La fantasque pensionnaire des Grosses Têtes, sur RTL, s’associe une nouvelle fois au chanteur Nicolas Ker. Le duo sort Empire, un disque ultra-romantique, précédé de deux vidéoclips. Explications chamarrées.
ULTRA-NOIR … « Cézanne disait que le noir n’existe pas. Même au creux du noir, il y a de la lumière. Pour moi, c’est la couleur de l’élégance, du rock et d’un certain romantisme gothique, à l’image de ce disque écrit par Nicolas Ker. C’est un vrai rockeur, avec tous les excès que cela signifie. Je l’ai souvent visité à l’hôpital, où certains titres ont été composés. Nicolas est un poète fracassé, plus proche d’Antonin Artaud que de Bono, du groupe U2. Il m’a fait découvrir la noirceur de Joy Division, de Robert Smith et The Cure, alors que je viens plutôt du classique : Bach, Purcell, Haendel… »
ROSE BARBIE…
« Ah, on m’attribue toujours cette couleur, mais je l’aime, ce gracious pink, acidulé, intense ! Il me plonge dans la joie de l’enfance, entre la France, le Mexique et les Etats-Unis : les poupées Barbie, l’univers pop de Marvel, le rose indien, Frida Kahlo, la mode… Une couleur toujours provoc, que j’aime utiliser en rouge à lèvres et, finalement, qui est assez présente dans mes placards. Je suis loin d’être une fashion victime mais, à portée de main, j’ai toujours 36 000 rubans roses. »