Arielle Dombasle à la 20ème Nuit des Chœurs les 30 & 31 août

Magie du lyrique – Du grand écran à la scène, il n’y a qu’un pas ! C’est ce qu’Arielle Dombasle démontre avec brio depuis près de 20 ans à travers des projets musicaux aussi éclectiques que surprenants. La soprane française collectionne autant de prix prestigieux que de collaborations inattendues avec des artistes tels que Philippe Katerine ou Era. Accompagnée des solistes lyriques de Paris, cette artiste énigmatique envoûtera les ruines de l’abbaye par un répertoire classico-lyrique dont elle a le secret dans le cadre de la 20ème Nuit des Chœurs en Belgique les 30 et 31 août prochains.

Informations & réservations:

http://www.nuitdeschoeurs.be/accueil/#reservation

Arielle Dombasle dans Clair Obscur (France Ô)

Née dans le Connecticut, Arielle Dombasle a grandi au Mexique. De son enfance nomade, elle a conservé une culture éclectique. Aussi bien chanteuse qu’actrice et réalisatrice, elle a imposé son style au cinéma, à la télévision et sur les planches. En compagnie de Sébastien Folin, elle évoque les grandes étapes de sa carrière dans Clair Obscur.

Arielle Dombasle at The Tabernacle on June 25th (ViewZine)

Parisian creative polymath Arielle Dombasle will be in concert in London with Nicolas Ker for the first time in London at The Tabernacle on Tuesday 25 June in collaboration with The Hexagon Society. The duo will be performing oeneric English album La Rivière Atlantique reminiscent of the darkly intimate tones of PJ Harvey and Nick Cave.

Arielle Dombasle is a Franco-American actress, singer, model and director renowned for her roles in movies by Nouvelle Vague director Eric Rohmer, Tess by Roman Polanski and in the TV series Miami Vice. Since 2010 she has released ten albums, her third Amor Amor going platinum. Dombasle directed her first film Chassé-Croisé at the age of 20 before going on to make French classics Les Pyramides Bleues and Opium. Musician Nicolas Ker is also the frontman of French electronic group Poni Hoax. She is the wife of eminent French philosopher Bernard-Henri Lévy.

You and Nicolas Ker be performing together in London for the first time, how would you compare French and British culture? What British musicians do you enjoy?

I do not compare countries. I love British artists in the arts, in music, painting and performing arts as much as French ones. For me, loving Purcell, Haendel, Dowland, Bowie, The Cure, Joy Division and Serge Gainsbourg is something that goes beyond the Channel. They share the same passion and the same drive.

What was the inspiration behind the English album La Rivière Atlantique that you will be performing at The Tabernacle?

The inspiration behind La Rivière Atlantique is a revival of the Velvet Underground that Nicolas Ker and I both love, Lou Reed, John Cale and Sterling Morrison. Nicolas Ker’s voice is often compared to that of Leonard Cohen or David Bowie. Our concert is a live happening with our band, Empire. They all come from the Conservatoire de Musique. Our drummer, Mark Kerr, even received a Victoire de la Musique in 2019.

Your voices have been compared to the intimate tones of PJ Harvey and Nick Cave, who inspires you creatively?

PJ Harvey and Nick Cave precisely! Kylie Minogue and Nick Cave as well.

Your surreal feature film Alien Crystal Palace released last year was a visual chef d’oeuvre inspired by the likes of David Bowie and David Lynch. How did this project come about?

It is a tribute to Gothic and Fantasy films. Our biggest inspiration was Dario Argento along with Stanley Kubrick and David Lynch. We were lucky enough to be involved with these wonderful directors.

Are visuals an important part of your musical performances?

Yes, indeed! At our concerts at the Salo, Le Grand Palais, Le Café de la Danse or La Cigale, there has always been a mix of daring visual as I’ve been making videos for years. Then again, like in Andy Warhol’s pop era, there’s a mix of film, performing arts and music.

How did you both meet? Will you be collaborating on any other projects together?

Nicolas Ker and I met back in 2014 at the Cirque d’Hiver, in Paris, with the American Cabaret New Burlesque dancers that were actually filmed by Amalric in his movie On Tour. We connected at once and he started writing La Rivière Atlantique. We are currently working on our second album together, it’s called Empire.

What’s your creative process? How does this process differ when working on different projects?

We spend many hours with our band in dark and underground studios full of excitement. Long hours of pure music infusing and inspiring our videos.

What will you be doing while you are in London?

I will be performing, acting, singing, dancing and taking many selfies as I’m always asked to!

The Tabernacle

34-35 Powis Square

Notting Hill

London W11 2AY

Tuesday 25 June, 8pm

Closest tube station: Notting Hill Gate

Tickets: £15 standing, £30 sitting

IMAGE: Arielle Dombasle & Nicolas Ker by Charlélie Marangé.

Arielle Dombasle en concert avec Nicolas Ker à Londres (Ici Londres)

À l’occasion de la sortie de La Rivière Atlantique, album écrit par Nicolas Ker pour Arielle Dombasle, le duo rock vient faire découvrir sa collaboration au public londonien. On a rencontré Arielle Dombasle qui s’est confiée à nous, en toute simplicité. 

On ne vous connaissait pas si rock, Arielle…

C’est vrai ! (rire) Je viens vraiment du classique. Le conservatoire de musique Bellini, Puccini, Bach et le Blues bien sûr…J’ai fait des albums qui ont été très aimés…Cela génère une présence sur scène, c’est ce que je préfère mais je fais beaucoup de choses… Je suis assez incernable !

Comment avez-vous rencontré Nicolas Ker ?

La rivière atlantique, c’est un album, une rencontre au Cirque d’hiver autour de danseuses burlesques américaines qui voulaient être accompagnées par Poni Hoax (le groupe de Nicolas Ker) et c’est comme cela que j’ai rencontré Nicolas…Et j’ai tout de suite été subjuguée par sa voix et c’est le meilleur groupe de rock en France.

Il a tout de suite commencé à écrire pour moi. On a été produit par la Pan European, qui produit ce qui a de plus pointu dans l’underground français. Et voilà, ça a donné La Rivière atlantique. Un album Rock et gothique !

Travailler avec Nicolas, c’était comme un retour à l’adolescence. Il m’a fait connaître les Stooges, tout le début des Pink Floyd et tout ce rock des années 80 underground et notamment ce qui a été notre inspiration commune : le Velvet Underground. 

Et puis il y a Nick Cave, on nous a dit souvent que les balades de l’album ressemblaient un peu au duo Kylie Minogue/Nick Cave de Murder Ballads

Vous êtes à nouveau muse. Après avoir été celle de Rhomer, de Ruiz, de Philippe Katrine…

C’est la position rêvée de l’artiste. Il y a des choses que j’initie et d’autres que je refuse. Je ne fais pas les choses pour être plus riche ou plus notorious ! Jamais !

Vous marchez à la passion ?

Oui ! Justement mes agents me disent toujours : « Mais Arielle vous éblouissez ! On ne sait pas comment vous attrapez ! Faites plutôt cette série qui sera bien pour vous. » Et je ne les écoute pas !

Vous ne suivez que votre instinct ?

Oui ! Et c’est comme tous les instincts, ils sont dogmatiques et paradoxaux. 

Être une muse en 2019, quand le mouvement #metoo remet en question la place de la femme. Ça se passe comment ? 

J’ai toujours eu la même position qui est être femme objet et femme sujet, à la fois. Cela dépend des moments. Je crois que d’abord que l’univers de la sensualité est un univers d’abîme, de gouffre de violence et d’inconnu et que c’est difficilement conciliable avec du raisonnement.

En revanche, la femme sujet, que je suis, est très féministe. J’adore les femmes, je fais beaucoup de choses pour les femmes, je crois aux femmes, je suis du côté des femmes et j’aime les incarnations féminines et ne pas lâcher ce que nos mères et grands-mères ont obtenu sur tous les points de vue et ça, je suis intraitable là-dessus. 

J’ai beaucoup souffert de mon physique de poupée Barbie pendant 25 ans et d’être réduite à une apparence. Quand à l’âge de 22 ans j’ai réalisé mon premier film, j’étais entourée de gros bras, rouleurs de mécanique mais j’ai tenu bon avec mes forces pour réaliser mon projet. Les forces des femmes sont des forces secrètes, indomptables et réelles.

Pour revenir à votre concert. À quoi doit-on s’attendre ?

Alors, vous devez vous attendre à un rock très harmonieux. À des projections aussi faites avec des images que j’ai réalisées. Pour moi, me produire à Londres c’est le cherry on the cake ! Londres est à la fois si près de Paris et si loin…Et l’idée de ce Londres très international, c’est excitant ! 

Vous avez des endroits préférés de Londres ?

Je connais très peu Londres mais je suis allée à la National Gallery hier. Je vais surtout dans les galeries d’art et dans les librairies. Ma galerie d’art préférée c’est celle de Thaddeus Ropac qui joue d’ailleurs dans mon film, et la librairie Taschen, je trouve toujours des choses qui m’intéressent ! 

Arielle Dombasle & Nicolas Ker en concert au Tabernacle à Londres le 25 juin !

Réservations ici. 

“Salauds de pauvres” : Arielle Dombasle et Albert Delpy politiquement incorrects

Arielle Dombasle et Albert Delpy sont à l’affiche Salauds de pauvres, un film choral sur les inégalités sociales. Les deux comédiens sont les invités de Stéphane Bern le 05 juin 2019.

Initié par Frédéric Marboeuf, Salauds de pauvres est un film à sketches ! Il a été réalisé par 12 réalisateurs et scénaristes. L’équipe de tournage réunit une cinquantaine de comédiens, 7 chefs opérateurs, 5 ingénieurs du son, 4 monteurs et presque 250 techniciens. 

Au total, ce sont 12 histoires imaginées autour du fléau de la pauvreté. Au casting de ce long métrage : Arielle Dombasle, Zabou Breitman, Christophe Alévêque, Albert Delpy, François Rollin ou encore Virginie Lemoine. Salauds de pauvres sort ce mercredi au cinéma.

Miroir ou projection, Salauds de pauvres s’amuse de faits de tous les jours et ne raconte pas une histoire, mais des histoires. À travers ces histoires courtes et amères, sont dévoilées toutes les fissures du genre humain, qui, dans un mouvement de mondialisation et de néolibéralisme de plus en plus affirmé, peuvent amener l’homme ordinaire à être un monstre de lâcheté, de cruauté, d’indifférence ou d’hypocrisie. Salauds de pauvres sous un angle décalé, retranscrit la réalité de façon provocante ou non, toujours avec la même ambition : faire réagir.

Salauds de pauvres, actuellement au cinéma :

Arielle Dombasle & Nicolas Ker dans Sooo Pop

Cléa Vincent reçoit Arielle Dombasle et Nicolas Ker pour le dernier numéro de la saison de Sooo Pop !

A l’aube de l’enregistrement de leur nouvel album Empire, Arielle Dombasle et Nicolas Ker ont interprété “Carthagena” extrait de leur album La Rivière Atlantique.

Arielle Dombasle et Nicolas Ker seront en concert exceptionnel à Londres le 25 juin 2019 au Tabernacle.

Informations & réservations : cliquez ici

Arielle Dombasle & Nicolas Ker live in London

Arielle Dombasle and Nicolas Ker, a Parisian electro-rock duo, are in concert in London at the Tabernacle on June 25th.

Arielle Dombasle and Nicolas Ker, a Parisian electro-rock duo, are in concert in London at the Tabernacle on June 25th.

Arielle Dombasle is a French and American actress, producer and singer. She sings on the themes composed by French and Cambodian musician Nicolas Ker. Their English album, La Rivière Atlantique, is a romantic and oneiric tribute to the liners which used to travel the seas and has been lauded by Technikart as «the most exciting musical adventure of the year ».

Place: The Tabernacle
Address: 34-35 Powis Square, Notting Hill, London W11 2AY
Date: 25 June at 8pm
Booking: https://bit.ly/2VqE0Ed

Arielle Dombasle : “J’aime les artistes polymorphes” (L’Éventail)

Ses parents collectionnaient, son grand-père diplomate peignait, tandis que sa grand-mère soutenait d’innombrables artistes. Personnalité aux mille et un talents, Arielle Dombasle s’avère être une esthète des plus complètes. Rencontre.

Proverbiale Arielle Dombasle (France Inter)

Artiste aux facettes multiples, comédienne, chanteuse, réalisatrice, performeuse, personnage à elle toute seule, elle n’a pas fini de vous dérouter et de vous éblouir. Arielle Dombasle est l’invitée d’Augustin Trapenard dans Boomerang sur France Inter !

Son film Alien Crystal Palace a ébloui ce début d’année ! Après le très remarqué La rivière Atlantique elle est actuellement en préparation d’un nouvel album avec Nicolas Ker. 

On parle d’amour, d’Eric Rohmer, de végétarisme, d’église, de mère et de tremblements de terre avec Arielle Dombasle. 

Accompagnée par Philippe Eveno à la guitare, Arielle Dombasle a interprété le grand classique de Judy Garland “Cry me a river”…

 

 

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=601bCDnftJ4&w=560&h=315]

 

 

Une émission à ré-écouter ci-dessous :

Arielle Dombasle présente Alien Crystal Palace à Rouen (Paris Normandie)

Hier soir, Arielle Dombasle et Nicolas Ker présentaient le film Alien Crystal Palace à Rouen. Paris Normandie a interviewé la réalisatrice, Arielle Dombasle, quelques jours avant sa venue.

Arielle Dombasle par Dirck Lambrechts

Elle se dit singulière et ne s’en soucie guère. Arielle Dombasle le prouve encore en signant son quatrième film, un ovni au joli nom de Alien Crystal Palace. Au menu : ésotérisme, érotisme et meurtres… Ce jeudi 21 mars, à 20 h, l’artiste est attendue avec le comédien et musicien Nicolas Ker, ce complice avec lequel la chanteuse a travaillé son dernier album, La Rivière Atlantique. Rencontre.

Présenter son film, c’est le côté rock du cinéma ?

Arielle Dombasle : « Ce qui est merveilleux, c’est d’accompagner les objets qui sont comme des enfants fragiles. Et c’est toujours enthousiasmant d’aller à la rencontre du public. »

Vous êtes une artiste complète : danseuse, chanteuse, actrice, scénariste, cinéaste. Y a-t-il un art que vous préférez ?

« Non, en réalité, pour moi, tous les arts communiquent entre eux. Le fait d’avoir fait le Conservatoire de Paris, d’avoir joué sur de nombreuses scènes, d’avoir tourné dans de nombreux films, tout cet apprentissage m’a donné les armes pour pouvoir diriger un film comme Alien Crystal Palace avec virtuosité. Ce film me donne l’occasion de les utiliser tous. Même la musique puisque la bande originale est tirée de mon dernier album. »

Le film parle d’un savant, manipulateur d’âmes, imprégné d’ésotérisme, qui cherche à recréer le couple idéal. Sur le papier, c’est très sérieux, et à l’écran, c’est plutôt drôle…

« Ah oui, c’est de l’hyperréalisme fantasmagorique. On me dit beaucoup que c’est un film adolescent. D’ailleurs à Caen, j’avais un public très jeune, alors là, ça a été l’émeute. Je crois que les gens à qui ce film plaît, sont ceux qui aiment l’aventure, le fantastique, les thrillers, la science-fiction et l’esthétique à la Marvel… »

Un Marvel avec un budget beaucoup plus modeste.

« Oui, c’est pour ça qu’il faut être extraordinairement inventif. C’est très compliqué de faire un film à l’esthétique affirmée. Alien Crystal Palaceest un film de genre et c’est plus difficile à faire car on n’est pas dans le conformisme de la bonne petite comédie. On est ailleurs. Vous savez, mes grands maîtres sont Buñuel, Tarkovski, Lynch, Cronenberg… »

Et vous vous êtes entourée d’artistes au parcours atypique.

« Oui des comédiens polymorphes, comme Michel Fau, Asia Argento et évidemment Nicolas Ker qui pour moi, est le dernier des rockeurs encore vivants. »

Dans le film, Nicolas Ker a un côté Gainsbourg…

« Dans le film et au naturel… On le lui dit souvent, il a le flegme et le dandysme de Gainsbourg, et le génie du compositeur. »

 

Jeudi 21 mars, à 20 h, à l’Omnia, rue de la République, rencontre avec la comédienne et réalisatrice Arielle Dombasle et le comédien Nicolas Ker autour du film « Alien Crystal Palace ».

Arielle Dombasle reçoit un Stéthos d’Or pour Alien Crystal Palace

Lundi soir, Arielle Dombasle recevait un Stéthos d’Or dans les salons du George V pour son dernier film Alien Crystal Palace.

Organisé par la Fondation pour la recherche en physiologie au bénéfice de la recherche scientifique et médicale le gala a tenu à mettre à l’honneur la réalisatrice pour son nouveau film Alien Crystal Palace (en salle actuellement).

Regardez la bande d’annonce d’Alien Crystal Palace :

Alien Crystal Palace au Lux : déjà culte ! (Ouest France)

La réunion d’Arielle Dombasle et du chanteur de Poni Hoax promettait du lourd. Ce film est bien une folle tragédie musicale. Il est à découvrir en compagnie des auteurs, ce jeudi, au Lux, à Caen.

Les Parisiennes dans Les 300 Chœurs chantent les années 60

Arielle Dombasle, Mareva Galanter et Helena Noguerra interprètent “Il fait trop beau pour travailler” accompagnées par la chorale Sankofa Unit dans 3oo Chœurs chantent les années 60.

Le film culte d’Arielle Dombasle (Technikart)

Alien Crystal Palace, de la réalisatrice Arielle Dombasle, ose toutes les extravagances. On en sort comme hypnotisé, happé dans cette esthétique qui dérange. Placée au cœur du scénario, Arielle Dombasle y livre une performance artistique d’un kitsch addictif. Interview.

En quoi votre film Les Pyramides bleues a-t-il été si décisif dans votre rencontre avec Nicolas Ker ?

Il me dit qu’à l’âge de 16 ans, au même titre qu’il écoutait les Stooges, The Cure, Joy Division et Nick Cave, il allait voir de manière hypnotique Les Pyramides bleues et les films de Virginie Thévenet. Je faisais donc partie de ses constellations intimes. Lors de notre rencontre au Cirque d’Hiver en 2014, la connexion fut évidente. Il est parti dans un délire sur Pasolini, ses Lettres luthériennes et ses témoignages sur le cinéma, qui sont tellement étonnants, et nous avons commencé une conversation ininterrompue depuis. Étrangement, L’Evangile selon saint Matthieu de Pasolini est l’un des premiers films d’adultes que j’ai vu. Ce n’était pas l’idée du catholicisme dans laquelle je grandissais au Mexique. J’avais été très choquée, j’avais même eu honte de regarder ces images en présence de mon père qui m’y avait emmenée.

On sait que la religion est capitale pour vous. Qu’y a-t-il de catholique dans Alien Crystal Palace ?

Ma pensée est structurée par le catholicisme ! Les sept péchés capitaux se retrouvent, je crois, à chaque plan. Et il y a un sens de la transgression qui est très chrétien.

Nicolas est christique, lui ?

Il dit toujours qu’il est « un punk hyper moral ». Et c’est vrai !

Cela fait déjà quatre ans que vous travaillez ensemble : vous avez sorti un album, maintenant ce film, vous préparez un autre disque… Entre vous deux, c’est du sérieux, comme dirait Sarkozy ?

J’ai horreur de cette phrase ! Notre duo, c’est Les Enfants terriblesLa Belle et la Bête. C’est grave, c’est électrique, c’est dissident, tout ce que vous voulez, mais ce n’est pas « du sérieux »… Un des thèmes profonds d’Alien Crystal Palace, c’est celui de l’androgyne, cette idée que nous sommes tous des êtres incomplets qui devons trouver notre part perdue. La vertu de ce travail en commun c’est que, comme souvent avec les artistes, il nous fait nous révéler l’un l’autre.

Le tournage n’a pas été trop mouvementé ?

C’est le moins que l’on puisse dire ! J’avais l’impression d’être une athlète de haut niveau ! En même temps, je le savais d’avance… Un film odyssée, une épopée ! Alien Crystal Palace, ce n’est pas un film intimiste entre quatre murs, où la caméra caresse des personnages qui sont là à discuter. Je ne cherche pas à filmer la réalité telle qu’elle apparaît, mais la réalité profonde des êtres, des choses et des situations, à travers un univers métaphorique et stylisé. C’est un film de genre. Dans ce grand mouvement de chaos, il faut trouver les notes justes, comme en musique. Finalement, c’est de l’hyperréalisme fantasmagorique.

J’avais une question terre-à-terre.

Allez-y.

C’est facile de financer un film sur votre nom ?

C’est très difficile le financement des films en général ! Ce projet était totalement underground, une vraie ambition esthétique qui est un des principes fondateurs de mon cinéma. Les commissions nous ont d’abord jeté notre scénario à la figure ! Je dois le starter du financement à un admirateur, Dominique Ambiel (A Prime Group), qui me soutient depuis Les Pyramides bleues. Ensuite, ça a été un vrai parcours du combattant. Je demandais peu d’argent, mais la souveraineté absolue sur le script, le casting, tous les choix. Un peu dans l’éthique de la Nouvelle Vague : faisons des films libres qui ne feront perdre d’argent à personne, des stars de cinémathèques, où nous ne sommes pas tenus de prendre des acteurs bankables du moment ! J’ai finalement obtenu des institutions cinématographiques (Orange, Canal+, le CNC) le peu d’argent qui nous a permis de faire un film libre. Dissident.

Votre film, c’est un mélange de Dario Argento et Douglas Sirk ?

Oui, en quelque sorte. C’est un film de genre à l’esthétique affirmée, inspiré par des cinéastes que nous vénérons Nicolas et moi : Lynch, Cronenberg, Kubrick… Et puis par les films d’épouvante des années 70, les giallos d’Argento. Quant à Douglas Sirk, en effet je l’adore. C’est la polychromie mélodieuse, le mélodrame technicolor !

A propos de réalisateurs, on oublie parfois que vous avez été la patronne d’Alfonso Cuarón…

Il a été mon assistant sur Les Pyramides bleues. Il était tellement sensible, vif, charmant, affectueux, intelligent… J’avais tout de suite perçu la grande excellence des questions qu’il me posait, des problèmes à résoudre. Je n’ai pas encore vu son dernier film, Roma, sur Netflix. Mais j’ai adoré Gravity, un film très impressionnant qui méritait ses sept Oscars.

Une question à double détente : quel souvenir gardez-vous du tournage de La Possibilité d’une île de Houellebecq ?

C’était un tournage absolument délicieux avec Michel à Las Palmas, en Espagne. Juste avant de le rejoindre, à la boutique du Metropolitan de New York, j’avais acheté pour son chien Clément une sorte de dinosaure mauve. Michel m’avait dit que Clément était l’être le plus attachant qui soit parce qu’il ne voulait jamais cesser de jouer. Quand je suis arrivée sur le tournage, on était dans le lobby de l’hôtel avec Michel, et on jetait le dinosaure à Clément, qui allait le rattraper. On pouvait jeter mille fois le dinosaure, il n’était jamais fatigué. On communiquait beaucoup à travers Clément, comme dans L’Insoutenable légèreté de l’être de Kundera où un homme et une femme ne se parlent plus qu’au travers d’un teckel – ce qui n’était quand même pas notre cas ! Je me souviens aussi que, sur le plateau, Michel restait très cool et cachait son inquiétude de grand nerveux. Il tournait sans cesse avec ses doigts un épi de ses cheveux pendant des heures. Toute sa timidité, son angoisse cachée, s’étaient cristallisées dans ce geste. On riait beaucoup aussi, on avait d’immenses conversations. Il m’a fait si plaisir en s’intéressant à la poésie de ma grand-mère Man’ha Garreau-Dombasle, et en l’aimant. Il lisait à haute voix Images, un recueil de poèmes réédité chez Stock…

Je vous posais cette question car, dans votre film, Michel Fau en alchimiste ésotérique qui veut recréer l’androgyne m’a rappelé Patrick Bauchau en prophète dans La Possibilité d’une île

Ah oui, peut-être… Michel Houellebecq aurait pu incarner le personnage, c’est vrai ! Les filles en bikini dans la secte, c’est quelque chose qui lui aurait beaucoup plu ! J’aime tellement Michel ! Je ne l’ai pas vu depuis son mariage, mais je suis en train de lire son nouveau livre, Sérotonine. Quel plaisir ! Michel est l’être de la perception immédiate, il surfe sur les crêtes de la modernité. Unique !

J’ai été frappé par l’esthétique gay de votre film, qui touche tout le monde, dont la police.

Je voulais une police intimidante, avec un uniforme gothic sexy. Oui, ils sont très queer ! Mais aussi  assez viscontiens. Quant à l’inspecteur interprété par le rockeur Theo Hakola, il a ce côté très sec et flegmatique, puritain, ce n’est pas le contraire de Bowie. On lui a d’ailleurs teint les cheveux en rose pour renforcer sa ressemblance. Rien n’est dû au hasard dans Alien Crystal Palace vous savez !

Rappelons que vous aviez été la marraine de la Gay Pride.  

Oui… On me dit que je suis une icône gay et ça me plaît bien. A la Gay Pride, j’avais chanté devant 45 000 personnes et c’était moi qui devais lancer le grand kiss-in – ce moment où tout le monde s’embrasse simultanément. Ce n’est pas tous les jours qu’un baiser en déclenche des milliers d’autres ! Super fun !

On s’embrasse aussi beaucoup dans votre film, où le désir est triangulaire : toutes vos partenaires couchent ensuite avec Nicolas, mais il ne se passe jamais rien entre vous deux !

En effet. Car on partage les mêmes femmes. Ce sont des victimes, elles meurent toutes étranglées. L’écriture du film est très tendue, mais chaque scène conduit une ouverture des possibles… Les personnages principaux sont soumis à leur inconscient, et aux manipulations de Michel Fau. Mais on ne sait pas qui tue !

Fau est incroyable, au passage. Est-il vrai que vous le tenez pour le plus grand acteur français ?

Avez-vous vu son Tartuffe ? Et son Misanthrope ? Et l’avez-vous déjà vu s’incarner en femme ? Il est une femme irrésistible, une cantatrice capricieuse d’une finesse suprême dans la gestuelle, la grâce, le mystère du féminin, il restitue en grand maître le vacillement de la diva… C’est un être de la métamorphose. Je suis une fan inconditionnelle.

Une partie du film se passe à Venise. On s’y amuse encore ?

Oui le Venise de Casanova existe encore, le Venise de mon film avec le bal des chats ! Grâce à deux ou trois familles vénitiennes. C’est par ces amitiés souterraines que nous avons pu y tourner – ce qui est très compliqué. C’est cher, on est à pied, il y a des interdits partout… C’est une ville décor, une ville touristique, mais qui veut soigner son image et le film est décadent, avec des meurtres dans les canaux ! Une fois qu’on est sorti des chemins balisés (Palais des Doges, Giudecca, etc.), il y a le Venise plus secret, le cimetière, toutes les petites îles… Par l’obsession de Nicolas, qui y tenait absolument, nous avons tourné une scène dans cette île maudite, Poveglia, où personne ne va sans danger. Aucun vaporetto ne voulait nous y emmener. On nous avait dit qu’on n’en revient jamais, ce qui faisait kiffer Nicolas, bien sûr ! Nous avons, à grand-peine, finalement pu y filmer un jour, et l’île est tellement maléfique que tout le monde a été très malade !

Venise n’a donc pas disparu avec le bal de Beistegui au palais Labia en 1951…

Carlos Beistegui était une figure étonnante, c’était un ami de ma grand-mère. Mais je ne l’ai pas connu, contrairement au baron de Redé et son fameux bal ! Marie-Hélène et Guy de Rothschild avaient repris l’appartement new-yorkais de ma grand-mère. J’ai donc connu et aimé Marie-Hélène, qui avait l’hôtel Lambert île Saint-Louis où ont eu lieu les derniers grands bals surréalistes !

Un autre tiers du film se passe au Caire, mais a été tourné… à Tanger !

Une partie a quand même été tournée au Caire (c’était Ker au Caire !) sur le bateau de Christian Louboutin. Mais sinon oui, on est restés à Tanger. Et la traversée, elle aussi, a été agitée. Au détroit de Gibraltar, j’avais un mal de mer épouvantable, malade comme un chien, au fond de la cale. Tout le monde était malade. Sauf Nicolas, encore lui. Il a tellement l’habitude d’être ivre, que le bateau ivre fou ne lui faisait aucun effet…

Vous préférez être muse ou diriger ?

Je ne sais pas. Il faut être, je crois, une créature inspirante. Je ne m’entoure que de gens très singuliers, fins et créatifs. Je choisis les gens parce que je les admire. La mode, il faut toujours s’en méfier. Les pauvres acteurs sont souvent traités comme des papiers froissés, jetés au panier au bout d’une ou deux saisons. C’est un métier fragile, très cruel, où vous pouvez être démodé, déclassé, sali de manière foudroyante.

Vous, vous êtes devenue intemporelle ?

J’aimerais ! La gloire est la sœur siamoise de l’échec : le succès vous place dans une position de grande vulnérabilité, comme l’insuccès. Vous êtes mis hors du monde, sur un piédestal ou dans un caniveau. Il y a de quoi être bouleversé, il faut essayer de vivre ça avec stoïcisme ! On me dit toujours que je suis à la mode. Je ne sais pas… Je ne me pose pas la question. J’aime les avant-gardes et être hors du temps, ne pas me préoccuper de tout ça. Ce qui compte, c’est de rester fidèle à soi-même. Oui, le grand écart ! D’Alien Crystal Palace aux Grosses Têtes. Participer aux Grosses Têtes, c’est le meilleur moyen pour moi d’éviter une psychanalyse. Être dissipée ! Le rire, c’est tellement salvateur ! Vous, vous faites une psychanalyse ?

Pas encore, Dieu merci. Pouvez-vous nous donner des nouvelles de la santé de Nicolas ?

Il va mieux, mais… Il peut ne pas manger et ne pas boire d’eau pendant huit jours, sauf du whisky. Puis resurgir féroce, et au bord de la mort… Et puis rebondir ! C’est un phénix ! Mais il est dans une phase nouvelle entre les mains d’un immense professeur addictologue. Ça l’a sauvé. Il a réussi à rester deux mois sans boire – alors qu’il en est à vingt-six ans d’alcoolisme. Sobre, il a fait connaissance avec quelqu’un qu’il ne connaissait pas lui-même, ou plus… Toute addiction est très complexe. Une douleur d’être au monde doublée d’un rejet d’une part de vous-même qui vous est insupportable.

Alien Crystal Palace n’est pas parti pour faire l’unanimité. Les mauvaises critiques vous touchent ou vous vous en foutez ?

J’ai fait au cinéma et au théâtre des choses remarquables qui ont eu un accueil compliqué. J’ai aussi fait des bêtises hallucinantes qui m’ont apporté un immense succès ! Un indien dans la ville qui vous donne une grande popularité comme ça ! J’ai joué du Henry James, incarné Lara Turner pour Alfredo Arias, des œuvres remarquables qui sont passées relativement inaperçues. Tous les artistes connaissent cela… Je crois profondément qu’une poignée de gens sensibles et éclairés m’aiment et me défendent. C’est le plus important.

Retrouvez Arielle Dombasle en couverture du hors-série Hiver 2019 du magazine Technikart.

Alien Crystal Palace, sortie depuis le 23 janvier 2019.

Arielle Dombasle : interview express (Grazia)

Tout comme Alien Crystal Palace, son quatrième film en tant que réalisatrice, Arielle Dombasle vient d’ailleurs. Attention, fragile. Attention, passionnante.

Karl Zéro : avec Arielle Dombasle (Europe 1)

Dans sa nouvelle émission sur Europe 1, Karl Zéro recevait Arielle Dombasle pour la sortie de son nouveau film Alien Crystal Palace (actuellement en salle).

Une émission à écouter en intégralité ci-dessous :

Alien Crystal Palace, le nouveau film d’Arielle Dombasle est actuellement en salle :

Entre nous, Arielle Dombasle… (Marie Claire)

La comédienne et chanteuse est à l’affiche de « Alien Crystal Palace », son quatrième film, totalement déjanté et fascinant. Un ovni cinématographique qui lui ressemble, né de sa complicité avec le chanteur-culte Nicolas Ker. Arielle Dombasle se prête au jeu de notre interview “off”.

Marie Claire : Entre nous, si vous pouviez vous passer d’interview, vous le feriez ?

Arielle Dombasle : Non, je ne me passerais pas d’interview, parce que la vie, c’est les rencontres, et qu’en interview on rencontre parfois des gens étonnants. La parole est à moitié à celle qui la prononce et à moitié à celui qui l’écoute, une interview, c’est une chose en soi, ça peut être une œuvre d’art, ça peut être quelque chose de délicieux. Je ne me passerais jamais d’interview.

Entre nous, si vous pouviez changer quelque chose dans votre vie, ce serait quoi ?

Rien, je vis vraiment la vie dont j’avais rêvé, même si je tombe très souvent dans des abymes que je n’avais pas soupçonnés, mais j’ai néanmoins une vie splendide. Et toute vie splendide a des moments de chute absolue, de drame. On les traverse et si le drame ne vous tue pas, la vie est splendide.

Entre nous, combien de fois par jour pensez-vous à la mort ?

Pas souvent, je pense surtout aux désirs, à la vie, aux mouvements, aux plaisirs, aux bonheurs de chaque jour, à la lumière qui se lève, au temps… Non, pas à la mort.

“Le sexe est la force la plus étonnante que l’on possède, une force sans limite qui nous rend fou, et heureusement”

Entre nous, combien de fois par jour pensez-vous au sexe ?

Je n’aime pas le mot lorsqu’il est tiré de son contexte, mais j’y pense quotidiennement. Le sexe est la force la plus étonnante que l’on possède, une force sans limite qui nous rend fou, et heureusement.

Entre nous, vous avez bien tourné dans un film nul ?

Oui, et pas seulement un, mais cela ne m’a pas empêché de beaucoup m’amuser sur ces tournages-là.

Entre nous, il y a bien un acteur avec lequel vous aimeriez coucher ?

Aucun car je suis très amoureuse de mon mari.

Entre nous, vous avez bien honte d’un truc que vous avez fait dans la vie ?

Honte ? Non, parce que finalement je suis un être très moral et très fidèle à moi-même. Je me suis trompée comme tout le monde, j’ai fait des bêtises, mais je n’en ai jamais eu honte.

Entre nous, ça vous arrive parfois de vous la péter ?

Je n’aime pas beaucoup le terme. Non. Je suis actrice, donc je suis l’être des métamorphoses.

Entre nous, qu’est-ce-que vous vous pardonnez le moins ?

Probablement d’être parfois trop opaque à l’autre, de ne pas assez montrer ma vulnérabilité, d’être trop énigmatique. Ça ne s’explique pas. Chez moi, il y a toujours le désir de me mettre dans un certain monde très à part. Parfois, je me dit à quoi bon faire ça, alors que tout est si éphémère…

“J’ai une foi primordiale qui ne m’a pas quittée depuis l’enfance”

Entre nous, vous êtes croyante ?

Très. J’ai une foi primordiale qui ne m’a pas quittée depuis l’enfance. J’aime aux enterrements catholiques les pompes, les fastes, les grands requiems, les choeurs, les sermons, j’aime Bossuet. Les églises, surtout celles qui sont vides, sont les endroits où je me sens le plus chez moi, quelque soit le pays.

Entre nous, à quoi aimeriez-vous renoncer ?

À la cigarette et à la mortalité. Pourquoi l’immortalité ne serait-elle seulement propre aux dieux ? Je crois vraiment que nous sommes de la génération qui va en finir avec la déchéance et la mortalité. Et donc en corollaire, et c’est plus scabreux, de la génération qui va obtenir le droit de mettre fin à ses jours quand nous le souhaitons. Se tuer quand nous en aurons assez de la vie, non pas à cause d’un drame, mais à cause de la vieillesse. Ça commence, l’euthanasie. Mais ne parlons pas de ça, c’est trop triste. Mais moi je n’y aurai jamais recours.

“Je crois vraiment que nous sommes de la génération qui va en finir avec la déchéance et la mortalité”

Entre nous, quelle partie de votre corps vous ne changerez jamais ?

Je n’en changerai aucune ! Ça ne me viendrait même pas à l’esprit, je ne le ferai jamais.

Entre nous, vous avez bien menti une fois dans ce que vous avez dit ?

Non, pas une fois.

Entre nous, pensez-vous avoir de l’humour ?

Oui, j’aime rire de tout, mais pas avec n’importe qui.

Entre nous, vous avez peur d’être oubliée ?

Non, parce que je pense toujours à la phrase de Nietzsche : « L’oubli, notre plus cruel et fidèle ami ». Joli hein ?

Entre nous, quelle question détesteriez-vous qu’on vous pose ?

Une question qu’on me pose, si je ne l’aime pas je n’y répondrai pas, donc je peux entendre toutes les questions.

Entre nous, vous êtes-vous ennuyée avec mes questions ?

Ah non ! J’ai bien aimé, parce qu’elles vont à l’essentiel tout de même. Elles ont l’air de rien, mais elles sont une petite porte vers la vérité, donc je les ai aimées.

Arielle Dombasle : “La vie serait une erreur sans la musique” (France Info)

Aujourd’hui, la comédienne, chanteuse, actrice et réalisatrice Arielle Dombasle se confie au micro d’Elodie Suigo.

Alien Crystal Palace  est sorti mercredi dernier, c’est le nouveau film réalisé par Arielle Dombasle. Cela fait quatre ans qu’elle travaille sur ce film, dans lequel elle joue avec Nicolas Ker et Asia Argento. Forcément, la sortie du film la rend heureuse…” Tellement heureuse, quand on est allé jusqu’au bout d’un désir et qu’on l’a fait et qu’il est reçu de manière formidable, je suis heureuse.”

Parallèlement à sa carrière au cinéma, devant ou derrière la caméra, Arielle Dombasle est aussi chanteuse. Elle a enregistré ou participé à une quinzaine d’albums. La musique a toujours pris une part prépondérante dans sa vie. ” La musique, c’est l’art le plus mystérieux, la vie serait une erreur sans la musique.”    

“La liberté, c’est la chose la plus précieuse et la plus difficile”

Forte et indépendante, mais aussi et c’est le plus important, une femme libre…” J’ai acquis ma liberté et il faut dire que c’est la chose la plus précieuse et la plus difficile.” 

Un événement a très fortement marqué Arielle Dombasle lorsqu’elle avait 11 ans, c’est la mort de sa mère, alors âgée de 34 ans. Elle lui rend hommage dans chacune de ses actions. “Je ne pense qu’à elle, je suis comme sous la protection de cet ange qui est morte si tristement. En tant qu’enfant, je ne savais pas comment surmonter ça.”

 J’ai toujours pensé que je ne franchirai pas l’âge de 34 ans et je ne voulais pas le franchir. Et quand j’ai eu 34 ans, je me suis dit ‘Tiens, je suis encore en vie, donc je vais vivre la vie que ma mère n’a pas eue.’ Arielle Dombasle sur France Info

Cette artiste ne s’arrête jamais, puisqu’à peine son film sorti, elle travaille déjà sur un nouvel album avec Nicolas Ker. “On a déjà commencé Empire et dans le film Alien Crystal Palace il y a déjà deux morceaux d’Empire.”

Le film d’Arielle Dombasle Alien Crystal Palace est donc sorti mercredi 23 janvier, on rappelle bien sûr que la consommation de drogue est interdite, et que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. 

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=YnkaH-dFQsQ&w=560&h=315]

L’interview extra d’Arielle Dombasle (Transfuge)

Rencontre avec Arielle Dombasle, qui signe le film le plus déglingué de ce début d’année, Alien Crystal Palace.

Découvrez la critique d’Alien Crystal Palace par Transfuge !

Arielle Dombasle dans Clique Dimanche (Canal +)

Mouloud Achour recevait Arielle Dombasle, dans Clique Dimanche, venue parler de son nouveau film Alien Crystal Palace (en salle actuellement).

Arielle Dombasle dans Les Enfants de la Télé (France 2)

vlcsnap-2019-01-27-22h47m25s638

Arielle Dombasle était sur le plateau des Enfants de la Télé, la Suite pour assurer la promotion de son nouveau film Alien Crystal Palace (en salle actuellement) et évoquer les moments télévisuels les plus mémorables !

Une émission à revoir en intégralité sur le site de France 2 ou en cliquant ici.

Arielle Dombasle : “Mon film est complètement libre” (Europe 1)

L’actrice et réalisatrice revient au cinéma avec le déjanté et inclassable “Alien Crystal Palace”, film qu’elle a réalisé et dont elle interprète le rôle principal féminin.

INTERVIEW

Un ovni. C’est ce qui caractériserait peut-être le plus simplement le nouveau film d’Arielle Dombasle, Alien Crystal Palace. Car dans ce long-métrage, en salles depuis le 23 janvier, l’artiste a invoqué toutes ses légendes personnelles, ses obsessions, ses amis créateurs pour aboutir à un film qui ne se place dans aucune catégorie ou dans une dizaine, tour à tour, comédie romantique, film fantastique, film noir, film érotique… En une balade d’une heure et demie dans Paris, la réalisatrice a expliqué à Frédéric Taddéï tous les ressorts et symboles de son film.

“L’eau”. C’est au milieu de l’aquarium du Trocadéro que commence la promenade. Le choix du lieu ne doit rien au hasard. Elle avait déjà tourné ici pour son premier filmChassé-croisé. Mais surtout, dans Alien Crystal Palace, “je suis dans le monde subaquatique”, annonce la comédienne. Tout est affaire d’eau dans ce film. Rien d’illogique, dès lors, au fait que son personnage s’appelle Dolores Rivers et qu’il donne la réplique à l’acteur Nicolas Ker, renommé ici Nicolas Atlante, pour convoquer le mythe de l’Atlantide. Qui plus est, la genèse du film vient d’un album que les deux artistes ont sorti en 2016 : “La Rivière Atlantique était le corpus musical, c’est de là qu’est né le film.”ENTENDU SUR EUROPE1 :J’ai voulu mélanger les genres parce que mon film est complètement libre. Il est difficilement classable et c’est comme dans la vie

Gothique. Rien d’étonnant alors à ce que l’on voit un sous-marin pour décor. Des images rares à tourner pour lesquelles elle avoue avoir “supplié”, pour palier le “peu de moyens” côté budget. Voilà pour le cadre. Pour ce qui est du fond, il faut à nouveau se tourner vers la mythologie, égyptienne cette fois. Et plus précisément aller vers le couple idéal d’Isis et d’Osiris. L’homme et la femme, séparés et qui mènent une quête pour se retrouver et se reformer. Dans la version filmée par Arielle Dombasle, un savant tue des couples jusqu’à retrouver ce couple parfait. “C’est aussi une tragédie musicale gothique. Il y a dans mon film un espèce d’hyperréalisme fantastique, mais qui est assez noir. (…) J’ai voulu mélanger les genres parce que mon film est complètement libre. Il est difficilement classable et c’est comme dans la vie”, glisse la réalisatrice.

Érotisme. À la sortie du Trocadéro, sur le parvis des Droits de l’Homme, alors qu’elle se laisse tenter par l’achat d’un jouet pour son chat, Arielle Dombasle observe les statues environnantes. Le temps de lui faire remarquer l’importance de la nudité dans son film. On y voit des flics en combis de cuir, de l’androgynie, de l’adultère… Elle réfute le terme de porno chic. “Je n’emploierai pas ce mot. Il y a tout simplement des images très choquantes, très transgressives.” Deux de ses actrices, Joséphine de la Baume et Zoé Le Ber, retrouvées au café du musée de l’Homme un peu plus tard, s’accorderont davantage sur des passages “érotiques.”

“Quand des gens se plaisent, les autres le sentent”. Mais finalement, tout est peut-être question de désir pour Arielle Dombasle : “Il est certain que les hommes et les femmes sont des espèces presque opposées. On est vraiment sur des planètes différentes. Ce qui reste une des forces du monde, c’est l’attraction. Quand des gens se plaisent, tous les autres le sentent. J’ai toujours interrogé le désir, ça me semble la chose la plus intéressante au monde.” Peut-être aussi la clé de compréhension de ce film-ovni.

Arielle Dombasle dans L’Invité (TV5 Monde)

Patrick Simonin reçoit Arielle Dombasle venue présenter son nouveau film Alien Crystal Palace (en salle actuellement) sur le plateau de L’Invité sur TV5MONDE.

Avant-première d’Alien Crystal Palace (Pure People)

Depuis mecredi 23 janvier 2019, les spectateurs peuvent découvrir au cinéma le film Alien Crystal Palace de et avec Arielle Dombasle. La star a pris part à une avant-première parisienne en présence de ses amis VIP avant un cocktail musical.

Après avoir mis longtemps à mettre en boîte son film Alien Crystal Palace, Arielle Dombasle était heureuse de pouvoir enfin le présenter. La star a pris la pose lors un photocall organisé pour une projection spéciale à Paris, le 23, en présence des VIP.

Autour de l’actrice et réalisatrice de 60 ans (son âge vient d’être révélé), on a ainsi pu voir Joyce Jonathan, le chanteur et acteur Nicolas Ker (qui joue dans le film), sa complice des Parisiennes Mareva Galanter, Fanny Fromental, Dominique Issermann, Anna Karina (Hanne Karin Bayer) et son mari Maurice Cooks, ses acolytes des Grosses Têtes Bernard Mabille, Franz-Olivier Giesbert et Christophe Beaugrand, Marie Beltrami, Arielle de Ravenel ou encore Tanya Drouginska, Melchior et Fabrice de Rohan-Chabot, Vincent Darré, Christine et Olivier Orban, Jacques de Guinsburg et Valérie Solvit, Valentin Nauton, Patricia d’Arenberg et son compagnon Jean-Paul Enthoven, Pierre Passebon, Docteur Frédéric Saldmann et sa femme Marie, Joséphine de la Baume, Pika Matador, Patrick Mille et sa femme Justine Lévy, Julie Depardieu et son compagnon Philippe Katerine, Jean-Pierre Léaud, Coco Sumner (fille de Sting)…

Vincent Darré, Jacques Fieschi, David Kessler, Arielle Dombasle, Nicolas Ker, Joséphine De La Baume, Zoé Le Ber, Marie Beltrami, Loïc Masi

Après cette représentation, Arielle Dombasle avait convié ses invités au club Le Silencio où elle a donné un cocktail et un petit concert avec Nicolas Ker. À cette occasion, on a pu voir Christian Louboutin, Patrick Bouchitey…

Le pitch, relaté par Allociné : “Un savant fou, imprégné d’ésotérisme, cherche à réformer le couple idéal de la mythologie égyptienne, Isis et Osiris : un homme et une femme qui s’aimeront d’un amour parfait. Il tente, en vérité, de surpasser le modèle des sites de rencontre qui pullulent sur internet. Mais il ne réussit pas à accomplir son prodige. Et il se condamne à faire disparaître les sujets-objets de ses expériences et à tuer les couples qu’il réunit jusqu’à ce qu’il ait trouvé l’idéal.”

Retrouvez toutes les photos de la soirée sur Pure People en cliquant ici.

Regardez la bande d’annonce d’Alien Crystal Palace, en salle actuellement :

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=YnkaH-dFQsQ&w=560&h=315]

Venise vue par Arielle Dombasle (Madame Figaro)

La chanteuse, actrice et réalisatrice a tourné des scènes de son film Alien Crystal Palace dans le sublime décor de la sérénissime. On la suit.

Le happening chic d’Arielle Dombasle (Le Point)

Cinéma. “Ce film est littéraire, épique, c’est une fable, c’est ce que j’ai voulu. Libre.” Ainsi Arielle Dombasle décrit-elle Alien Crystal Palace, son quatrième long-métrage en tant que réalisatrice. Quelque part entre un happening intello-cinéphile, une série Z de SF et un “giallo” érotico-chic, cet ovni pulvérise toutes les frontières de l’inexplicable. Certes, il y a une intrigue : dans son sous-marin nucléaire, un scientifique cintré (Michel Fau) aspire à reconstituer le mythe platonicien de l’androgyne. Ses trois émissaires localisent le couple idéal : Dolorès, une cinéaste avant-gardiste hantée par une malédiction antique (Dombasle) et Nicolas, un rockeur constamment ivre (campé avec un naturel confondant par le chanteur Nicolas Ker). Malgré leur passion réciproque, les deux sujets de l’expérience peinent hélas à partir du bon pied. Asia Argento campe une restauratrice aux répliques cultes, Jean-Pierre Léaud fait un hilarant dieu Horus, des flics en mode Village People enquêtent sur une série de meurtres entre Venise et le Caire, et Joana Preiss partage avec Dombasle un certain nombre de scènes dénudées. Libre ? Très libre !

Alien Crystal Palace, fou artistique (Libération)

Fantaisiste et obscur, le film d’Arielle Dombasle est à voir comme une fête mondaine entre divinités égyptiennes et guest-stars.

Alien Crystal Palace, en salle dès aujourd’hui !

Arielle Dombasle : romantique et gothique (Paris Match)

Action! La geisha du cinéma français ne passe pas sa vie à minauder sur un canapé. Le chant, la danse, la comédie, la mise en scène, Arielle Dombasle pratique tous les arts. Avec un raffinement et une sophistication parfois déjantés, comme dans Alien Crystal Palace. Six ans après Opium, elle est de retour derrière et devant la caméra pour un ovni cinématographique. Avec ce quatrième film, Arielle cherche, non sans humour, à recréer le couple idéal : un homme, le musicien Nicolas Ker, et une femme, elle-même, qui ne formerait plus qu’un. Construire l’amour parfait, c’est son ambition. Au cinéma comme dans la vie…

Alien Crystal Palace, en salle dès aujourd’hui !

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=YnkaH-dFQsQ&w=560&h=315]

Arielle Dombasle & Michel Fau dans C à Vous (France 5)

À l’aube de la sortie d’Alien Crystal Palace en salle, Arielle Dombasle et Michel Fau se sont donné rendez-vous sur le plateau de C à Vous pour partager leur admiration mutuelle et évoquer “le film le plus psychédélique de ce nouveau millénaire” (Technikart).

Alien Crystal Palace, sortie en salle le mercredi 23 janvier !

Alien Crystal Palace : le film ! (Technikart)

Alien Crystal Palace ose tout et n’a peur de rien, dans son extravagance proche de la folie ou même de la mégalomanie, cette performance artistique trouve un tempo, un rythme qui donne vie à sa narration et resserre les boulons d’un scénario très dense et très alternatif. Les décors, les costumes et les effets spéciaux sont d’un kitsch d’abord troublant, puis au fil des scènes de plus en plus attractifs. On devient comme hypnotisé par un sentiment étrange, entre le voyeurisme et la curiosité. On est peu à peu happé dans cette esthétique qui dérange et peut-être ouvre de nouvelles portes. Elle est une autre dimension de la réalité telle qu’on est habitué à la voir, un espace-temps qui n’est que décor et symboles, et qui pourtant raconte une histoire universelle.

L’histoire du vide jamais rempli autrement que par l’alliance de deux êtres qui se complètent et s’élèvent, l’histoire du besoin d’aimer et d’être aimé. Ce message est distillé par la métaphore de l’androgyne, mythe grec selon lequel nous étions autrefois un et pour punir notre orgueil de vouloir être dieux, ils nous fîmes deux ; homme et femme. Deux entités vouées à se chercher toujours et se trouver parfois, mais le plus souvent à se rater, par affolement ou par faiblesse. Dans ce trip sous LSD guidé par la sublime Arielle, ce sont Dolores (Arielle Dombasle) et Nicolas (Nicolas Ker) qui sont appelés l’un vers l’autre, inextricablement liés par une série de rêves et de visions qui les rappelle à leur unité. Leurs performances d’acteurs se complètent dans leur musicalité, leur très visible complicité et l’autorité de leur opposition ; elle est angélique, résignée, et amoureuse, il est démoniaque, alcoolique et fou. En fin de compte, c’est une tragédie musicale, baroque et narcotique qui a ça de rock’n roll qu’elle est à la fois accidentelle et peut-être d’avant-garde.

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=YnkaH-dFQsQ&w=560&h=315]