Arielle Dombasle & Nicolas Ker dans Touche Pas à Mon Poste (C8)

Arielle Dombasle & Nicolas Ker étaient sur le plateau de Touche Pas à Mon Poste, sur C8, pour présenter le film Alien Crystal Palace (en salle le 23 janvier).

Arielle Dombasle et Nicolas Ker ont interprété “I’m not Here Anymore” extrait de leur album La Rivière Atlantique.

Regardez le replay de l’émission sur myCanal en cliquant ici.

Alien Crystal Palace, sortie en salle le mercredi 23 janvier :

Super Eros (Libération)

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Alien Crystal Palace, en salle le mercredi 23 janvier :

Arielle Dombasle dans Le Cercle (Canal +)

Samedi dernier, Augustin Trapenard recevait Arielle Dombasle dans Le Cercle sur Canal + pour la sortie de son film Alien Crystal Palace le 23 janvier prochain.

Une émission à revoir en intégralité sur myCanal en cliquant ici.

L’interview cinéma avec Arielle Dombasle :

Regardez la bande d’annonce d’Alien Crystal Palace, en salle le mercredi 23 janvier :

« Alien Crystal Palace », le nouveau film d’Arielle Dombasle, en trois mots (KOMITID)

Actrice, chanteuse, réalisatrice et scénariste, Arielle Dombasle revient devant et derrière la caméra avec « Alien Crystal Palace ».

Alien Crystal Palace, le quatrième film d’Arielle Dombasle, réalisatrice, sera sur quelques écrans mercredi prochain. Elle le reconnait elle-même, le titre a été trouvé par son complice (co-scénariste et co-tête d’affiche) Nicolas Ker en lançant une fonction « random title » sur son ordinateur. Décodage en trois mots.

Alien

Elle l’a chanté en duo avec Philippe Katerine, Arielle Dombasle est « extraterrestre ». L’ex-égérie d’Eric Rohmer a toujours mené sa carrière sans se soucier du fameux « qu’en dira-t-on », assumant son excentricité dans la musique, au cinéma comme dans le studio des « Grosses Têtes » de Laurent Ruquier sur RTL. Ici, elle incarne Dolorès, une réalisatrice en vue très portée sur les jeunes femmes et les évanouissements. Le film aussi est un alien, mêlant ésotérisme et philosophie, Livre des morts des Anciens Égyptiens et figure platonicienne de l’Androgyne qu’Arielle Dombasle définit comme « l’alliance amoureuse parfaite de deux êtres, quel que soit leur sexe. Il s’agit en fait de la recherche de l’autre qui formera, avec soi, l’identité complète et profonde. Est-ce un homme ? Est-ce une femme ? En tout cas c’est l’autre ! C’est l’idéal de l’amour, celui qui vous révèle. La question du parcours amoureux par lequel on passe pour arriver à cette osmose existentielle… ».

Crystal

Tout est fragile comme le cristal d’un lustre ancien dans ce film qui brasse les styles dans un savoureux mélange de baroque, de gothique et de camp. Un film fragile, sincère et fauché pour une réalisatrice qui se voit volontiers, et en toute transparence, comme une équilibriste sur le fil du bon goût. Série B ? Série Z ? Nanar ultime ? Dombasle le sait, certain.e.s vont se moquer, mais elle s’en fout : « Quant à ces histoires de premier et de second degré, ma réponse c’est qu’il faut être funambule. L’humour, la dérision sont des copains, c’est une façon de ne pas être aveugle à soi-même par principe et de rester des énigmes à nos propres yeux. Comme dit un proverbe chinois : On a besoin de têtes brûlées pas de moutons ».

Palace

Si le film est fauché, tourné en très peu de temps, Arielle Dombasle l’a voulu « littéraire et épique », ce qui a nécessité la recherche de lieux de tournage signifiants et luxueux, prêtés gratuitement et un tournage en mode « guérilla », sans autorisation que ce soit à Paris, à Venise ou à Tanger : « Je me suis faite arrêter maintes et maintes fois », précise-t-elle ! Côté casting, la réalisatrice a choisi le haut du panier, guidée par l’amitié et l’admiration : Michel Fau, « le plus grand acteur contemporain », Asia Argento, « la figure du féminin révolté » ou encore l’enfant de la « Nouvelle vague », Jean-Pierre Léaud lui-même, dans le rôle improbable du Dieu Horus. Tout a été pensé pour faire de ce film un écrin irréel, un palace ouvert aux quatre vents dans lequel chacun pourrait entrer et trouver un peu de ce qu’il a envie d’y trouver.

Regardez la bande d’annonce d’Alien Crystal Palace, en salle le mercredi 23 janvier :

Arielle Dombasle: “Je suis ultra-vulnérable” (L’Express)

L’inclassable artiste vient de réaliser Alien Crystal Palace, en salle le 23 janvier. L’Express se penche sur son style.

La comédienne, chanteuse et égérie aime les pas de côté. On la retrouve, en cette rentrée, derrière la caméra, avec un long-métrage assez foutraque, Alien Crystal Palace, où elle rassemble Asia Argento, Michel Fau ou encore Nicolas Ker (en salles le 23 janvier). Petite auto-introspection de l’artiste.

L’express : Comment décririez-vous le style de votre nouveau film ? 

Arielle Dombasle : Ce qui caractérise Alien Crystal Palace, c’est, je crois, un hyperréalisme fantasmagorique. 

Oui, mais encore ? 

C’est un style que je dois à mes admirations de toujours : Tarkovsky, Cronenberg, Lynch… Bunuel aussi bien sûr – que j’ai découvert au Mexique -, les films noirs américains également, sans oublier la musicalité dansante des grandes comédies musicales des années 1950. Parmi les autres affluents de mon inspiration, il y a l’iconographie Marvel, plus “comic books”. 

Quels sont les quatre ou cinq mots qui définissent, selon vous, votre propre style ? 

Une formule : “Le style, c’est l’homme” ; l’écriture musicale (car j’entends les bandes-son avant de voir les images) ; la recherche de la beauté ; le mystère. Je crois n’avoir jamais eu vraiment à chercher mon style. Jusqu’ici, vous voyez, je ne m’étais même jamais penchée sur sa définition… 

Quel style de cinéphile êtes-vous ? 

Assez intense. Mais surtout nostalgique. C’est une figure un peu disparue que celle du cinéphile à la Daney, vous ne trouvez pas ? La toute-puissance du marketing promotionnel est l’effet obligé de la pensée zappeuse qui nous gouverne désormais. Je suis très admirative de ce qu’a représenté la nouvelle vague ; elle n’a cessé de se demander, à partir de la réflexion et de la poésie, quelle forme il convenait d’inventer. Ce monde, hélas, est assez révolu. Ce qui m’emporte, chaque fois, ce sont les films qui ouvrent sur un arrière-monde littéraire, musical, pictural, qui émeut, qui bouleverse… 

Quel style de lectrice êtes-vous ? 

Je ne le sais pas ! Mais je relis éternellement Borges, Molière, Baudelaire, Morand aussi. Nietzsche, souvent. Cocteau, inlassablement. Ou Le Combat avec les démonsde Stefan Zweig. 

L’un de vos acteurs dans Alien Crystal Palace est le musicien Nicolas Ker. Quoi de commun entre votre style et le sien ?  

Nous sommes issus de cosmos assez antithétiques, c’est vrai… A lui, le punk destroy lyrique façon The Cure, Joy Division, le rock à la Bowie – un univers que je connaissais, jusqu’ici, assez mal… A moi, le classicisme, les airs sacrés, le bel canto. Mais nous nous rejoignons par notre osmose musicale. Par l’harmonie des timbres vocaux qui s’est nouée entre nous, nous avons fondamentalement les mêmes goûts, les mêmes dégoûts très sûrs ! Le Velvet Underground a été notre premier tissu de profonde entente, Warhol bien sûr. Nous avons pleuré ensemble sur du Nick Cave ! 

Selon Stendhal, le style devait “être comme un vernis transparent”, qui n’a pas à “altérer les couleurs, ou les faits et pensées sur lesquels il est placé”. D’accord avec lui? 

En ce qui concerne le cinéma, ce n’est pas le mot de vernis que je choisirais. Le style et le propos sont indissociablement mêlés. Le cinématographe, cette “encre de lumière”, disait Cocteau… Son écriture m’évoque plutôt une sorte d’architecture de verre. Je marche beaucoup à l’instinctif aussi, la divagation, le somnambulisme… 

Pourriez-vous passer l’éponge sur une critique sévère pourvu qu’elle soit écrite avec style ? 

Je suis toujours touchée par ce qui est écrit sur moi. Je n’ai pas de blindage… Je suis ultra-vulnérable. Cela m’ôte la force de “passer l’éponge”, comme vous dites. Disons que le style, s’il est là, peut me conduire à pardonner à moitié quelqu’un qui m’assassine. 

Quand vous avez rencontré votre mari, le philosophe Bernard-Henri Lévy, qu’avez-vous pensé de son style ? 

Oh, comme c’est délicat, ça ! Disons que j’ai été éblouie, comme terrassée, par son lyrisme ténébreux. Et j’ai immédiatement été sensible à ce qu’il y a d’unique dans cet alliage de réflexion et de fougue, dans un style assez héroïque. 

Son style vous paraît indémodable ? 

Plutôt hors modes. Idées fixes intemporelles ! 

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Arielle Dombasle dans Les Terriens du Samedi (C8)

À quelques jours de la sortie du film Alien Crystal Palace, Arielle Dombasle était l’invitée de Thierry Ardisson dans Les Terriens du Samedi sur C8.

Arielle Dombasle est revenue sur l’origine du film, son tournage et ses nombreuses influences cinématographiques : “Je suis avec des personnes qui sont assez perchées. J’ai voulu faire un film inspiré des gens qui sortent du réel.”

Regardez le replay intégral de l’émission sur myCanal en cliquant ici.

Alien Crystal Palace, en salle le 23 janvier :

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Les Rencontres de Catherine Schwaab : Arielle Dombasle

Pour la sortie du film Alien Crystal Palace, Catherine Schwaab reçoit Arielle Dombasle sur RCJ.

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Une émission à réécouter ci-dessous :

Arielle Dombasle invitée de “Par les temps qui courent” (France Culture)

À  l’occasion de la sortie de son nouveau film Alien Crystal Palace, en salles le 23 janvier, l’actrice et réalisatrice était l’invitée de Marie Richeux dans l’émission Par les temps qui courent sur France Culture. Elle évoque films libres, constance et fidélité à soi-même dans la création, et l’importance de la transgression.

Un savant fou, imprégné d’ésotérisme, cherche à réformer le couple idéal de la mythologie égyptienne, Isis et Osiris : un homme et une femme qui s’aimeront d’un amour parfait. Il tente, en vérité, de surpasser le modèle des sites de rencontre qui pullulent sur Internet. Mais il ne réussit pas à accomplir son prodige. Et il se condamne à faire disparaître les sujets-objets de ses expériences et à tuer les couples qu’il réunit jusqu’à ce qu’il ait trouvé le couple idéal.

Une émission à réécouter en intégralité :

Alien Crystal Palace, en salle le 23 janvier 2019 :

Le buzz rétro psychédélique d’Arielle Dombasle (Madame Figaro)

Cette artiste complète s’affirme plus fantaisiste et onirique que jamais dans son nouveau long métrage.

UNE COLLABORATION. A travers Alien Crystal Palace, la chanteuse, actrice, scénariste et cinéaste prolonge son travail avec Nicolas Ker, compositeur de son dernier album, La Rivière Atlantique. Les créations du musicien composent la bande originale de ce film atypique.

UN UNIVERS SINGULIER. Arielle Dombasle signe un ovni cinématographique sur un savant fou qui tente de créer l’être parfait, né de la fusion entre une vidéaste et un musicien. “Flamboyant et burlesque”, selon sa réalisatrice, le film puise ses inspirations visuelles chez David Lynch et dans le giallo, genre italien entre horreur et érotisme, popularisé par Dario Argento.

UN QUATUOR. Les Parisiennes, le groupe formé par Arielle Dombasle, Inna Modja, Mareva Galanter et Helena Noguerra à l’initiative de Laurent Ruquier, a sorti un album pour prolonger le plaisir de leur spectacle pop et rétro.

Découvrez la bande d’annonce d’Alien Crystal Palace :

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Trois bonnes raisons d’aller voir « Alien Crystal Palace » (Entrée Libre)

Arielle Dombasle, amie intime de Michèle Bernier, sort son nouveau long métrage « Alien Crystal Palace », avec le musicien Nicolas Ker. Une épopée entre Paris, Venise et Tanger, à découvrir dans les salles à partir du 23 janvier 2019. Voici trois bonnes raisons d’aller voir le film.

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Palace années 80 avec Eva Ionesco & Arielle Dombasle dans Le Nouveau Rendez-Vous (France Inter)

Eva Ionesco ressuscite les folles nuits parisiennes des années 80 dans “Une jeunesse dorée”, tandis qu’Arielle Dombasle n’en finit pas de nous étonner avec son étrange “Alien Crystal Palace”. Elles sont les invités de Laurent Goumarre.

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Un savant fou, imprégné d’ésotérisme, cherche à reformer le couple idéal de la mythologie égyptienne, Isis et Osiris : un homme et une femme qui s’aimeront d’un amour parfait.

Il tente, en vérité, de surpasser le modèle des sites de rencontre qui pullulent sur Internet, mais il ne réussit pas à accomplir son prodige.

Il se condamne à faire disparaître les sujets-objets de ses expériences et à tuer les couples qu’il réunit jusqu’à ce qu’il ait trouvé l’idéal.

Réécouter l’émission en intégralité :

Arielle Dombasle : “Mon cinéma est très esthétique, esthétique et métaphysique !” (Télé Star)

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Après une pause musicale aux côtés des Parisiennes, Arielle Dombasle revient au cinéma avec Alien Crystal Palace, son quatrième long-métrage.

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Découvrez la bande d’annonce d’Alien Crystal Palace (sortie le 23 janvier) :

 

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Les Parisiennes dans TV5 Acoustic

Les Parisiennes et Anaïs étaient les invitées de Sébastien Folin dans Acoutic sur TV5 MONDE. Les nouvelles Parisiennes ont interprété les plus grands tubes du groupe : “Il fait trop beau pour travailler,” “L’argent ne fait pas le bonheur” ou encore “On fait peur aux garçons” !

Une émission à revoir en intégralité ci-dessous :

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On aura tout vu : hommage à Eric Rohmer (France Inter)

L’émission de France Inter “On aura tout vu” rendait hommage au grand réalisateur Eric Rohmer pour lequel Arielle Dombasle a notamment tournée dans Paule à la Plage ou encore L’Arbre, le Maire & la Médiathèque.

En présence d’Arielle Dombasle, Amanda Langlet et Jean Doucet, Christine Masson et Laurent Delmas reviennent sur la carrière du cinéaste.

Les petits bonheurs d’Arielle Dombasle (Homme Deluxe)

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Touchante, fascinante, Arielle est à la fois une grande romantique et une artiste unique. Modèle, cantatrice, muse, actrice, danseuse, réalisatrice, elle se donne à fond avec talent et folle passion. Un bonheur de rencontre !

Arielle Dombasle, le Christ et le Crazy Horse (La Croix)

Le visage de l’une des plus fantasques personnalités du show-business français s’affiche depuis quelques semaines à la une du magazine « Jésus ! », le trimestriel qui veut montrer l’importance du Christ dans la culture populaire. L’actrice iconoclaste, distante avec l’Église, dit que la foi ne l’a jamais quittée, depuis son enfance au Mexique.

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« Tout ce qu’il y a de plus beau dans les civilisations, ce sont les requiem, les prières, les sanctuaires, les chants sacrés, les psaumes, l’architecture des églises, des couvents, des cathédrales, tout ce qu’on a fait au nom de Dieu. » Dans le luxe feutré d’un palace parisien où le rendez-vous a été donné, on se pincerait presque pour se persuader que ces propos émanent bel et bien d’Arielle Dombasle, et non de quelque défenseur du patrimoine ou militant politique soucieux du devenir des racines chrétiennes de la France.

Déjà, la surprise fut de taille, en découvrant, début novembre, le visage l’artiste en couverture d’un magazine consacré à Jésus, dans lequel elle jouait, de surcroît, le rôle de rédactrice en chef. Voilà bien un sujet sur lequel on n’attendait pas l’iconoclaste Arielle Dombasle, malgré sa carrière menée tous azimuts d’actrice, réalisatrice, chanteuse, mannequin, meneuse de revue ou encore sociétaire des « Grosses Têtes » sur RTL.

Pourtant, elle dit avoir accepté immédiatement le projet des éditions Première Partie. « Nous vivons dans une époque cynique, désenchantée. C’est rafraîchissant que des gens puissent se pencher encore sur la figue de ce “Christo Rey”. » Elle prononce ces mots en espagnol, la langue dans laquelle Arielle Dombasle a découvert le Christ et la foi, au Mexique, où elle a grandi. « J’y ai prié, chanté, fait de nombreux pèlerinages, j’avais la foi du charbonnier », se souvient-elle. Cette foi ne l’a jamais quittée. « J’ai toujours prié pour remercier, pas seulement dans le chagrin, où on est toujours tenté de prier plus au cœur des désespoirs. Au sommet de la joie, il faut prier aussi. »

En revanche, il ne reste pas grand-chose de la « foi du charbonnier » chez cette femme de culture, qui égrène, en sirotant un lapsang-souchong, des références pointues en matière religieuse. « J’ai lu Saint Augustin, bien sûr », glisse-t-elle avec détachement, une cigarette fine à la main. Elle se souvient aussi d’avoir été « édifiée par la lecture d’un traité de Fra’Luca Paccioli(un franciscain italien du XVe siècle, considéré comme le fondateur de la comptabilité, NDLR), et ce christianisme de la Renaissance, cette recherche de l’harmonie en toute chose, le nombre d’or… » Parmi ses inspirations, elle cite aussi la religieuse mexicaine Juana Inès de la Cruz, ou encore les grandes mystiques. Surprenante, décidément surprenante. À ce stade de la conversation, on se risque même à lui demander si elle a déjà pensé à la vie consacrée. « Non, j’étais une enfant très turbulente, et j’ai toujours su que je succomberais à tous les plaisirs, et que l’abstinence n’était pas faite pour moi. En revanche, j’ai toujours admiré les gens qui avaient cette maîtrise d’eux-mêmes, le sens du sacrifice ultime. »

Son propos facilite la question : comment juge-t-elle la morale que promeut l’Église, notamment sur le plan sexuel  ? « Mais je me soumets tout à fait à l’impératif moral de l’Église », répond Arielle Dombasle… « Et pourtant, on me retrouve danseuse au Crazy Horse ! », poursuit-elle d’elle-même avant qu’on ait eu le temps de lui faire la remarque. « C’est en tant qu’actrice que j’utilise ce que je suis. Mon corps est un véhicule. Sur scène, ce n’est pas moi. C’est comme quand je joue le rôle d’une criminelle, ou d’une suicidée. » Toujours déroutante, elle déclare admirer les Femen mais révèle avoir refusé d’être le porte-parole de ce mouvement féministe radical. « Pour une raison toute simple : alors que leurs revendications sont si justes, elles ont abîmé la cloche de Notre-Dame. » 

Marraine de plusieurs festivals LGBT, la muse d’Éric Rohmer dénie à l’Église le droit de s’exprimer sur les sujets bioéthique – « ce n’est pas son rôle »– mais refuse tout autant qu’on la réduise à la crise des abus sexuels. « Je ne participerai pas à cet aboiement 2018 ».

En revanche, elle semble fâchée avec la messe. Où elle reconnaît s’ennuyer. « Il y a peut-être une partie du clergé qui célèbre une liturgie confortablement installée. Et le Christ n’est jamais dans le confort. » Qui lui donnerait tort ? « Maintenant, les moments où je suis le plus intensément avec Dieu, c’est dans les églises vides », résume Arielle Dombasle, avant d’égrener la liste de ses églises parisiennes préférées, situées dans les plus chics arrondissements : Saint Thomas d’Aquin (7e) « où j’ai chanté accompagnée par les grandes orgues », Saint Roch (1er), Saint Étienne du Mont (5e), Saint Sulpice (6e) – regrettant toutefois que cette dernière soit désormais « remplie que de touristes, à cause du Da Vinci Code ».

Alors qu’elle allume sa quatrième cigarette, on lui pose la question : qui est Jésus pour vous ? Elle répond en parlant lentement, réfléchissant à chaque mot. « C’est un être à part, un être de rupture, absolument transcendant, qui portait en lui des forces révolutionnaires, une idée du beau, du juste et du bien, qu’il a essayé de transmettre à ses contemporains. Il est allé au bout de sa foi et de ses forces pour éclairer le monde. Il est allé jusqu’au sacrifice de lui-même, il a accepté d’être sacrifié. C’est d’une grandeur sans égal. Proprement héroïque. Sur-humain, sur-naturel. C’est pour cela qu’il a traversé les siècles et emporté derrière lui une immense partie de l’humanité. Et pour moi, c’était un roi et un prophète. Jésus est l’incarnation de Dieu. »

Dans le silence qui suit, elle plante dans les vôtres des yeux bleus sur lesquels l’âge n’a aucune prise. Un sourire. « Et pour vous ? »

Découvrez la bande d’annonce d’Alien Crystal Palace !

Alien Crystal Palace, le nouveau film réalisé par Arielle Dombasle, sortira le 23 janvier 2019. Découvrez en exclusivité la bande d’annonce du film “le plus psychédélique de ce nouveau millénaire” (Technikart) !

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Avec Arielle Dombasle, Nicolas Ker, Michel Fau, Asia Argento, Joséphine de la Baume, Joana Preiss, Théo Hakola, Zoë le Ber, Julian de Gainza, Christian Louboutin, Ali Mahdavi, Thaddaeus Ropac, Vincent Darré et avec la participation de Jean-Pierre Léaud.

Sypnosis : Selon le mythe platonicien relaté par Aristophane dans Le Banquet, les humains auraient été, à l’origine, des êtres complets qui se virent coupés en deux et furent condamnés à errer inlassablement à la recherche de leur part manquante. Un savant prédicateur, manipulateur d’âmes imprégné d’ésotérisme, cherche à recréer le couple idéal, « l’androgyne », un homme et une femme qui ne formeraient plus qu’un : l’amour parfait. Il semble avoir repéré les nouveaux sujets de son expérience : Dolorès Rivers, cinéaste underground, et son miroir inversé, Nicolas Atlante, chanteur de rock fou et vénéneux. Mais le diable va s’en mêler…

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Alien Crystal Palace est désormais disponible en DVD : cliquez ici pour commander le film culte d’Arielle Dombasle !

Les Parisiennes débarquent dans Babel sur Seine (France Inter)

Les Parisiennes étaient les invitées de Giulia Foïs dans Babel sur Seine sur France Inter. Arielle Dombasle, Mareva Galanter, Inna Modja et Helena Noguerra ont fait voyager les auditeurs de l’émission en évoquant le Mexique, l’Amérique, le Mali ou encore la Belgique qui ont accompagné nos Parisiennes dans leurs parcours respectifs.

Une émission à écouter en intégralité sur le site de France Inter ou en cliquant ici.

Les Parisiennes seront en concert les 18 & 19 décembre prochains à L’Olympia !

Les Parisiennes dans L’Invité sur TV5 Monde

Les Parisiennes étaient sur le plateau de L’Invité de Patrick Simonin sur TV5 Monde. Avec joie et gaieté, elles ont apporté fraîcheur, bonne humeur et musique pour annoncer leurs deux concerts exceptionnels les 18 et 19 décembre à l’Olympia !

Le Palace en Folie (Les Inrockuptibles)

Ils s’étaient déjà rencontrés pour un album en 2016, La Rivière Atlantique. Cette fois, avec Alien Crystal Palace, Arielle Dombasle emmène Nicolas Ker dans l’aventure extravagante de son quatrième long métrage. Récit d’une ciné-popée, entre Paris, Venis et Tanger.

Découvrez la bande d’annonce d’Alien Crystal Palace :

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Replay – Arielle Dombasle en interview dans Scènes sur Seine (BFM Paris)

Arielle Dombasle était invitée de l’émission Scènes sur Seine pour évoquer les deux concerts exceptionnels des Parisiennes à l’Olympia les 18 & 19 décembre prochains !

Une interview à revoir en intégralité :

Arielle Dombasle invitée dans Le Grand Témoin sur Radio Notre-Dame

Ce matin, Arielle Dombasle était l’invitée de Radio Notre-Dame dans Le Grand Témoin pour évoquer la sortie du numéro 2 de Jésus Magazine ! dont elle est rédactrice en chef.

Retrouvez dès à présent le numéro 2 de Jésus Magazine ! dans les kiosques et les librairies.

Arielle Dombasle, rédactrice en chef du n°2 de Jésus Magazine !

Dès aujourd’hui, retrouvez en kiosque le deuxième numéro du magazine Jésus ! avec, à la direction éditoriale, Arielle Dombasle.

Rédactrice en chef de ce nouveau numéro, Arielle Dombasle a invité ses amis à raconter quelle influence Jésus avait eu dans leur vie et leur activité artistique. Sa belle-sœur Véronique Lévy, la cinéaste Anne Fontaine, le chanteur Nicolas Ker ou encore les photographes Pierre & Gilles se sont prêtés au jeu.

Mais ce nouveau numéro donne aussi la parole au Père Nicolas Buttet, à Camille White, pasteur d’Hillsong, à Natasha Saint-Pier ou encore à Sœur Cristina, gagnante de The Voice en Italie. Et en exclusivité, vous y découvrirez un portrait de Denis Mukwege, nouveau Prix Nobel de la Paix, qu’un membre de la rédaction a rencontré.

En savoir plus…

‘La mexicaine’ por Guadalupe Loaeza (Reforma)

Para Gilbert.

Después de Bernard-Henri Lévy, el segundo amor de Arielle Dombasle (Arielle Laure Maxime Sonnery de Fromental), sin duda, es México. No hay entrevista que no le hagan a la actriz francesa en la que no hable de la Virgen de Guadalupe y del país al que llegó a los cinco meses de edad (nació en Estados Unidos), y del mismo que se despidió, con el corazón roto, a los dieciocho años. Una vez que comimos delicioso, ni tarda ni perezosa, a la hora del café prendí el micrófono de mi celular y Arielle empezó a hablarme de su trayectoria que consiste en 60 filmes y obras de teatro, comedias musicales y conciertos de ópera. Además de la grabación de ocho álbumes, muchos de ellos con música mexicana (boleros, calipsos y rumbas), especialmente uno de homenaje a Sor Juana Inés de la Cruz, “la estrella del feminismo”, como dice Arielle.

“De la filmación de la película Miroslava (1993), que duró cinco semanas, guardo el mejor de los recuerdos. Desde que descubrí a Emmanuel El Chivo Lubezki me dije que se trataba de alguien muy especial. Para entonces ya había filmado varias películas en Francia, pero en ninguna me han fotografiado con tanta maestría. Me acuerdo que antes de enfocarme con su lente, tomó un foco, lo encendió e hizo una señal de la cruz frente a mi cara, para ver dónde me favorecía más la luz. Era la primera vez que me hacían algo parecido. En seguida me dije que Lubezki tenía un ojo extraordinario. Ya sabía que El Chivo era muy amigo de Alfonso Cuarón, quien había sido mi asistente en la película Las pirámides azules (1987) con Omar Sharif. Cuarón, que ha ganado dos Óscares. He allí un par de mexicanos maravillosos. Como película mexicana también filmé, muchos años después, El baile de San Juan que sucede a finales del siglo XVIII en la Nueva España. Esta se ha convertido en una película institucional, dirigida por Francisco Athié y en donde trabaja Pedro Armendáriz”.

Mientras Arielle habla, la observo: miro sus ojos azules color aguamarina, su pelo rubio sujetado en una cola de caballo, su infinita delgadez y su lenguaje corporal perfectamente estudiado desde hace años. De pronto me platica de su abuela que adoraba y cuyo marido fue el primer embajador de Francia en México después de la Segunda Guerra Mundial, y miro cómo se le ilumina el rostro. “Mi abuela fue la primera en dar a conocer a Tamayo aquí en Francia. Ella le organizó, aquí, su primera exposición. De hecho, cuando hubo una retrospectiva de pintura mexicana yo fui la madrina. Mi padre fue un gran coleccionista de arte precolombino. De niña estaba influenciada en el catolicismo por mi nana y al mismo tiempo estaba rodeada de dioses olmecas, aztecas y zapotecas. No es casual que aquí me conozcan como: La mexicaine, desde que comencé en 1980 con las películas de Eric Rohmer, director de cine de “la nouvelle vague” de cintas como Paulina en la playa. Con él filmé cinco películas, él fue el que me hizo comprender lo que es el cine”.

En la entrevista no podía faltar que Arielle, nombrada Caballero de la Legión de Honor, mencionara a su primer amor, es decir, al filósofo francés Bernard-Henri Lévy, autor, entre muchos libros, de una espléndida biografía de Jean-Paul Sartre: “Desde 1993, estoy casada con un gran escritor. La vida de un artista con un intelectual tan reconocido es extraordinaria. Gracias a él, leo muchísimo, viajo por todo el mundo y veo a mucha gente del mundo de la creación”. Hay que decir que la historia de amor de BHL y Arielle es muy conocida en Francia. A sus múltiples seguidores les encanta verlos juntos en el Café de Flore o caminando por Saint-Germain-des-Prés. Con los años se ha convertido en una pareja icónica muy polémica: él, por sus posturas políticas, y ella, por ser tan osada y haber actuado en el cabaret “Crazy Horse”, con el nombre de Dolores Sugar Rose, además de salir en la portada de Paris Match, en donde apareció medio desnuda en el 2007. Hay que decir que con ese número la revista subió 20% sus ventas imprimiendo un millón y medio de ejemplares.

Por último Arielle me contó acerca de su más reciente película, un thriller titulado Alien Crystal Palace, y un documental que ella misma dirigió, Opium, como un homenaje al poeta francés Jean Cocteau. “Mi próximo proyecto tiene que ser una película en México. He allí mi más grande ilusión”, me dijo con una voz muy enternecida “la mexicaine” más “mexicaine” de las francesas, Arielle Dombasle.

Arielle Dombasle présente son Alien Crystal Palace (Le Petit Niçois)

C’est dans le cadre du ZE Festival LGBT organisé par l’association « Polychromes » que l’icône absolue, Arielle Dombasle, est venue au cinéma Le Mercury pour présenter son dernier film « baroque et barré », Alien Crystal Palace.

Replay – Arielle Dombasle dans On Refait la Télé sur RTL

Ce weekend, Jade et Eric Dussart recevaient Arielle Dombasle, figure emblématique des Grosses Têtes, dans On Refait la Télé sur RTL !

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Arielle Dombasle revient sur sa participation à l’émission Danse avec les Stars, évoque ses plus grands moments de télévision et présente la tournée des Parisiennes (avec Mareva Galanter, Inna Modja et Helena Noguerra).

Après une tournée dans toute la France, Les Parisiennes seront en concert à L’Olympia pour deux dates exclusives les 18 & 19 décembre 2018 !

Replay – Les Parisiennes dans Les Années Bonheur (France 2)

Invitées par Patrick Sébastien dans Les Années Bonheur, Les Parisiennes ont interprété un medley de leurs plus grands succès :

Les Parisiennes sont en tournée dans toute la France et monteront sur la scène de l’Olympia les 18 & 19 décembre :

Replay – Les Grosses Têtes font leur rentrée sur France 2

Après la rentrée, les « Grosses Têtes » ont ressorti trousses et cartables pour retrouver la classe du professeur Ruquier. Au programme : délires, surprises, bons et mauvais points, bref, tout pour passer une grande soirée de récré. Sheila, Thomas Dutronc, Marion Game, Bruno Salomone, mais aussi Arielle Boulin-Prat et Bertrand Renard – les arbitres des « Chiffres et des Lettres » – rejoignent la joyeuse bande pour jouer avec eux. En fin d’émission l’incontournable « Invité mystère », met quant à lui les téléspectateurs et les Grosses Têtes au défi de découvrir son identité.

Replay – Arielle Dombasle & Helena Noguerra dans On Refait les Grands Duos de l’Humour

À l’invitation de l’humoriste Kad Merad, Arielle Dombasle et Helena Noguerra se sont retrouvées sur la scène du Théâtre de Paris pour interpréter le célèbre slow culte de Guy Bedos et Sophie Daumier.

C’est en 1973 que le couple formé par Guy Bedos et Sophie Daumier a donné naissance à ce sketch mythique ici repris par Arielle Dombasle et Helena Noguerra, du quatuor Les Parisiennes :

Nos deux Parisiennes retrouveront Mareva Galanter et Inna Modja sur scène à partir du 29 septembre pour débuter la tournée Les Parisiennes qui passera par toute la France avant de revenir à Paris les 18 et 19 décembre sur la scène de l’Olympia !

Arielle Dombasle invitée de Anne Roumanoff dans Ça fait du bien sur Europe 1

Arielle Dombasle fait partie du groupe reformé par Laurent Ruquier, Les Parisiennes. L’occasion pour elle d’évoquer, au micro d’Anne Roumanoff sur Europe 1 “l’esprit de Paris, cette chose qui est unique et que le monde nous envie”.

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Les Parisiennes sont de retour et “ce sont des beautés”. Arielle Dombasle, invitée d’Anne Roumanoff sur Europe 1 jeudi, a évoqué le quatuor féminin qu’elle forme avec Helena Noguerra, Inna Modja et Mareva Galanter. Convaincues par Laurent Ruquier de reformer le groupe yé-yé des années 60, elles reprennent ensemble les chansons composées par Claude Bolling pour Les Parisiennes de l’époque, parmi lesquelles Il fait trop beau pour travailler, L’argent ne fait pas le bonheur ou encore Je te déteste.

Un “girls band” qui illustre “l’esprit de Paris”. Dans ce “girls band” reformé, ce qui ressort, c’est la mixité. Inna Modja est née au Mali, Helena Noguerra en Belgique, Mareva Galanter à Tahiti et Arielle Dombasle aux États-Unis. D’après cette dernière, cela illustre parfaitement “l’esprit de Paris”, “cette chose qui est unique et que le monde entier nous envie”. “Ce qui est merveilleux avec Paris, les Parisiennes, la France, c’est que c’est un pays de mixité”, souligne Arielle Dombasle. “Paris, c’est finalement un carrefour de science, d’art et on peut venir d’ailleurs et devenir parfaitement parisienne.”


Ben H : “Arielle Dombasle, vous êtes le rêve absolu de nombreux hommes”
 

“Il fallait comprendre le style de Bolling”. Après une tournée dans toute la France, les quatre Parisiennes seront sur la scène de l’Olympia les 18 et 19 décembre prochains. “On se met au service des ces Parisiennes, de ce merveilleux Claude Bolling, de ce rythme yé-yé. (…) Il fallait comprendre le style de Bolling, que tout le monde connaît, sans jamais toujours l’identifier”, explique Arielle Dombasle. Et comme l’expliquait Mareva Galanter, déjà sur Europe 1, au début du mois, le résultat est probant : “C’est un très beau spectacle avec une belle mise en scène.”