Le confinement vu par… Arielle Dombasle et Nicolas Ker (Pure Médias)

Depuis le 17 mars, les Français sont appelés à rester confinés à leur domicile pour éradiquer l’épidémie du coronavirus COVID-19. A cette occasion, puremedias.com a décidé de demander aux personnalités du petit écran et du milieu de la culture de décrire cette période particulière de leur point de vue. Au tour d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker, dont l’album “Empire” sortira le 19 juin, emmené par le titre “Just Come Back Alive”.

La série à regarder pendant le confinement ?
Nicolas Ker : Les 3 saisons de “Twin Peaks”, particulièrement la dernière.
Arielle Dombasle : “Orange Is the New Black”. Je l’avais raté, je me rattrape.

Le film à regarder pendant le confinement ?
Nicolas Ker : “Shining”, une comédie hilarante d’un père de famille tentant de massacrer sa famille lors d’un confinement d’un hiver dans un hôtel hors-saison.
Arielle Dombasle : “Lolita” de Stanley Kubrick et “La Petite” de Louis Malle car, en ces temps de confinement, eux sont confinés dans l’interdit de l’époque.

Le divertissement à regarder pendant le confinement ?
Nicolas Ker : Je n’ai toujours pas branché la TV de ma box à mon écran, par paresse. Par contre, lorsque je disposais d’une TV, j’adorais, sans ironie aucune, “Des chiffres et des lettres”, ce grand moment de silence, de zen, et de gros plans de plantes vertes.
Arielle Dombasle : “Champs-Élysées” pour revoir Gainsbourg brûler un billet et les émissions américaines de variétés, “The Tonight Show” de Jimmy Fallon, pour revoir des plantades magistrales et des virtuoses inoubliables.

L’émission radio ou le podcast à écouter pendant le confinement ?
Nicolas Ker : Je ne saurais vous répondre, n’écoutant pas la radio ni de podcasts, mais je citerai les émissions de Philippe Bresson, de Mélanie Bauer et de Mathieu Culleron, car ce sont de vrais amis, et leurs questions pertinentes. J’imagine donc que leurs émissions et chroniques me plairaient sans en douter une seconde.
Arielle Dombasle : “Les Grosses Têtes”, avec Laurent Ruquier, qui ne doutent jamais de rien et surtout du fait qu’on peut toujours rire de tout et avec n’importe qui.

L’album à écouter pendant le confinement ?
Nicolas Ker : Du Brian Eno période ambient.
Arielle Dombasle : “There is a Storm” de Nicolas Ker et son groupe Paris, “Les Faubourgs de l’exil” album solo de Nicolas Ker passablement inconnu et proprement génial.

L’initiative réseaux sociaux (personnalités ou anonymes) à suivre pendant le confinement ?
Nicolas Ker : Je suis désolé mais je n’en connais aucune. L’internet est avant tout pour moi une bibliothèque.
Arielle Dombasle : Tous les posts insta avec des animaux plus mignons tu meurs, je like à mort. The Ocean cleanup qui sont mes copains qui pick up the plastic (qui ramassent le plastique) all over the world pour réparer le monde. Challenge #Jesauveunesirène.

Le rendez-vous info (presse, TV, radio…) à suivre pendant le confinement ?
Nicolas Ker : Le “Huffington Post” pour sa concision. Je suis relativement informé en 15 minutes puis vais me faire cuire des œufs sur le plat.
Arielle Dombasle : La brillante Marie Richeux et son émission “Par les temps qui courent” sur France Culture, les replays d’Augustin Trapenard parce que je l’adore et “Par Jupiter” pour leur côté cash.

Découvrez « Just Come Back Alive » le premier extrait d’Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle & Nicolas Ker (sortie le 19 juin 2020) :

Arielle Dombasle dans Morandini Live (CNEWS)

Arielle Dombasle était l’invitée de Jean-Marc Morandini dans Morandini Live sur CNEWS pour parler de son confinement et de son nouveau single en duo avec Nicolas Ker “Just Come Back Alive”.

Arielle Dombasle en duplex dans l'émission Morandini Live sur CNEWS.

Une interview à regarder ci-dessous :

Découvrez « Just Come Back Alive » le premier extrait d’Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle & Nicolas Ker (sortie le 19 juin 2020) :

Nicolas Ker et Arielle Dombasle invités du Général POP Cast en quarantaine

A l’occasion de la sortie de leur second album EMPIRE, ce duo inespéré a répondu à notre interview très spéciale… à distance. Dans ce podcast, il est question de Dracula, d’abeilles chinoises tueuses de buis, du Chant de Sirènes mais aussi de quenelles. Un sacré programme ! 

Arielle Dombasle et Nicolas Ker

C’est au tour du duo Nicolas Ker et Arielle Dombasle, de jouer au jeu de l’interview en quarantaine pour ce nouvel épisode du Général POP Cast.

A l’occasion de la sortie de leur second album Empire (prévu pour le 19 juin), le duo le plus inespérée du rock français formé par la chanteuse et comédienne Arielle Dombasle et le leader de Poni Hoax Nicolas Ker nous offre donc un avant-goût de leur collaboration avec des extraits du titre JUST COME BACK ALIVE et LE CHANT DES SIRENES (qui figure en bonus de l’album EMPIRE). Sensuel, poétique et débridé,  ce disque succède à un premier travail à quatre mains : LA RIVIERE ATLANTIQUE, paru en 2016.

Ecoutez cet épisode du General POP Cast en quarantaine avec Nicolas Ker et Arielle Dombasle sur le site du Poste Général (disponible également sur AcastSpotify et Itunes) :

Découvrez “Just Come Back Alive” le premier extrait d’Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle & Nicolas Ker (sortie le 19 juin 2020) :

Arielle Dombasle (Série Limitée/Les Echos)

Alors que la chanteuse, comédienne et muse nous offre une nouvelle chanson, elle se prête au jeu de nos questions badines avec une fantaisie communicative.

De quoi parle votre nouveau single, « Just Come Back Alive » ?

Nicolas Ker dit l’avoir composé pour ceux qui défient le temps et les étoiles. C’est un titre prophétique en quelque sorte qui fait douloureusement écho à ce que la planète vit en ce moment. Une prière, un hymne, un chœur, adressés à tous ceux qui sont cloîtrés face à l’invisible danger. Le clip a été tourné au bord du Tage, dans un décor d’après apocalypse : on y voit deux créatures qui marchent le long de rails qui ne mènent nulle part.

Où passez-vous votre quarantaine ?

À Paris, chez moi, enfermée sagement. Heureusement auprès de mon amoureux de mari.

Quels rituels suivez-vous au quotidien ?

Ma vie est toujours très ritualisée. Car j’aime l’harmonie, le temps scandé, les rendez-vous voluptueux avec l’eau, un bain parfumé, du linge impeccable, les tables bien dressées, la lecture, la musique, le temps des films et des séries. Je veux que mon mari écrivain soit dans le meilleur des contextes de calme, de recueillement, d’inspiration quand il est auprès de moi et pas aux quatre coins du monde (rires, ndlr). Evidemment, en ce moment, je me suis mise à la cuisine, vraie nouveauté pour moi, et à mille tâches ménagères. Mais c’est bien. J’innove tous les jours et nous rions. J’aimerais devenir cordon-bleu mais j’en suis loin !

Quelle est la dernière chose que vous ayez achetée ?

Les nourritures terrestres. Je deviens une experte en Franprix, Monop’ et autres Picard…

Que trouve-t-on dans votre réfrigérateur ?

De l’eau merveilleuse, la Rosée de la Reine. Une multitude de fromages affinés, de la sucrine, des fruits de saison, des Perles de Lait que j’affectionne. Le must : des piments Lucero adobado qui viennent du Mexique.

Le dernier album que vous ayez écouté ?

Jean-Baptiste Pergolèse, le «Stabat Mater» que j’adore, «Le Requiem» de Gabriel Fauré dont le «Pie Jesu» est la plus belle chose au monde, «White Light/White Heat» du Velvet Underground et mon dernier album, «La Rivière Atlantique» composé par Nicolas Ker !

Quel est le paysage qui vous ressource le plus ?

La vue de ma chambre, a room with a view.

Les artistes dont vous aimeriez collectionner les œuvres ?

Je suis très collectionneuse et je viens d’une famille de collectionneurs, je suis très entourée déjà. Sinon j’aime les musées et les expositions. Hélas, plaisir différé.

Quelle est votre plus grande extravagance ?

Être une amoureuse «for ever». Romantique à mort.

Quelles applications utilisez-vous sur votre smartphone ?

Instagram, Snapchat, WhatsApp, Shazam, Apple TV, Spotify, Musique, Deezer, iMovie, Zoom, Collect, TikTok, Safari et iDevice.

Qui était ou est toujours votre mentor ?

Mon amoureux.

Qui sont vos héros/héroïnes ?

La Vierge Marie, ma grand-mère Man’ha Garreau-Dombasle, Frida Kahlo, Marilyn Monroe, la figure du Christ, Monsieur de Nemours, le héros de La Princesse de Clèves.

Quels sont vos livres de chevet ?

«Images», le livre de poèmes de Man’ha Garreau-Dombasle, «Les Fleurs du mal» de Charles Baudelaire éternellement, «Belle du seigneur» d’Albert Cohen.

Un objet dont vous ne vous séparez jamais ?

Mon parfum, Le Secret d’Arielle chez Mauboussin.

Si vous n’exerciez pas votre métier, qu’auriez-vous voulu être ?

Rien d’autre.

Si vous ne viviez pas à Paris, vous habiteriez…

Dans la Lune.

Pour écouter son dernier titre, cliquez ici.

“Just come back alive, revenez encore plus vivants !” (France Info)

Invitée de l’émission “Le Monde d’Elodie” et confinée à Paris, la comédienne, réalisatrice et chanteuse Arielle Dombasle parle des soignants comme de “saints laïques” et elle espère que nous allons nous en sortir encore plus vivants.

Elodie Suigo : Comment et où vivez-vous ce confinement ?

Arielle Dombasle : Je suis restée à Paris, je n’ai pas eu la chance de partir à la campagne. Les citadins, eux, sont là et on respecte totalement les mesures préventives, parce qu’on a fini par y croire. Ce n’est pas du tout quelque chose de léger, qu’on pouvait au début prendre à la légère et être désobéissants. Maintenant, il y a quand même cette hécatombe et même si on peut imaginer et on l’espère que ce ne soit pas comme la fameuse grippe espagnole qui a fait 50 millions de morts dans le monde, ni la grippe asiatique qui a fait 7 à 8 millions de morts, ni la grippe de Hong-Kong, qui a fait un million de morts en 1968, heureusement, les gouvernements et l’information font que nous nous défendons et quon lui déclare la guerre en restant confinés.

Vous avez mis du temps à y croire ?

Je crois que comme tout le monde, on a mis du temps à y croire. On s’est dit “Oh, ce virus n’est pas très mortel, ça va passer, ça tue autant que les grippes normales, seuls les gens âgés et faibles en meurent, les autres n’en meurent pas…” Il y a eu toute ces phases auxquelles nous avons tous cru. On a compris qu’en effet ce virus ne touchait pas de la même manière les uns et les autres, bien sûr, parce qu’il arrive dans un terrain différent à chaque fois, mais qu’il tue les jeunes, les vieux, tout le monde, quoi ! Il est assez incernable pour l’instant, tous les scientifiques planchent là-dessus mais le vaccin n’est toujours pas là.

C’est dans ce contexte que vous votre dernier single s’intitule Just come back alive ; Revenez vivants !

Il semble que c’est comme une prière, un hymne, un souhait, “Revenez vivants”, dans tous les sens du terme. C’est à dire, après cette période de confinement, cest la joie qui reviendra, la vraie vie et aussi j’espère que vous serez parmi ceux qui n’auront pas été touchés par ce vilain virus et que vous serez d’autant plus vivant après cette période de danger.

Avez-vous des craintes ?

Je suis au diapason de mes contemporains et c’est un phénomène mondial. Je crois qu’il faut aimer son prochain plus que jamais et la première manière de l’aimer, c’est de suivre les règles de non contagion et donc de rester à distance de tous les autres humains qui peuplent la planète.

Comment occupez-vous vos journées ?

Moi, heureusement, je suis musicienne, je suis artiste, donc évidemment, je monte mes films à la maison, j’envoie des images par WeTransfer, voilà, c’est du télétravail, comme tout le monde ! Et javais tous ces rendez-vous de propositions qui étaient là et qui sont caducs. On est tous seuls nous les artistes, on est des funambules, sur le fil, donc, complètement tributaires de l’état des choses.

 Avez-vous des livres ou des films à nous conseiller ?

Je crois que c’est le moment de lire et c’est merveilleux de se dire “Tiens, j’ai ce temps qui m’est imparti”, d’aller puiser dans sa bibliothèque et de lire ce qu’on a jamais lu, des grands livres bouleversants, je dirais peut-être en ces temps de crise et de questionnement métaphysique, seul face à soi-même, on peut lire Chateaubriand,  Les Mémoires d’Outre-tombe, on peut lire La peau de Malaparte, ce sont des très très grands livres qui vous élèvent. Moi, j’aime relire aussi tous les grands maîtres du XVIIIe, j’aime relire des choses de Saint-Simon ou de Crébillon, enfin bon… Ce qui me tombe sous la main. Je me dis toujours “Tiens, je vais lire ça !” et puis j’ai autre chose à faire… Prenons ce temps pour regarder vraiment les très grands films qu’on n’a pas pu voir et maintenant il y a tous ces programmes qui donnent accès aux nouveaux films qu’on a ratés ou qu’on n’a pas pu voir… Donc il faut profiter de tout ça.

Faites-vous partie des artistes qui soutiennent les soignants ?

Evidemment ! Ce sont des héros modernes, absolument héroïques. J’étais il y a 15 jours à l’hôpital Lariboisière, j’étais aux urgences et je vois la difficulté des cas. Ces urgentistes sont des saints laïques, des héros.

Quel message de soutien pour les auditeurs de franceinfo ?

Le printemps nous attend … Il va faire tellement beau et, comme je le chante, Just come back alive, c’est Revenez vivant, pleinement vivant, encore plus vivant !

Regardez le clip de “Just Come Back Alive”, le premier single extrait du nouvel album d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker, Empire (sortie le 19 juin 2020) :

Confinement : comment Arielle Dombasle & Nicolas Ker gardent le moral (CNEWS)

Arielle Dombasle & Nicolas Ker par Charlélie Marangé

Pour faire face à l’épidémie de coronavirus, un seul mot d’ordre : rester chez soi. Et les personnalités sont elles aussi assignées à résidence. Surnommés «la diva et le rockeur», Arielle Dombasle et Nicolas Ker donnent leurs conseils pour survivre, séparés physiquement l’un de l’autre, mais réunis par la musique.

Initialement prévue le 24 avril, la sortie de leur deuxième album en commun, «Empire» a été repoussée au 19 juin chez Barclay.

En attendant, et alors que le premier clip du single « Just Come Back Alive » est disponible, la chanteuse fantasque à l’univers inclassable s’est isolée à Paris, «sagement sur (son) lit comme territoire premier», essayant de «trouver mille stratégies aux impatiences de (son) être». De son côté, seul chez lui à Montmartre, son acolyte et leader du groupe Poni Hoax avoue «ne pas souffrir terriblement» de ce confinement. Ils ont souhaité être virtuellement réunis pour l’interview.

La musique pour se réveiller du bon pied ?

Arielle Dombasle : «Every Day Is Like Sunday» de Morrissey.

Nicolas Ker : « Lady Godiva’s Operation » du Velvet Underground.

L’activité pour rester en forme ?

A. D. : Je prends des bains parfumés et vais marcher comme une souris de la nuit une heure dans mon kilomètre autorisé.

N. K. : Scruter mon plafond jusqu’à en ronfler. Sinon, au retour du supermarché, je fais du sport genre «une-deux une-deux» en faisant basculer mes sacs de victuailles en un mouvement de compas sur tout de même 100 mètres ! Mon frigidaire, mon congélateur et ma pantry remplis, je vais devoir trouver d’autres activités sportives : plier puis ranger mes chaussettes dans leur boîte.

La lecture pour s’évader ?

A. D. : La poésie. Charles Baudelaire, «Anthologie de l’amour sublime» de Benjamin Péret, Verlaine, Rimbaud, «Images» de Man’ha Garreau-Dombasle (la grand-mère de l’actrice et chanteuse, ndlr).  

N. K. : Internet.

Le plat pour se nourrir avec plaisir ?

A. D. : Des œufs brouillés à la crème, toujours infiniment délicieux.

N. K : Je préfère avant tout les fruits de mer, même si c’est cher, mais il n’y en a plus. Alors un bon faux-filet ou un gigot de 7h. De toute façon, je mange n’importe quoi ces jours-ci… disons un fish & chips surgelé.

Le film ou la série pour faire passer le temps ?

A. D. : Je revois, avec délectation, les grands classiques de Buñuel, Tarkovski, Kubrick et Lynch. 

N. K. : Pour l’instant, je n’ai rien trouvé de transcendant, à part un film de SF suédois «Aniara», et un film d’horreur très déboussolant «Open Grave».

La petite habitude pour tenir au quotidien ?

A. D. : Un bain parfumé tous les jours, regarder le ciel, aimer, courir… je suis un animal de grande vitesse.

N. K. : Aucune, je ne suis pas du tout une créature d’habitude, pour paraphraser Arielle, qui, elle, pour le coup, l’est absolument.

Le coup de téléphone favori pour rester en contact ?

A. D. : Le téléphone virtuel dans l’au-delà.

N. K : Je ne communique que très rarement par téléphone. Je n’aime pas ma voix (ce qui, pour un chanteur, est paradoxal), et un texte peut être corrigé ou fatal.

Le compte Insta/Twitter/Facebook à suivre pour survivre ?

A. D. : Instagram pour mettre des cœurs à mes amis… mais de temps en temps seulement, échappons à la tyrannie de l’immédiat. 

N. K. : Le compte Twitter @Potus (acronyme de «President Of The United States», ndlr), évidemment.

Découvrez « Just Come Back Alive » le nouveau single d’Arielle Dombasle & Nicolas Ker :

La Bande Originale : Arielle Dombasle (France Inter)

Ce matin, une Bande Originale en formation confinée de 11h à 12h avec Arielle Dombasle.

Ce matin, la Bande Originale reçoit à domicile de 11h à 12h avec Arielle Dombasle et les chroniques de : Leila Kaddour-Boudadi, Daniel Morin, Tanguy Pastureau, Guillermo Guiz et Tom Villa.

Arielle Dombasle sortira l’album Empire le 19 juin 2020 chez Barclay.

La bande originale d’Arielle Dombasle :

  • Fin des années 70 : “Solamente una vez” de Nat King Cole
  • 1982 : “Babooshka” de Kate Bush
  • 2007 : “Où tu veux” d’Arielle Dombasle

Découvrez “Just Come Back Alive” le nouveau single d’Arielle Dombasle & Nicolas Ker :

Le questionnaire d’à-peu-Proust (Libération)

Lui ressemble à un danseur de claquettes qui se serait fait dépouiller dans une impasse. Elle est comme votre appartement en ce moment: habitée. Côte-à-côte, on dirait deux magiciens recherchés par Interpol, en fuite à travers le monde à bord d’un dirigeable en forme de chaussure. En ces temps troublés, Nicolas Ker et Arielle Dombasle ne pouvaient que se retrouver. Empire, leur nouvel album, sortira le 19 juin. Encore planqués, ils se dévoilent à notre questionnaire.

Arielle Dombasle par Thierry Humbert et Carole Mathieu Castelli

Ça va, les murs ne se rapprochent pas trop?
Nicolas Ker: S’ils venaient trop près, ils seraient détruits par les trompettes de Jericho.
Arielle Dombasle: Les murs murmurent et ça me plaît plutôt…

La chanson ou l’album qui vous réconforte par dessus tout?
N.K.:White Light/White Heat du Velvet Underground. 
A.D.: Le requiem de Fauré post mortem.

Le film qui serait votre biopic caché?
N.K.:Maman j’ai raté l’avion
A.D.:Autant en emporte le vent

La plus belle phrase lue récemment? 
N.K.: «Choisissez bien, choisissez But.» 
A.D.:«Où est donc cet heureux temps où j’étais si malheureuse?»

Celle qui décrit le mieux votre état?
N.K.: «La nuit était noire». La seule phrase que Jean-Luc Godard a réussi à écrire pour débuter sa carrière romanesque. Il n’est pas allé plus loin et a immédiatement abandonné ses velléités littéraires.
A.D.:«Nous aurons des lits plein d’odeurs légères, des divans profonds comme des tombeaux et d’étranges fleurs sur des étagères écloses pour nous sous des cieux plus beaux.»

Comment osez-vous?
N.K.: Comment n’osez-vous pas?
A.D.:  J’ose toujours… Oui, j’ose…

Vous pensez continuer comme ça pendant longtemps?
N.K.: Evidemment, de façon métamorphique, la vie étant une apocalypse permanente.
A.D.: Une éternité.

L’image qui vous hante?
N.K.: Celle qui manque. 
A.D.: L’océan sous la tempête.

L’œuvre que tout le monde adore et que vous détestez?
N.K.: Je n’ai jamais détesté rien ni personne. 
A.D.: Dans le livre des records, la section dédiée aux plus gros mangeurs de choucroute du monde. 

Découvrez aussi “Just Come Back Alive”, le nouveau clip d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker, premier extrait d’Empire (sortie en Juin) :

Arielle Dombasle dans C’est Excellent (Sud Radio)

Arielle Dombasle était l’invitée, par téléphone, de Judith Beller et Olivier Daudé ce dimanche après-midi sur Sud Radio. L’occasion pour Arielle d’évoquer la sortie prochaine de son nouvel album avec Nicolas Ker, Empire, ainsi que son premier single “prophétique”, “Just Come Back Alive”.

Une émission à écouter en intégralité ci-dessous :

Découvrez aussi “Just Come Back Alive”, le nouveau clip d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker, premier extrait d’Empire (sortie en Juin) :

Arielle Dombasle dans Culture à Domicile (TV5MONDE)

Arielle Dombasle : “J’ai décidé de lire la mythologie grecque.”

Arielle Dombasle sort prochainement un nouvel album Empire avec Nicolas Ker. Le premier titre Just Come Back Alive est prémonitoire selon la chanteuse française. Confinée chez elle face à la pandémie de coronavirus, elle nous fait découvrir sa bibliothèque aux… 13 000 livres dans [Culture à domicile].

Découvrez aussi “Just Come Back Alive”, le nouveau clip d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker, premier extrait d’Empire (sortie en Juin) :

Just Come Back Alive, le titre « prophétique » d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker (Le Figaro)

VIDÉO – Le chanteur rock et l’artiste polyphonique laissent fuiter un nouveau titre de leur deuxième album en commun, Empire, dont la sortie est prévue en juin

Un titre dans l’air du temps. Le chanteur sulfureux du groupe de musique électronique Poni Hoax, Nicolas Ker, et Arielle Dombasle, qui aime se définir comme « actrice, cantatrice et réalisatrice », ont dévoilé en début de mois le clip du titre Just Come Back Alive. Une mélodie rock et, d’une certaine manière, prophétique, de la pandémie actuelle qui figurera dans leur album commun Empire, disponible dès le 24 avril prochain.

Sur un rythme rock électro, les deux artistes se complètent parfaitement, l’un sombre et frêle, l’autre solaire et conquérante, et croisent leurs voix pour clamer la proximité dans l’adversité.

« C’est un titre qui rime étrangement avec cette période dramatique. Just Come Back Alive tombe un peu comme une prière. Juste revenir vivant… En effet, nous sommes tous dans cette situation de suspension, juste survivre », confie Arielle Dombasle qui se sent « enfermée » plus que « confinée », tout en louant la solidarité collective des Français qui suivent les consignes.

Nous sommes tous dans cette situation de suspension, juste survivre.

Arielle Dombasle.

Cultivée, l’ancienne muse de Jean-Paul Gaultier vogue dans son univers personnel et lance quelques références à la volée pour lier la réalité des rues désertées et le clip du titre. « Deux protagonistes marchent et gardent toujours leurs distances. Ils avancent dans la même direction, mais ils sont perdus sans savoir où ils vont. On suit un chemin commun sans finalité. On sait que l’on est ensemble donc plus fort, c’est ce qui est beau. Rappelons-nous que dans la boîte de Pandore, tous les maux s’envolent, seule reste espérance ! »

Il y a un autre sujet qui secoue l’espérance d’Arielle Dombasle, c’est la sauvegarde de l’environnement. Pour ce nouvel album, elle a également composé un titre bonus engagé contre la pollution des océans par le plastique. Le titre résume à lui seul son sujet : Le chant des sirènes (We Bleed For The Ocean).

Dans le clip, des sirènes féeriques suffoquent étouffées par des déchets plastiques. « Les artistes doivent s’engager. Je ramasse le plastique partout où je passe. Pick up the plastic! Si tout le monde s’y met, alors nous réparons le monde. C’est un challenge planétaire ! », lance-t-elle. Un énième engagement qui a même embarqué Nicolas Hulot dont la fondation recevra un euro par album vendu.

Arielle Dombasle dans Basique (France 2)

Ce soir, Arielle Dombasle était l’invitée de Basique sur France 2 pour présenter son nouveau clip “Just Come Back Alive”, le premier extrait de son nouvel album avec Nicolas Ker, Empire (sortie en Juin).

Une émission à revoir en intégralité ci-dessous :

Découvrez aussi “Just Come Back Alive”, le nouveau clip d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker, premier extrait d’Empire (sortie en Juin) :

L’interview FaceTime avec… Arielle Dombasle (Numéro)

MUSIQUE En période de confinement, Numéro continue à s’intéresser aux musiciens qui accompagnent nos journées avec leurs morceaux. Aujourd’hui, la chanteuse, actrice et vidéaste Arielle Dombasle évoque son nouvel album “Empire”, en collaboration avec Nicolas Ker, sa nostalgie du mouvement punk, son combat contre le plastique et sa nouvelle vie d’instagrameuse.

Arielle Dombasle & Nicolas Ker par Charlélie Marangé

Arielle Dombasle active la caméra de son MacBook avec un large sourire, amusée à l’idée que les médias poursuivent les interviews dans une situation aussi délicate. La dame n’a jamais quitté son personnage à la tendresse désinvolte. Après l’album La Rivière Atlantique en 2016 et le long-métrage Alien Crystal Palace (2018), ovni aberrant produit par Christian Louboutin et Thaddaeus Ropac, Arielle Dombasle présente Empire, nouvelle collaboration avec le chanteur de Poni Hoax, Nicolas Ker. Une figure incontournable du post-punk français. Un album noir qui convie les spectres du rock gothique. Rencontre avec une femme fantasque qui s’esclaffe depuis son salon.

Numéro: Un matin, je vous ai apostrophée dans le 8e arrondissement de Paris, mais vous ne m’avez pas accordé un regard. Est-ce lié à mon manque de notoriété ?

Arielle Dombasle: C’est étrange. Ce n’est pas mon style. Je ne comprends vraiment pas ce qui a bien pu se passer, d’autant que j’accepte toujours les selfies.

Sachez que vous êtes une véritable star auprès des millenials, d’ailleurs… vos petites vidéos sur Instagram font un carton.

Ah bon ! Je n’étais pas au courant. Je suis sur Insta depuis près d’un an, c’est un medium que j’aime beaucoup. Je follow des gens qui habitent en Australie, d’autres à Dijon. Ces vidéos sont ma petite récréation de la journée. Je filme les cafés dans lesquels je m’installe, je fais visiter des églises et parfois je me dis ‘Tiens, si j’envoyais des cœurs à mes followers en dégustant quelques antipasti’.

“La plupart du temps, je décline les comédies convenues et faciles, le cinéma qui n’en serait finalement pas, et les choses ennuyeuses. Mais il m’est arrivée de refuser des choses puis de regretter, voire d’en pleurer quelque temps après.”

Vous avez notamment filmé les rues désertes de Paris. Quelle case aviez-vous coché sur votre attestation de déplacement dérogatoire ?

“Déplacement professionnel”, car je suis parfois chroniqueuse pour l’émission Les Grosses Têtes. C’est munie de cette attestation magique que j’ai découvert un Paris vide, cette beauté sidérale de fin du monde, d’Apocalypse d’un autre temps. Des pestes, des choléras, il y en a eu. Mais visiblement, nous ne nous protégeons pas mieux aujourd’hui qu’à l’époque d’Homère ou d’Aristote. J’espère que je ne serai plus jamais enfermée comme cela. À moins d’aller en prison. [Bernard-Henri Lévy entre dans la pièce] Mon amour comment-allez vous ! Je suis sur FaceTime avec Numéro ! Àtout à l’heure mon cœur… Je suis confinée, que dis-je, enfermée avec BH donc c’est agréable. Et vous ? Êtes vous confiné seul ?

Oui, malheureusement, la solitude s’est abattue sur moi, c’est bien moins sympathique.

Je ne sais pas comment vous faites. Vous devriez vous trouver un compagnon de confinement. Allez dans un cimetière, il y a plein de chats qui errent entre les tombes et n’attendent que vous. Plus personne ne les nourrit.

J’y songerai… Peut-on être à la fois hypocondriaque et pleinement épanoui en ce moment ?

Bien évidemment que non, il est impossible d’être épanoui. La liberté est un droit fondamental en démocratie. D’ailleurs, je trouve que les gens restent relativement sages et disciplinés pour un pays qui compte 70 millions d’habitants.

Il y a quelques semaines, Carla Bruni s’est amusée à tousser sur le front row du dernier défilé Celine en hurlant “Je n’ai peur de rien !”. Avez-vous eu de ses nouvelles depuis ?

Non, aucune nouvelle. Je crois qu’elle a d’ailleurs reconnu elle-même que c’était une attitude plutôt frivole pour un moment aussi dramatique. Que voulez-vous, elle a voulu être drôle, et cela a échoué… Je suis allée aux urgences dernièrement, bien avant que l’épidémie ne s’abatte sur nous, car mon partenaire musical, Nicolas Ker, est un grand alcoolique. L’état des urgences est toujours aussi terrible. Un type débarque avec la moitié du bras arraché, un autre se tord de douleur, un troisième vomit du sang, un quatrième s’est planté un stylo dans l’œil et un dernier convulse au sol tandis que des parents terrifiés annoncent au personnel soignant que leur enfant a englouti une bouteille de Destop… Et le pire dans tout cela, c’est qu’il faut sélectionner le patient qui aura la chance d’être pris en charge immédiatement. C’est tout simplement horrible. Applaudir le personnel médical à la fenêtre tous les soirs est une bonne chose, mais il faudrait surtout augmenter leurs effectifs, leurs moyens et leurs salaires. 

Avez-vous rencontré Nicolas Ker dans un lieu peu recommandable et bourré d’anecdotes ?

Peu recommandable, je ne crois pas ! C’était au Cirque d’hiver, un endroit légendaire et mythique qui nous a permis d’emprunter le chemin des éléphants. On m’avait proposé de chanter avec Poni Hoax pour un spectacle burlesque en septembre 2014. Vous savez, ces filles compagnes de Dita Von Teese qui ont joué dans le film Tournée de Mathieu Amalric. Avec Nicolas, nous nous sommes tout de suite très bien entendus : il m’a parlé de Pasolini, de Tarkovski, des frères Karamazov, de David Lynch, et de bien d’autres choses passionnantes.

Dans le communiqué de presse qui accompagne votre nouvel album, Empire, le journaliste Benoît Sabatier pose une question que je vous retourne : les couples les plus mal assortis sont-ils destinés à créer les œuvres les plus terrassantes ?

Nous sommes à la recherche de l’altérité depuis Aristophane. La recherche de l’autre est indispensable mais il faut bien évidemment que cette altérité soit désassortie. Moi je viens du Bel canto, du Conservatoire de musique, du blues, des cantiques, de la soul, mais je n’avais jamais fait du “rock gothique new wave” comme cela. En fin connaisseur des années 80, Nicolas Ker m’a initiée à David Bowie, à Morrissey, aux Smiths, à Joy Division, aux Stooges, à Nike Cave, au Velvet Underground (surtout du début)… un rock mélodique, gothique et noir qui m’a passionnée.

Benoît Sabatier poursuit en comparant le duo que vous formez avec Nicolas Ker à ceux que forment Starsky et Hutch, JoeyStarr et Kool Shen, Tristan et Iseult mais aussi Jacquie et Michel. À quel couple vous identifiez-vous ?

[Rires.] Peut-être Starsky et Hutch. Tristan et Iseult est un véritable couple désassorti passionnant. Mais moi je suis mariée, voyez-vous, et j’aime mon mari. Et Nicolas a une fiancée. Sachez que j’ai horreur des malentendus.

À qui ce nouvel album s’adresse-t-il et en quoi est-il différent du précédent, La Rivière Atlantique ?

Justement, il s’adresse probablement aux mêmes personnes que La Rivière Atlantique. On me parle souvent de culture de niche, pourtant, le public de nos concerts est très éclectique. Il y a des individus qui viennent me voir et d’autres qui se ruent sur Nicolas qui est une bête de scène. Je crois que cet album s’adresse à ceux qui aiment l’électro, ceux qui aiment The Cure, David Bowie, The Doors, The Police, PJ Harvey, Nike Cave, ceux qui aiment l’électro berlinoise, mais surtout, cet album s’adresse aux gens sensibles.

Vous avez collaboré avec Philippe Katerine, Chilly Gonzales, Etienne Daho, Michel Houllebecq, donné la réplique à Klaus Kinski et incarné Falbala au cinéma… Vous-arrive-t-il de décliner des propositions ?

Bien sûr ! Je suis le fruit de trois cultures différentes : je suis une Américaine née au Mexique qui a découvert la France à l’âge de 18 ans. J’ai donc un penchant naturel pour l’aventure et les surprises. “Étonnez-moi” comme dirait Cocteau. Je suis un carrefour de forces antagonistes. La plupart du temps, les propositions que je décline concernent les comédies convenues et faciles. Le cinéma qui n’en serait finalement pas vraiment. Les choses ennuyeuses qui me forceraient à jouer la même chose pendant quatre ans. Mais figurez-vous qu’il m’est arrivé de refuser des choses puis de regretter, voire d’en pleurer quelques temps après. Mais vous êtes assez intelligent pour vous douter que je ne les citerai pas…

Le terme de cantatrice pop vous sied-il ? Ou préférez-vous celui d’héroïne érotico-punk ?

J’aime mieux “héroïne”, car le terme a une dimension plus magique que le premier. Quant à choisir entre “pop” et “érotico-punk”, je vous avoue que j’ai bien du mal à me décider.

Au Palais de la porte Dorée, l’exposition de Christian Louboutin présente huit statues inspirées de votre silhouette. Est-ce une énième façon de narguer celles qui ne bénéficient pas de votre plastique de rêve ?

Oh non ! [Rires] Je connais Christian depuis toujours, je l’ai rencontré avant même qu’il ne commence à faire ses merveilleux souliers. Il voulait que je sois présente au sein de cette exposition qui retrace sa vie de créateur et m’a présenté Patrick Whitaker et Keir Malem, deux artistes anglais étonnants. Ils créent des statues en cuir et ont utilisé ma silhouette [Elle prend une pose de mannequin] pour sculpter ces huit mannequins nude inanimés. Pourquoi pas ?

“Moi, depuis l’enfance, j’ai décidé de vivre un conte de fée somptueux, sans jamais être vouée à la mélancolie.”

Selon vous, qui côtoyez Nicolas Ker, l’esprit rock a-t-il totalement disparu en 2020 ou peut-on encore être subversif en traversant hors des passages piétons et en prenant la place d’une personne âgée dans le métro ?

Nicolas n’a pas l’esprit rock, Nicolas est un punk. Un être moral qui ne serait jamais subversif avec les faibles et les gentils. Jamais il ne volerait la place d’une vieille dame dans le métro voyons ! [Rires] En revanche il serait partant pour d’autres subversions… bien plus dangereuses ou totalement border line. C’est une sorte d’Artaud moderne. Je vous rappelle qu’il est un prince cambodgien : son grand-père était le chef du protocole du roi Norodom Sihanouk et sa mère est tombée amoureuse du proviseur du lycée français. Toute sa famille a été exécutée, on a retrouvé leurs têtes dans des sacs plastique. Les bombes, les Khmers rouges… il s’en est sorti et a fait maths sup’ avant de faire du rock. Nicolas est un personnage romanesque archi traumatisé. Reconnaissez qu’il n’a rien d’un rockeur en carton-pâte qui se jette sur un canapé en cuir une canette de bière à la main pour faire genre.

À l’instar du romancier Philip K. Dick, Nicolas Ker est persuadé que la matière est une prison et que nous vivons dans un pénitencier, celui de notre propre corps. Faut-il se réjouir ou s’affoler de ce genre d’assertion ?

J’ai récemment découvert Philip K. Dick et figurez-vous que j’adore, je ne savais même pas que Blade Runner était de lui. Je crois, moi, que nous sommes prisonniers de notre mortalité.

Comptez-vous réitérer l’expérience de la tragédie musicale initiée par votre long-métrage Alien Crystal Palace ?

Oui, absolument. Nous sommes déjà en train de travailler sur un nouveau film dans la lignée de Barbe Bleue.

“J’aurai tout le temps de me droguer plus tard. De toute façon nous finirons tous à la morphine…”

Mais d’où toutes ces idées vous viennent-elles !

Il faut repousser les limites. Nous allons trop vite pour prendre le temps de nous poser des questions. Je suis moi même un animal de très grande vitesse vous savez. L’idée selon laquelle il faut avoir le temps, du temps, hors du temps, m’exaspère. Mais enfin, quel avenir voulons-nous ? Moi, depuis l’enfance, j’ai décidé de vivre un conte de fée somptueux, sans jamais être vouée à la mélancolie. Dans la vie, on prend énormément de coups, on tombe dans des gouffres mais une idée subsistera toujours : la volonté de mener sa vie comme on l’entend, et même d’en avoir mille au lieu d’une si on le souhaite. Promettez-moi de ne jamais être docile.

Qu’est ce qui vous a poussée à tourner un court-métrage dans lequel vous enfilez un costume de sirène pour ramasser les bouteilles vides au fond de l’océan ?

Nous sommes entourés de plastiques. De l’iPhone à la prothèse de hanche. Il ne s’agit pas de crier haro sur la matière alchimique par excellence mais sa production est tellement maîtrisée et son coût si peu élevé que les gens se permettent de jeter des objets n’importe où, sous prétexte qu’ils sont à usage unique. Nous n’aurions pas l’idée de jeter nos bijoux ou nos instruments de musique à la mer ! Depuis ma plus tendre enfance je m’efforce de sauver les animaux. Je fais partie de toutes sortes d’associations de protection de la nature. Je suis profondément écolo. Par ailleurs, j’aime beaucoup nager, j’adore l’eau. Et j’ai découvert avec effroi à quel point les fonds marins avaient changé ces dernières années, nécrosés par le plastique. Donc j’ai lancé un challenge: “Pick up the plastic” et sauvez une sirène, sauvez les océans ! Parce que je m’appelle Arielle et que je trouvais la métaphore très belle. Visiblement ce film fonctionne puisqu’il fait pleurer les enfants.

Êtes-vous du genre à foutre d’énormes torgnoles aux gosses qui jettent leurs Capri-Sun dans le caniveau ?

Non, car je ne suis pas pour la torgnole. [Rires] Mais je leur dis “Ah non ! On ne jette pas sa brique de jus dans le caniveau ! Tu vas tuer tous les poissons de l’océan !”Au bout des caniveaux il y a des canaux. Au bout des canaux il y a des rivières. Et les fleuves. Et tout finit dans les océans.

Le gouvernement a insisté pour que les gens restent confinés chez eux mais 70% des Français en ont profité pour s’entraîner au semi-marathon. Avons nous une chance d’éviter d’aggraver la catastrophe écologique que nous traversons avec des citoyens aussi indisciplinés ?

Je ne pense pas que les Français soient aussi indisciplinés que cela. Lorsque vous mettez le nez dehors, vous ne croisez pratiquement personne. Les gens sont assez merveilleux et plutôt sages.

Que dois-je répondre aux quinquagénaires qui me rabâchent qu’aujourd’hui, la culture du trash est pathétique et que c’était bien plus subversif avant, quand je n’étais même pas à l’état de projet?

J’ai aimé l’époque punk parce que j’aimais le concept de “No Future”. La vraie vie c’est maintenant, tout de suite, inutile de faire des plans sur la comète. Cela teintait l’existence d’une sorte de romantisme noir. J’aime Goethe, j’aime Novalis, Baudelaire, tous les Parnassiens, Verlaine, Rimbaud, Théophile Gautier… Le punk c’était ça : une subversion trash. On se peignait les cheveux n’importe comment, on se plantait des épingles à nourrice dans la joue. On s’en fout, il n’y a pas de futur. Une révolte spontanée esthétiquement très belle. J’aimais bien !

Vous semblez-être une fêtarde invétérée, une soirée digne de ce nom est-elle forcément orgiaque ?

Je ne suis pas du tout fêtarde. Je suis quelqu’un d’assez sage finalement. Je ne bois pas et je ne me drogue pas. Par contre je ne suis qu’entourée de gens qui prennent plein de choses. Moi, ce que j’aime, c’est danser. J’aurai tout le temps de me droguer plus tard. De toute façon nous finirons tous à la morphine, une sorte d’apothéose que nous n’aurons pas choisie.

Quelle est donc la soirée la plus folle que vous ayez vécue ?

L’expérience amoureuse.

Empire [Barclay/Mercury] d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker, sortie en juin 2020.

Arielle Dombasle dévoile son nouveau titre (CNEWS)

Dans La Matinale de CNEWS, Olivier Benkemoun présente “Just Come Back Alive”, le nouveau titre d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker.

“Un titre presque prémonitoire” en cette période de confinement due au COVID-19 :

Une chronique de “Just Come Back Alive”, le premier extrait du nouvel album d’Arielle Dombasle & Nicolas Ker (sortie prochainement), signée Olivier Benkemoun et diffusée ce matin sur CNEWS :

En ces temps de détresse collective, en ces temps dramatiques… Ce temps hors du temps, il faut le prendre comme une sorte de carême, de recueillement, qui nous permet aussi de lire les livres qu’on n’a jamais lus. Et puis moi, la musique qui prend une aussi grande place dans ma vie…
En ces temps d’apocalypse, ce titre composé par Nicolas Ker et que nous chantons ensemble “Just Come Back Alive”, “Juste, revenez vivants”…

Arielle Dombasle.

Arielle la sirène sauve les océans (Le Point)

Album. Dans Pauline à la plage, d’Éric Rohmer, la sculpturale Arielle Dombasle sortait de la mer et faisait tomber les hommes sur le sable. Elle n’avait plus qu’à les cueillir. Aujourd’hui, ce sont les sacs plastique, véritable plaie pour les océans, que la comédienne, réalisatrice et chanteuse ramasse. ” Moi qui aime tant nager, je me suis aperçue que les océans subissent une dégradation lamentable “, accuse-t-elle, révoltée par la pollution plastique. Elle s’est filmée en train de cueillir les détritus qui étouffent l’écosystème marin avant d’enfiler une queue de poisson (Arielle devient alors l’Ariel de La Petite Sirène ) et de rejoindre quelques amies ensorceleuses au fond des mers. On la voit chanter We Bleed For The Ocean (” Nous saignons pour l’océan “), puis périr étouffée avec de la cellophane, comme tant de tortues actuellement. ” De l’océan Indien à la Méditerranée, de l’Atlantique au Pacifique, des sources aux lacs, des rivières aux fleuves… Où que je sois, je sauve une sirène, je ramasse le plastique “, lance-t-elle. Le clip de sa chanson annonce sa campagne de collecte de plastique, #JeSauveUneSirène, ainsi que la sortie, fin avril, de son nouvel album, Empire , écrit et composé avec Nicolas Ker, le sombre rockeur de Poni Hoax, sa nouvelle âme sœur musicale, avec qui elle avait interprété un titre sur le toit du Point Pop

” Empire d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker (le 24 avril chez Barclay/Mercury).

Arielle Dombasle dans L’instant de Luxe

Arielle Dombasle sur le plateau de l'émission L'Instant de Luxe

Ce lundi 2 mars, Arielle Dombasle était l’invitée de Jordan de Luxe dans Linstant de Luxe sur Non Stop People.

Découvrez « Just Come Back Alive » le premier extrait d’Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle & Nicolas Ker (sortie le 19 juin 2020) :

“Just Come Back Alive” le premier single extrait d’Empire !

Arielle Dombasle et Nicolas Ker signent leur grand retour avec “Just Come Back Alive”, le premier single extrait de leur nouvel album EMPIRE !

Après l’océanique La Rivière Atlantique (2016), Arielle Dombasle et Nicolas Ker poursuivent leur épopée rock sur un nouvel album à deux voix, EMPIRE, à paraître le 19 juin prochain. « Just Come Back Alive » est le premier single extrait de l’album. Une échappée résolument pop-rock écrite et composée par Nicolas Ker, où le duo perpétue l’aventure musicale à deux, à la fois sensuelle, poétique et débridée.
Avec ce premier titre, ils nous emmènent vers leur EMPIRE rêvé…

Découvrez « Just Come Back Alive » le premier single extrait d’EMPIRE (Barclay-Mercury), le nouvel album d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker (sortie le 19 juin) :

https://arielledombasle.lnk.to/ArielleDombasle_JustComeBackAlive

Arielle Dombasle : “Toute mon enfance, je l’ai passée dans la peur” (Le JDD)

Cette année, les femmes sont à l’honneur à Gérardmer. A commencer par le jury de la 27e édition du Festival International du Film Fantastique présidé par Asia Argento et comptant dans ses rangs Alice Winocour et Arielle Dombasle. Cette dernière a accepté de confier ses peurs les plus intimes, en toute décontraction.

Entretenez-vous une passion pour le cinéma fantastique?
Absolument. J’ai baigné dedans toute ma vie. Vous savez, je viens du Mexique, où on fête les morts selon une tradition très particulière. J’ai grandi avec une figure importante dans mon entourage : l’écrivain Ray Bradbury, spécialisé dans l’anticipation, qui a entretenu soixante ans d’amitié avec ma grand-mère, Man’ha Garreau-Dombasle, diplomate et poétesse qui a connu les personnalités les plus intéressantes et merveilleuses du siècle dernier. Alors j’ai naturellement choisi le genre pour m’exprimer comme réalisatrice dans Alien Crystal Palace (2019). Un film né d’une rencontre musicale et d’un carrefour de goûts communs avec le chanteur Nicolas Ker, avec qui j’ai coécrit le scénario. Nos auteurs privilégiés sont H.P. Lovecraft, Edgar Allan Poe, Ann Radcliffe, Mary Shelley, Lord Byron. Nous partageons la même fascination pour les vampires et l’iconographie gothique. Ensemble, on a aussi composé un album, La Rivière Atlantique, inspiré du rock sombre et sanglant de Marilyn Manson et The Cure.

De quoi avez-vous peur?
Au cinéma, je sursaute à la vue d’un monstre! Je frissonne très facilement. Au Mexique, je vivais dans un univers de grande étrangeté. Toute mon enfance, je l’ai passée dans la peur. A Mexico City, il y avait la violence mais aussi les volcans de Paricutin et Iztaccíhuatl. Chaque matin, j’ouvrais mes rideaux rouges et je craignais qu’ils se déchaînent. Parce que de la fumée sortait des cheminées en permanence. Mon père était un très grand collectionneur d’art précolombien donc j’habitais dans une maison avec des représentations de dieux grimaçants un peu partout, qui me terrifiaient. Ils possédaient une dimension surnaturelle. Une grande partie est allée au musée de l’anthropologie. J’ai fait beaucoup de fouilles avec mon père. On se serait cru dans A la poursuite du diamant vert (1984) de Robert Zemeckis! J’entrais dans des tombes mayas qui me glaçaient le sang. Soudain, une civilisation entière avait disparu. Je percevais clairement la présence des défunts.

Les femmes osent toujours plus que les hommes. On doit franchir de tels obstacles et surmonter de tels préjugés

Que pensez-vous de la situation des femmes aujourd’hui?
Elles osent toujours plus que les hommes. On doit franchir de tels obstacles et surmonter de tels préjugés. Un parcours du combattant! Elles sont des héroïnes dans ce monde si macho du cinéma. Je suis le principe de Jean-Luc Godard, de la Nouvelle Vague et d’Andy Warhol : je fonce! Je tourne pour pas cher. C’est le régime de la débrouille et de l’invention. Car rester dix ans comme beaucoup de mes consœurs avec un script sous le bras, ça vous use, ça vous déchire. C’est insupportable. En travaillant sans arrêt, on s’en sort. Le succès des femmes me réjouit. Quand Marguerite Yourcenar est entrée à l’Académie française, j’ai ressenti une exaltation extraordinaire. De même quand Jane Campion a décroché la Palme d’or pour La Leçon de Piano. Ida Lupino était si seule dans les années 1950 à Hollywood… J’ai toujours été une artiste indépendante et affirmée. Je salue tous les progrès survenus depuis MeToo. Mais je déplore la désérotisation de notre époque, cela me désole et me rend triste. On subit l’influence de l’Amérique. J’ai lu qu’ils évitaient de regarder les gens dans les yeux maintenant. On atteint des sommets d’imbécillité.

Quel est votre pire cauchemar?
Un immense tsunami emporte toutes les personnes que j’aime et quand ce mur de jade s’apprête à m’écrabouiller je suis engluée dans des sables. Impossible de m’échapper!

Alien Crystal Palace, un film réalisé par Arielle Dombasle, avec Asia Argento, Michel Fau et Nicolas Ker.
Sortie en DVD le 31 mai 2020.

Arielle Dombasle : “J’aime les chemins qui bifurquent” (L’Est Républicain)

Membre du jury des longs-métrages au festival de Gérardmer, l’emblématique Arielle Dombasle est comme un poisson dans l’eau. La comédienne et réalisatrice, en quête de frissons, n’a pas peur du marathon cinéphile qui l’attend.

Alien Crystal Palace, réalisé par Arielle Dombasle, sera projeté dans le cadre de la nuit décalée du Festival Gérardmer à l’Espace Lac le samedi 1 février 2020 à 22h30.

Arielle Dombasle dans Les Stars Chantent pour la Planète

Dans le cadre de la Green Week, Arielle Dombasle était l’invitée de l’émission “Les Stars Chantent pour la Planète” sur W9.

Après avoir interprété “What a Wonderful World”, Arielle Dombasle a présenté son challenge #JeSauveUneSirène et dévoilé le titre “Le Chant des Sirènes (We Bleed for the Ocean)” sur la scène du Palais des Congrès à Paris.

What a Wonderful World (Les Stars Chantent pour la Planète) (28 janvier 2020) :

Le Chant des Sirènes (We Bleed for the Ocean) (Les Stars Chantent pour la Planète) (28 janvier 2020) :

L’indifférence et l’accumulation des matières rejetées négligemment étouffe toute la biodiversité et l’écosystème des océans.

Faites un geste simple : ramassez le plastique, pick up the plastic !
Et postez votre geste en héros moderne qui sauve la planète ! #JeSauveUneSirène

Découvrez l’hymne à la beauté du monde menacée comme jamais, “Le Chant des sirènes (We Bleed for the Ocean)”.
Titre disponible déjà disponible !

https://arielledombasle.lnk.to/LeChantDesSirenes

Arielle Dombasle dans On n’est pas à l’abri d’faire une bonne émission ! (France Bleu)

Ce midi, Arielle Dombasle était l’invitée d’Arnold Derek dans “On n’est pas à l’abri d’faire une bonne émission !” sur France Bleu.

A l’occasion de la sortie du titre “Le Chant des Sirènes (We Bleed for the Ocean)” et du lancement de la campagne #JeSauveUneSirène, Arielle Dombalse s’est confiée sur son engagement et ses projets au micro de France Bleu.

Une émission à ré-écouter en intégralité en cliquant ici !

Découvrez l’hymne à la beauté du monde menacée comme jamais, “Le Chant des sirènes (We Bleed for the Ocean)”.

https://arielledombasle.lnk.to/LeChantDesSirenes

Découvrez le titre “Le Chant des Sirènes (We Bleed for the Ocean)”…

Le Chant des Sirènes (We Bleed for the Ocean)”. Hymne à la beauté du monde menacée comme jamais…

L’indifférence et l’accumulation des matières rejetées négligemment étouffe toute la biodiversité et l’écosystème des océans.

Faites un geste simple : ramassez le plastique, pick up the plastic !
Et postez votre geste en héros moderne qui sauve la planète ! #JeSauveUneSirène

Découvrez l’hymne à la beauté du monde menacée comme jamais, “Le Chant des sirènes (We Bleed for the Ocean)”.
Titre disponible dès aujourd’hui !

https://arielledombasle.lnk.to/LeChantDesSirenes

Arielle Dombasle lance le challenge #PickUpThePlastic !

Arielle Dombasle s’engage…
“De l’océan Indien à la Méditerranée, de l’Atlantique au Pacifique, des sources aux lacs, des rivières aux fleuves…
Où que je sois, #JeSauveUneSirène, je ramasse le plastique. #PickUpThePlastic !”

Pour aller plus loin : www.jagispourlanature.org
Avec le soutien de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme

Save the mermaids : pick up the plastic !
Sauvons les sirènes, leur royaume disparaît.

Une réflexion en forme de fable, à la fois écologique et onirique, sur l’usage du plastique et ses dangers.

J’ai toujours aimé nager. L’océan, la mer, les cours d’eau restent des sources de beauté éternelle, dont la contemplation est pour moi un plaisir souverain.

Malheureusement, cette beauté s’altère. Au cours des années, les endroits les plus purs, les écosystèmes les plus harmonieux, les eaux les plus cristallines, subissent une dégradation tragique, envahis par des détritus toujours plus abondants, à commencer par les déchets en matière plastique.

Cet état de choses me choque, me révolte.

Un jour donc, je me suis décidée à ramasser, à ma mesure, ce plastique si présent, échoué sur les plages et sous l’eau.

Je me suis dit : « C’est toujours mieux que rien ».

Mais cela ne suffit évidemment pas. Car, bien entendu, il faudrait que chacun d’entre nous en prenne conscience. C’est pour cela que j’ai choisi le chemin de la fable pour essayer d’éveiller les consciences.La figure de la sirène a toujours cristallisé les imaginaires autour du mystère et de la beauté des océans.

Montrant les sirènes en prise avec le nouveau mal contemporain, le plastique, ce film me semble accéder aux métaphores les plus ancrées dans notre imaginaire. Il nous montre la résistance conjointe des sirènes et des créatures aquatiques en lutte contre ce fléau contemporain : le plastique.

Pour autant, le plastique en soi ne me déplaît pas. Il serait vain d’imaginer un monde sans plastique. Il est intrinsèquement lié à toutes les modern technologies (lunettes, téléphones, ordinateurs, matière première pour : l’industrie pharmaceutique, médicale, cosmétique, aéronautique, automobile…). Issue de l’industrie pétrochimique, voilà une matière alchimique par excellence : malléable, transparente,prenant toutes les formes, toutes les forces. C’est une matière à la fois bénéfique et maléfique. Bénéfique car elle tient un rôle majeur dans l’esthétique et la pratique du monde moderne. Maléfique parce qu’elle est méprisée, car peu chère, puis jetée négligemment.

Rien ne me tient plus à cœur aujourd’hui que de contribuer à ma manière au sauvetage de notre planète,de nos rivières et océans.

A ma mesure, avec ma sensibilité et mon propre style, j’essaie par ce film Pick up the Plastic ! de toucher l’imaginaire de tous, d’émouvoir et d’éveiller ainsi les consciences.

Arielle Dombasle.

Alien Crystal Palace en exclusivité sur Canal + Cinéma

Alien Crystal Palace, le film culte réalisé par Arielle Dombasle sera diffusé en exclusivité sur Canal + Cinéma dans sa version non-censurée le jeudi 19 décembre 2019 à 00h50 !

Un savant manipulateur d’âmes tente de recréer le couple idéal selon le mythe d’Aristophane, celui de l’androgyne cherchant inlassablement sa part manquante, l’amour parfait. Il a repéré de nouveaux sujets pour son expérience : Dolorès Rivers, romantique cinéaste underground, et son miroir inversé, Nicolas Atlante, chanteur de rock fou et vénéneux.
Le magnétisme opère, le diable s’en mêle, les crimes se succèdent…

Dates de diffusion :
– Jeudi 19 décembre 2019 à 00h50
– Vendredi 24 janvier 2020 à 00h05

Alien Crystal Palace est également disponible en VOD sur Canal VOD.

Le questionnaire “Déshabillez-moi” d’Arielle Dombasle (Je Suis Musique)

Parce que le petit monde de la Musique et celui de la Mode font souvent bon ménage, JSM propose à une chanteuse d’ouvrir son vestiaire imaginaire et de se déshabiller (un peu…), en paroles et musique ! Véritable créature aux allures de sirène scintillante et envoûtante, comme venue d’une autre galaxie, la délicieuse et fantasque Arielle Dombasle ne pouvait que croiser le chemin artistique de Pierre et Gilles. Alors qu’elle prépare un nouvel album avec Nicolas Ker, annoncé début 2020, elle a accepté pour JSM de se livrer à un strip tease musical avec « extase », humour et fantaisie, en témoignage de son amitié et de son admiration pour le talentueux duo d’artistes…  

1 – si vous deviez reprendre “Déshabillez moi”, ce serait plutôt à la manière suggestive de Juliette Gréco ou plus frontale de Mylène Farmer ?

 Frontal Crazy Horse

2 – quelle est votre tenue de ville préférée ?

Mes nuisettes la nuit

3 – comment étiez-vous habillée pour votre première télé ? 

En première communiante

4 – quel est le costume dans lequel vous vous sentez le plus à l’aise sur scène ?

Avec une croix autour du cou 

5 – choisissez-vous celui de vos musiciens / choristes / danseurs ?

Oui, d’une certaine manière : quand c’est gothique, on y va tous, et quand c’est Pop ou Rock, aussi.  

6 – quelle la pièce de votre vestiaire préférée ?

Mes dessous chics 

7 – celle que vous regrettez d’avoir achetée ?

Mes dessous chocs

8  – celle que vous mettez dans votre valise en premier et dont vous ne vous séparez jamais, en tournée ou en voyage ? 

Mes dessous chics et chocs

9 – votre couleur de vêtements préférée ? Celle que vous détestez ? 

Ma préférée transparent, et celle que je déteste transparent

10 – êtes-vous superstitieuse au point de ne jamais porter de vert sur scène ?

Non j’adore les émeraudes et la salade 

11 – le 31 décembre, êtes-vous plutôt “La petite robe noire” (Juliette) ou “Mon truc en plumes” (Zizi Jeanmaire) ?

Je suis l’ange de la visitation 

12 – pour un week-end en Normandie, plutôt “Pull Marine” (Isabelle Adjani) ou “Le pull-over blanc” (Graziela de Michele) ?

Le manteau couleur de nuit

13 – de toutes les matières, “C’est la ouate” (Caroline Loeb) que vous préfèrez ?

Le zefir

14 – sur scène, êtes-vous plutôt “La fille avec des baskets” (Michel Delpech) ou “Les talons hauts” (Robert Charlebois) ?

Je suis plutôt sur un piédestal 

15 – dans une boutique vintage, vous craqueriez davantage pour le fourreau lamé 70’s de Dalida ou la mini-jupe vinyle 80’s de Lio? 

Pour les collants d’Edie Sedgwick

16 – dans votre imaginaire, une chanteuse populaire, se doit-elle d’avoir plutôt les cheveux longs ou courts ?

Longs comme Melisandre 

17 – à choisir, opteriez-vous pour la coupe Mireille Mathieu ou celle Brigitte Fontaine ? 

Mireille Fontaine 

18 – votre marque ou votre styliste préféré ?

L’élégance 

19 – si vous ne deviez porter qu’un seul bijou, ce serait… ?

Le bijou indiscret 

20 – le parfum des parfums, c’est …?

Le mien, le secret d’Arielle 

21 – vous arrive-t-il de sortir sans “Maquillage” (Corine) ? En quelles circonstances ? 

Oui, sous l’eau 

22 – selon vous, porter un tatouage, c’est afficher sa “Rock’n’Roll Attitude” (Johnny Hallyday) ou sa “Philosophie” (Amel Bent) ?

The illustrated man or nothing 

23 – la faute de goût impardonnable ?

La méchanceté 

24 – l’artiste masculin le plus stylé ?

Nicolas Ker

25 – l’artiste féminine la plus stylée ?

Arielle 

26 – Si vous deviez choisir une reprise, ce serait plutôt “J’veux du cuir” (Alain Souchon) ou “Les dessous chics” (Jane Birkin) ? 

« J’veux des sushis » de Jane Souchon 

Question subsidiaire :

 – poseriez-vous nue pour une affiche de concert ou une pochette d’album comme Polnareff ?  

Je l’ai déjà fait pour Peta (n.d.l.r : et aussi « Extase » avec Pierre et Gilles).   

La boucle est bouclée, merci beaucoup et à bientôt !
Réalisé par Eric Chemouny

Photos : Pierre & Gilles (DR) / Charlélie Marangé (DR)

Arielle Dombasle dans 300 Chœurs Chantent les Plus Grands Airs Classiques

Vendredi dernier Arielle Dombasle répondait à l’invitation de Vincent Niclo dans l’émission “300 Choeurs Chantent les Plus Grands Airs Classique” diffusé sur France 3.

L’occasion pour Arielle Dombasle d’interpréter “Odysseus” (Sarabande) de George Frideric Handel. Un titre extrait de son album Liberta.

Arielle Dombasle, Mareva Galanter & Inna Modja reprennent “Wannabe” des Spice Girls

Aujourd’hui sort l’album Back dans les Bacs où Arielle Dombasle, Mareva Galanter et Inna Modja reprennent “Wannabe” des Spice Girls.

Back dans les Bacs est une occasion rêvée de découvrir ou redécouvrir les plus grands tubes des années 90 interprétés par des artistes francophones tels que Shy’m, Cœur de Pirate, Madame Monsieur ou encore le trio Arielle Dombasle, Mareva Galanter & Inna Modja !

Back dans les Backs, un album déjà disponible !

Arielle Dombasle alerte sur la disparition des animaux marins (Le HuffPost)

L’actrice et chanteuse au timbre reconnaissable a prêté sa voix pour sensibiliser aux effets de la pollution et du réchauffement climatique sur la faune sous-marine.

Toutes les voix comptent pour alerter sur la destruction de la biodiversité. Et Arielle Dombasle a décidé de prêter la sienne pour défendre les animaux marins. 

Sur Instagram, l’actrice a publié vendredi 27 septembre une vidéo d’elle à l’Aquarium de Paris, où, lunettes noires sur le nez, avec une musique d’ambiance et images des créatures marines en fond, elle se lance dans un bref discours – en anglais- sur la beauté des créatures vivant “20.000 lieues sous les mers”. 

“Les créatures les plus mystérieuses des profondeurs de l’océan”, commence Arielle Dombasle alors que défilent des images des poissons, murènes et méduses à l’allure intrigante. “La plupart d’entre eux sont en train de disparaître dans tous les coins du monde. Le réchauffement climatique et la pollution… Quelque chose doit être fait. Ne détruisons pas les mystères et la beauté de notre planète bien-aimée”, conclue-t-elle.

Au-delà des répercussions du réchauffement climatique, la pollution générée par les déchets plastiques est l’une des plus dangereuses pour l’écosystème marin. Selon des prévisions alarmantes de WWF publiées en 2019, la quantité de plastiques rejetés dans l’océan pourrait doubler d’ici 2030 pour atteindre les 300 millions de tonnes. 

Le dimanche d’Arielle Dombasle (JDD)

Le jour du Seigneur, la comédienne et chanteuse Arielle Dombasle reste très marquée par la foi mais préfère se recueillir seule.

Replay – Les Grosses Têtes jouent le jeu sur France 2

Entouré d’une équipe de pensionnaires plus délurés les uns que les autres, Laurent Ruquier présente un cocktail de blagues, de jeux de mots dont il a le secret, de curieuses devinettes et de culture générale. Fous rires, délires et bonne humeur sont au programme de ce rendez-vous indétrônable du rire à la française inaugurée à la radio par Philippe Bouvard en 1977. A l’issue de cette émission placée sous le signe de la dérision, les téléspectateurs ont en outre la possibilité de gagner des voyages.

Une émission à revoir en intégralité en cliquant ici.