque, retrouvez Arielle Dombasle en couverture de Télé 7 Jours (semaine du 8 au 14 août 2020).
Arielle Dombasle là où on ne l’attend pas. Qu’elle soit à l’affiche d’un unitaire pour TF1, sur scène pour une série de concerts ou sur le terrain pour protéger la nature, Arielle Dombasle ne finit jamais de nous surprendre… et elle est toujours au bon endroit ! Rencontre.
C’est un voyage dans la jungle mexicaine,sur le site maya de Tikal, où elle accompagnait son père archéologue, qui a donné à Arielle Dombasle le courage et l’envie de quitter les sentiers battus.
Elle n’était alors qu’une petite fille de bonne famille. Une Franco-Américaine installée au Mexique depuis que son grand-père, ambassadeur de France là-bas, avait transmis sa passion du pays à son père. Fou d’archéologie, ce dernier avait pris l’habitude d’embarquer avec lui ses deux enfants lors de ses expéditions pour forger leur caractère et développer leur curiosité. « Il y avait un côté «À la poursuite du diamant vert» à suivre, sur les sentiers cachés, ce groupe d’archéologues et de guides indiens. Ces expéditions étaient toujours aventureuses, extraordinairement intenses car nous découvrions des temples de civilisations précolombiennes qui n’étaient pas encore tout à fait connues ni explorées. C’était comme si, tout à coup, surgissaient de la jungle des pyramides, des bâtiments funéraires, des villes ensevelies qui étaient soudainement remises dans la lumière. C’était surréel! »
Mais celle à laquelle participa Arielle Dombasle à 10 ans pour découvrir le temple maya – encore peu exploré – de Tikal fut déterminante et le voyage initiatique pour plusieurs raisons. C’est, d’abord, lors de ce périple que la jeune Arielle apprit le courage. « Mon père tenait absolument à ce que je ne sois pas une petite blonde chétive et craintive, mais une vraie combattante. Ce voyage m’a appris à surmonter mes peurs, car la jungle, avec ses serpents et ses insectes affreux, terrifiait la fillette que j’étais. Je me souviendrai toujours d’une grotte dans laquelle, en entrant, nous avons fait fuir des milliers de chauves-souris qui frôlaient nos têtes en poussant des petits cris aigus fuyant vers l’extérieur. »
Par ailleurs, c’est au Mexique que la future artiste fut sensible, pour la première fois, aux merveilles de la nature. « J’ai découvert ce qu’il y a de plus beau au monde : le soleil se levant en même temps que toutes les créatures de la jungle sous le chant des oiseaux ou l’eau cristalline que l’on trouve dans les cénotes, ces cavités profondes, ces sources que les Mayas ont consolidées avant d’en faire des lieux sacrés par une succession de rituels mystérieux. » En plus d’être vécue comme un éblouissement (une qualité qu’elle saura garder toute sa vie), cette expédition a attisé son goût du mystérieux et de l’impénétrable. « Pour moi, c’était un peu comme l’Atlantide : marcher sur les traces d’une civilisation disparue. » Depuis, Arielle Dombasle l’avoue volontiers : même s’ils apportent tous quelque chose d’indéfinissable et de riche, elle aime l’idée qu’un voyage soit propice à la découverte de quelque chose d’extraordinaire. Mais si celui-ci a été fondateur, c’est parce qu’il lui inspira l’idée que pour s’ouvrir correctement au monde, il faut d’abord aller à la conquête de soi afin de déceler ses propres forces et ne pas avoir peur d’explorer.
Some albums are sublime confections. A perfect amalgam of style, poise and kookiness. One such venture is Empire the second explosion of songs from Nicolas Ker (Poni Hoax) and his muse Arielle Dombasle. At first sighting they are an unusual pairing, the French-Cambodian rocker and the respected actress/singer with the sultry voice and ghostly air. It shouldn’t work, but does, quite perfectly. If you like your pop intelligent, riven with references and old fashioned elegance, then this is the confection for you. Like a cross between Nick Cave/Leonard Cohen, Ker drawls and intones, and Dombasle evokes Marie Laforet/Vanessa Paradis in her vocal slinks and quivers. An elegance and wit is at large. Tongue in chic and shooting perfectly from the hip. Think Lee Hazlewood and Nancy Sinatra exiled from LA in the French rain. It would all fall asunder if Ker wasn’t such an astute creator and embroiderer of superb songs. The album, like many has been delayed because of the current world crisis, but has been well worth the wait and the anticipation, with the delicious confetti of videos to charm and insinuate an increased sense of desire.
A perfect amalgam of style, poise and kookiness.
Proceedings launch with the jaunty « Humble Guy » a song that blends Ker’s dulcet tones with Dombasle’s piping and kittenish ease and a Sixties orchestration that suggests both London’s Carnaby Street and a neon drenched interlude in Paris.
A lyric about a sense of failure, but one imbued with a delightful air of flippant sadness.
« Twin Kingdom Valley » has a Kraftwerk reminiscent heartbeat motif and an air of louche decadence. A song of narcissistic trepidation, it twists effortlessly along and slowly fades away, whilst lingering and loitering long in the memory. « Desdemona » possesses a tremendously catchy marching band conceit that allows it to step along with a wonderful automaton inflection, as Ker’s voice underpins things like a officer barking out commands whilst Dombasle pouts and soars.
« Le Grand Hotel » stands as the sole French sung confection. A mix akin to Serge Gainsbourg and Jane Birkin, neatly underpinned by violin. Evocative moody and bewitching, and as Dombasle delivers an effortlessly wan vocal, Ker anchors the song with his distinctive lower register. A near perfect slice of wayward despair.
« Just Come Back Alive » contains a Giorgio Moroder-theme of European pop-disco textures, and a catchy hook, a catwalk sense of movement and odd riffs, before a subtle explosion of strings and drums, catchy and memorable it develops into an epic of almost cartoon-like proportions.
A mixture of need, a plea, and a command. As assured as it is honest, and a curt expression of vulnerability.
« Lost Little Girl » has a sweet, deceptive melody that rises and builds like The Stranglers did at their best. A strident confident song that flows and swerves in decided counterpoint to the tone of the words. There is an annoyingly infectious Euro-pop nod and wink in « The Palace Of The Virgin Queen » but it is effectively reigned in by an almost Rammstein heaviness, but it could still ignite like wildfire with its sparks of catchiness. A creation that should be remixed into an addiction for the ears, in all its dark and light nursery rhyme-like glory. More than faintly bonkers it has a life of its own that suggests the influence of the late Klaus Nomi.
An increased sense of desire.
The appropriately named « A Simple Life » is a mixture of Baroque folk and Francoise Hardy ’60’s elegance and shows what a refined instrument Dombasle’s voice is. It bridges a perfect quiet interlude in the midst of such stylised concision. Utterly beautiful, and with a timeless brevity, the piece glides and sways like a leaf falling in the breeze.
« Deconstruction Of The Bride » unleashes a manic industrial filmic soundscape, a nightmare that flies above tinkling stabs of piano. A gothic panorama of the mind with a plethora of descending chords, it throbs and rises, and falls to again soar. Melding the likes of Ministry with Nine Inch Nails it betrays the breadth of shade that the album houses, without ever jarring the tonal landscape of its varied proceedings.
An exquisite journey.
With « The Drowning Ocean » we are treated to a Glam-like piano fueled epic, akin to Mott The Hoople’s « All The Way From Memphis. » An accomplished partial pastiche that presents itself as forceful plea to treat the world with respect, a rock ballad of exquisite ache and accomplishment, it departs with a welling wealth of poignant orchestration.
« Enter The Black Light » arrives like a subdued and smouldering piece of of mannered elegance. Prancing and preening in darkened majesty, this stands as a song haunted by Nick Cave’s restrained and tempered sense of pomp, as it slithers like a snake recoiling into darkness.
Finally « We Bleed For The Ocean » bewitches, an ethereal hymn for ecological sense, with a dirge-like beauty and Dombasle in the role of a warning siren. A fitting conclusion to a palette of finesse and splendid inspiration, and so the red velvet curtains, finally and quietly, swish together in conclusion.
Albums like Empire are rare. The visions it contains are wide but perfectly reigned in, and breathing, living proof that artistry remains a force we should cherish and desire in a world increasingly engulfed by auto-cued mediocrity. Splendidly, unashamedly romantic and decadent, this is a work that transcends its European origins by being universally appealing. Ker has a knack for distinctive and accomplished song-craft and in Dombasle he has the perfect counterpoint of light to illuminate his darkening scores. The whole thing exerts a sense of manicured madness, but never veers off the edge, and if it does it brings the listener back. All part of the exquisite journey.
Here is an album that reveres its ghosts with kindness. Listen and you’ll see them rise in their refined and haunting glory. And somewhere in the rain a blue neon sign crackles and dies.
Titania donc, la fée des bois, Arielle Sonnery pour l’état civil, Arielle Dombasle pour la postérité. Un elfe de 47 kg, six décennies au compteur, coquette en tout, sur son âge comme sur le reste («J’aurais sans doute aimé être la Belle au bois dormant… J’aime l’idée d’être réveillée par un baiser.»), l’air épuisé sous le maquillage – mais qui ne le serait avec cette chaleur ? –, nous emmène à travers les rues de Saint-Germain-des-Prés. « Je me sens étrangère partout. Ça libère. »
L’une est blonde, solaire et pleine de vie, l’autre brun, ténébreux et autodestructeur. Aussi vrai que les contraires s’attirent, Arielle Dombasle et Nicolas Ker, le chanteur de Poni Hoax, étaient faits pour se rencontrer. A l’occasion de la naissance de leur deuxième album ensemble, « Empire », un disque addictif et envoûtant, qui flirte avec une noirceur néo-romantique et un Glam Rock hérités des années 80, sans pour autant sacrifier sa modernité futuriste, nous avons croisé la route de la sirène et de son dark mentor. Quittant les néons criards et les habits sexy de poupée gonflable arborés pour les besoins du clip « Humble Guy », Arielle s’est prêtée au jeu de l’interview « Comme un garçon », sous le regard amusé, silencieux et désabusé de Nicolas… Un grand moment !
– Arielle, étiez-vous « Garçon manqué » (La Maison Tellier) dans votre enfance ?
Arielle : Certes, j’étais bien obligée, notamment dans un pays extrêmement aventureux, le Mexique, avec un père qui ne voulait pas d’une petite blonde chétive, mais d’un petit soldat conquérant dans la jungle, les rivières, les volcans, les océans : je suis devenue une vraie casse-cou.
– Jouiez-vous plutôt à « Toi le Cowboy, moi l’indien » (Zazie) ou « Barbie, tu pleures » (Lio) ?
« Barbie, tu pleures » de Lio, parce que depuis ma toute petite enfance, on me comparait toujours à la poupée Barbie : elle fut un idéal. Je la changeais 20 fois par jour, je lui coupais les cheveux et je l’emportais avec moi sous la mer.
– Vous arrive-t-il de vous dire «Si j’étais un homme… » (Diane Tell) dans votre métier de chanteuse ? Dans quelles circonstances ?
Dans des circonstances énervantes, quand il y a des problèmes techniques et que j’aimerais me transformer en Cassius Clay aux muscles rutilants.
– Si vous étiez un homme justement, quel chanteur français serait votre modèle ?
Nicolas Ker .
– Quel chanteur international ?
Nicolas Ker.
– Feriez-vous un style de musique différent ?
Un style probablement pas, mais je m’incarnerais différemment c’est sûr.
– Dans les 60’s, auriez-vous été davantage séduit par la sexy Sylvie (comme Johnny), ou la cérébrale Françoise (comme Jacques) ?
Toutes les deux, assurément.
– Avec quelle chanteuse aimeriez-vous enregistrer un duo d’amour sulfureux comme «Je t’aime moi non plus » (Gainsbourg / Birkin) ?
Adèle, elle est si mignonne.
– Dans la peau de Gainsbourg, quelle(s) actrice(s) actuelle(s) aimeriez-vous faire chanter ?
Lou de Laâge
– Toujours dans la peau d’un homme, accepteriez-vous de vous déguiser en femme pour les besoins d’une pochette comme Gainsbarre sur « Love on The Beat » sans craindre pour votre image publique ?
Évidemment, j’adore les métamorphoses et les trans sont aujourd’hui les plus spectaculaires représentants de la culture Pop : je les adore !
– Si vous deviez faire une reprise jouant sur l’androgynie aujourd’hui, plutôt « Comme un garçon » (Sylvie Vartan) ou « Sans contrefaçon » (Mylène Farmer) ?
Idem, un peu des deux.
– Et dans la peau d’un séducteur, plutôt « Femme des années 80 » (Michel Sardou) ou « Femmes, femmes, femmes » (Serge Lama) ?
« Et Dieu créa la femme », Bardot, coquillages et crustacés…
– Plutôt « Un homme heureux » (William Sheller) ou « Un homme debout » (Claudio Capéo) ?
Plutôt un homme malheureux couché…
– Au registre gay friendly, plutôt « Comme ils disent » (Charles Aznavour) ou « Kid » (Eddy de Pretto) ?
Eddy de Pretto, je suis great fan.
– Si vous deviez chanter « Je suis un homme », ce serait la chanson de Polnareff ou celle éponyme de Zazie ?
Je chanterais je suis un homme, je suis une femme… j’hésite.
– Quelles devraient être les qualités de la femme idéale ? Plutôt « je serai douce » (Barbara) ou « Libertine » (Mylène Farmer) ?
Idem, les deux à la fois, douce et libertine.
– Quel type de femme n’aurait aucune chance de vous séduire ?
Une femme qui serait un gros mammouth, velue et sans aucune qualité féminine.
– Accepteriez-vous d’être un homme au foyer, si votre compagne était artiste, par exemple ?
Au foyer ? Certainement, dans un lit avec elle.
– Epouseriez-vous sans problème une femme de 20 ans votre cadette, comme beaucoup de Rockstars ?
Évidemment, no problem what so ever.
– Et de 20 ans votre aînée ?
No problem what so ever.
– Quelle est, selon vous, la plus belle déclaration d’amour, jamais chantée par un homme ?
Pour quelqu’un qui hisse la liberté en vertu cardinale, le confinement fut un « enfermement ». L’éloignement et la méfiance vis-à-vis de ces autres qui lui sont si essentiels, une « dévastation ». Une cage, même dorée, reste une cage. Mais une fois la porte entrebâillée, Arielle s’est aussitôt faufilée avec cette allure évaporée qui n’est somme toute qu’une façon d’être au monde, une forme de politesse qui cache bien des fêlures…
A l’occasion du Sidaction 2020 et pour soutenir la lute contre le VIH/sida, Arielle Dombasle a incarné Evita et interprété le titre « Don’t Cry for me Argentina ».
Le duo bizarre et fascinant est de retour avec un deuxième album rock et baroque captivant. Rencontre avec deux artistes, sans limites.
En janvier, l’actrice et chanteuse Arielle Dombasle a fait le buzz en enfilant sa queue de poisson pour rejoindre quelques ensorceleuses au fond des mers et chanter « We Bleed for the Ocean », avant de périr étouffée avec de la Cellophane. Ce clip choc viral annonçait la sortie de son nouvel album Empire, écrit et composé avec Nicolas Ker, le chanteur sombre de Poni Hoax, sa nouvelle âme sœur musicale, avec qui elle avait déjà sorti un album punk rock (le duo en avait interprété un extrait sur le toit du Point Pop) et imaginé le film gothico-fantastique Alien Crystal Palace. Inspiré par Philip K. Dick, David Bowie, Jim Morrison et Nick Cave, cet opus est le produit d’une alliance bizarre rock et baroque. La production est fine, à la fois nostalgique et futuriste, avec des cordes qui font rêver, des guitares qui semblent résonner depuis les années 1970 et des beats néoélectroniques. La voix de Dombasle monte haut retrouver celle de Ker qui chute dans les graves, mariage poétique fragile, humain, émouvant. Leur Empire, c’est Malkuth, le monde matériel, « le stade ultime de la forme dense et palpable, le lieu où force et forme se dégradent et se rompent », explique Ker, poète maudit qui se noie dans l’alcool et l’autodestruction. Dans leur dernier clip, « Humble Guy », ils explorent ce concept à fond. Lors d’une déambulation nocturne de Nicolas, la peau d’Arielle se fait plastique, elle se transforme en poupée gonflable sexy. Captivant. Rencontre avec deux artistes, sans limites.
Le Point Pop : Enfant déjà, La Petite Sirène était votre conte préféré ?
Arielle Dombasle : C’est LE conte initiateur. Il fait beaucoup pleurer les petites filles, qui s’identifient toutes à elle. C’est une figure mythologique qui cristallise quelque chose de très fort, avec cette idée aussi que pour plaire aux êtres humains, et notamment aux hommes, il faut sortir de son règne pour aller dans un autre règne et en souffrir. C’est tellement beau.
Nicolas Ker : Les sirènes sont dangereuses. Dans L’Odyssée, le chant des sirènes pousse les hommes à la mort.
Quel chant vous fait cet effet ?
N. K. : « All Tomorrow’s Parties » du Velvet Underground est totalement hypnotique. J’ai l’impression qu’elle vient de l’antiquité sumérienne ! Une sorte de rituel de la lune.
A. D. : Le principe de la musique est un envoûtement extrêmement secret et mystérieux. Pourquoi une série de notes vous met dans un état d’aussi grande émotion et bouleversement ? Quand les gens pensent à leur existence, ils ont des moments musicaux en tête. La musique, comme dit Nietzsche, nous met au-dessus des êtres et nous pousse vers les cieux. Avec le chant, qui est par définition enchanteur, on arrive à toucher. C’est à la fois une plainte et une prière.
Nicolas Ker, votre premier album avec Arielle, La Rivière Atlantique, avait quelque chose d’océanique. L’eau est toujours un élément important dans l’atmosphère musicale que vous avez voulu créer dans Empire ?
N. K. : En général, les musiques me viennent entièrement dans la tête. Je ne les compose pas, elles tombent du ciel, entières. Arielle me donne une fréquence, par exemple balalaiki pour « We Bleed for the Ocean », et j’essaie de me brancher dessus. J’entends toutes les variations. Je me sens au service des chansons qui tiennent à naître, plutôt que leur artisan. Elles sont différentes de moi. C’est un processus assez mystérieux finalement.
Arielle Dombasle, si vous étiez un élément, ce serait l’eau ?
A. D. : Absolument. D’abord, on naît dans le liquide amniotique : notre première existence est totalement aquatique. Notre espèce serait peut-être même née dans l’eau d’après certains scientifiques, mais sans aller aussi loin (rires), j’ai grandi au Mexique, un pays bordé par l’Atlantique et le Pacifique, des rivières et des lacs. Très tôt, j’adorais l’eau et nager. J’ai même été championne de natation sur le dos au lycée. Si je mettais bout à bout tous les moments que j’ai passés dans l’eau, ce serait au moins 5 ans en continu. Je me suis aperçue de la transformation des lacs et océans ces 10 dernières années et j’ai voulu agir en faisant ce film et cette musique, utiliser la métaphore, pour sensibiliser les êtres à cet immense problème.
Dimanche dernier, Arielle Dombasle était l’invitée de Laurent Ruquier sur France 2 dans Les Enfants de la Télé pour la promotion d’Empire, son nouvel album en duo avec Nicolas Ker.