Arielle Dombasle dans « Quelle Epoque ! » pour la sortie de l’album ICONICS
Arielle Dombasle était l’invitée de Léa Salamé dans « Quelle Epoque ! » pour la sortie de son nouvel album ICONICS !
Une émission à retrouver ci-dessous :
Arielle Dombasle était l’invitée de Léa Salamé dans « Quelle Epoque ! » pour la sortie de son nouvel album ICONICS !
Une émission à retrouver ci-dessous :
Après La Rivière Atlantique, Arielle Dombasle et Nicolas Ker poursuivent leurs manifestes esthétiques avec Empire. Un nouvel opus entre ombres et lumière, raffiné, porté par ce duo incandescent et plus que jamais dans le flow.
Rendez-vous est pris à La Colombe d’or (où une salade porte son nom !), lieu mythique et lié à sa légendaire histoire avec BHL, à Saint-Paul-de-Vence. Elle fait irruption dans le bar, longue liane toute de corail vêtue. Aussi gracieuse que dans le clip de We Bleed for the Ocean, l’un des titres de l’album Empire, où elle apparaît en sirène prise au piège dans les déchets plastique.
Un film réalisé par Arielle Dombasle elle-même, dans le cadre de la campagne #JeSauveUneSirène, Pick up the Plastic !, en soutien avec la Fondation Nicolas Hulot. Ce qui n’empêche pas Arielle, créature polymorphe, de se transformer en mannequin de celluloïd dans un autre clip, celui de Humble Guy.
Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker, déjà disponible !
Arielle Dombasle et Nicolas Ker seront en concert à La Maroquinerie le 17 septembre ! Cliquez ici pour réserver vos place !
Pour quelqu’un qui hisse la liberté en vertu cardinale, le confinement fut un « enfermement ». L’éloignement et la méfiance vis-à-vis de ces autres qui lui sont si essentiels, une « dévastation ». Une cage, même dorée, reste une cage. Mais une fois la porte entrebâillée, Arielle s’est aussitôt faufilée avec cette allure évaporée qui n’est somme toute qu’une façon d’être au monde, une forme de politesse qui cache bien des fêlures…
Retrouvez l’interview d’Arielle Dombasle en intégralité dans le dernier numéro de Gala.
Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker, déjà disponible !
Arielle Dombasle et Nicolas Ker seront en concert à La Maroquinerie le 17 septembre ! Cliquez ici pour réserver vos place !
Fin janvier, elle était membre du jury du festival de Gérardmer, consacré au cinéma fantastique. Aujourd’hui, le monde entier vit un scénario de film d’horreur. Arielle Dombasle a la nostalgie de son séjour dans les Vosges. « Tout était encore gai. Mais il y avait Vivarium, qui racontait des individus prisonniers de leur domicile. C’était de la fiction. Là, nous la vivons en quelque sorte. » L’actrice et chanteuse, qui a « tendance à refuser les diktats », admet que l’idée du confinement lui a d’abord été pénible : « L’enfermement est une punition. Mais je suis sage et je m’y conforme. Il faut être responsable. »
Elle dit avoir refusé de quitter Paris « par solidarité » et garde le moral dans son appartement du centre de la capitale. « Comme la plupart d’entre nous, je pensais au début qu’il s’agissait d’une sorte de paranoïa généralisée, que ça durerait très peu de temps, que ce virus n’était pas plus grave qu’une simple grippe. Mais il est inconnu et pervers. Ce qui est nouveau, et très anxiogène, c’est de suivre le décompte des morts aux quatre coins du monde quasiment heure par heure. »
Pour ne pas se laisser envahir par la peur, Arielle Dombasle dit se préserver des chaînes d’information en continu, préférant regarder une fois par jour le journal télévisé. « Je me garde de la tyrannie de l’immédiat, comme l’écrit si bien Jonathan Curiel dans son livre [Vite !, cher Plon], que je suis justement en train de lire. » Pour s’éaérer, elle profite de son balcon. Le soleil entre par la porte-fenêtre, elle voit le ciel et des arbres. « J’ai aussi de la glycine et une rose à mon nom, « Arielle Dombasle », en boutons, raconte-t-elle. Parfois, une corneille vient me rendre visite et effraie mon chat, Little Siam. Lequel est ravi de m’avoir sous la main matin, midi et soir. Il commande et je m’exécute ! » Pour le reste, elle a essayé de ne pas modifier ses petits rituels. Elle continue de se lever tôt et de prendre « deux ou trois bains par jour ».
Dans ce moment suspendu, l’artiste multiple s’active, monte les clips extraits de son nouvel album pop-rock-électro réalisé avec Nicolas Ker, Empire (Universal/Barclay). A cause du Covid-19, sa sortie a été repoussée au 19 juin. Le premier titre, disponible sur les plateformes musicales, s’est révélé prophétique : Just Come Back Alive (« revenez juste en vie »). « C’est notre souhait premier, notre prière pour tous ceux qu’on aime. » Elle fait également ses vocalises, organise des FaceTime avec ses musiciens, tandis que Nicolas Ker l’initie à distance à des jeux vidéo sanglants ! Elle envoie aussi des cœurs à ses amis sur Instagram, regarde des documentaires animaliers ou une comédie musicale de Stanley Donen, divague sur Netflix et Canal+ pour rattraper son retard côté séries. Elle a ainsi adoré Downtown Abbey, Les Tudors et Mad Men et se dit tentée par La casa de papel et Validé.
Mais à l’heure de Pâques, la très catholique Arielle Dombasle se dit blesée par la fermeture des églises. « Parce que c’est le dernier refuge. Quand le pape a appelé à la prière collective, je l’ai faite. J’aimais l’idée dune communion planétaire simultanée. » Et puis elle écoute de la musique, des airs sacrés, des cantiques, des requiem, des spirituals. Mais aussi du rock, particulièrement britannique, le grand inspirateur de son album.
Sa seule sortie la conduit à l’enregistrement de l’émission de RTL Les Grosses Têtes. Une participation sous étroite surveillance : prise de température avant d’entrer en studio, pas de public et 2,50 mètres de distance entre deux intervenants. « Mais c’est ma bouffée d’oxygène, le rire est thérapeutique. » Elle garde le contact avec l’extérieur grâce à Skype et WhatsApp pour discuter avec son frère resté au Mexique, où ils ont passé leur enfance. Parmi ses bonnes résolutions de confinement, elle a décidé de se remettre au piano, de relire Théogonie d’Hésiode, « pour tout savoir de la mythologie grecque », et d’étudier la géographie, « pour connaître le nom de tous les fleuves. »
Ce qu’elle compte faire à l’issue de la crise sanitaire ? « Revoir mes amis, les embraser. Reprendre les répétitions avec mes musiciens avant mes concerts. Et nager, car l’eau me manque terriblement. Même si je me sens bien là où je suis, je rêve de la liberté retrouvée d’aller et venir. »
Stéphanie Belpêche
Le Pie Jesu du Requiem de Gabriel Fauré (1887-1901)
J’adore la musique sacrée, elle me transporte violemment. J’ajouterais l’Ave Maria, Le Miserere d’Allegri et la Messe en si de Mozart. Je suis née du classique, qui n’en finit pas de m’éblouir.
Heroes, David Bowie (1977)
Un titre complètement de circonstance. Nous sommes tous des héros modernes qui faisons preuve de résilience face au virus en acceptant de rester enfermés.
Skeleton Tree, Nick Cave and the Bad Seeds (2016)
C’est la dernière chanson de l’album déchirant du même nom, que Nick Cave a écrit après la mort de son fils. Je l’ai écouté en boucle pendant les trois ans de travail pour mon disque. Je pleurais tellement c’est beau.
Sur ma table de nuit, il y a un recueil de poésies composées par ma grand-mère, Man’ha Garreau-Dombasle. Je me replonge aussi souvent dans les classiques : Baudelaire éternellement, mais aussi Rimbaud, Verlaine, Saint-Simon, Molière ou les libertins du XVIIème siècle.
Découvrez « Le Grand Hôtel » le deuxième extrait d’Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle & Nicolas Ker (sortie le 19 juin 2020) :
Alors que la chanteuse, comédienne et muse nous offre une nouvelle chanson, elle se prête au jeu de nos questions badines avec une fantaisie communicative.
De quoi parle votre nouveau single, « Just Come Back Alive » ?
Nicolas Ker dit l’avoir composé pour ceux qui défient le temps et les étoiles. C’est un titre prophétique en quelque sorte qui fait douloureusement écho à ce que la planète vit en ce moment. Une prière, un hymne, un chœur, adressés à tous ceux qui sont cloîtrés face à l’invisible danger. Le clip a été tourné au bord du Tage, dans un décor d’après apocalypse : on y voit deux créatures qui marchent le long de rails qui ne mènent nulle part.
Où passez-vous votre quarantaine ?
À Paris, chez moi, enfermée sagement. Heureusement auprès de mon amoureux de mari.
Quels rituels suivez-vous au quotidien ?
Ma vie est toujours très ritualisée. Car j’aime l’harmonie, le temps scandé, les rendez-vous voluptueux avec l’eau, un bain parfumé, du linge impeccable, les tables bien dressées, la lecture, la musique, le temps des films et des séries. Je veux que mon mari écrivain soit dans le meilleur des contextes de calme, de recueillement, d’inspiration quand il est auprès de moi et pas aux quatre coins du monde (rires, ndlr). Evidemment, en ce moment, je me suis mise à la cuisine, vraie nouveauté pour moi, et à mille tâches ménagères. Mais c’est bien. J’innove tous les jours et nous rions. J’aimerais devenir cordon-bleu mais j’en suis loin !
Quelle est la dernière chose que vous ayez achetée ?
Les nourritures terrestres. Je deviens une experte en Franprix, Monop’ et autres Picard…
Que trouve-t-on dans votre réfrigérateur ?
De l’eau merveilleuse, la Rosée de la Reine. Une multitude de fromages affinés, de la sucrine, des fruits de saison, des Perles de Lait que j’affectionne. Le must : des piments Lucero adobado qui viennent du Mexique.
Le dernier album que vous ayez écouté ?
Jean-Baptiste Pergolèse, le «Stabat Mater» que j’adore, «Le Requiem» de Gabriel Fauré dont le «Pie Jesu» est la plus belle chose au monde, «White Light/White Heat» du Velvet Underground et mon dernier album, «La Rivière Atlantique» composé par Nicolas Ker !
Quel est le paysage qui vous ressource le plus ?
La vue de ma chambre, a room with a view.
Les artistes dont vous aimeriez collectionner les œuvres ?
Je suis très collectionneuse et je viens d’une famille de collectionneurs, je suis très entourée déjà. Sinon j’aime les musées et les expositions. Hélas, plaisir différé.
Quelle est votre plus grande extravagance ?
Être une amoureuse «for ever». Romantique à mort.
Quelles applications utilisez-vous sur votre smartphone ?
Instagram, Snapchat, WhatsApp, Shazam, Apple TV, Spotify, Musique, Deezer, iMovie, Zoom, Collect, TikTok, Safari et iDevice.
Qui était ou est toujours votre mentor ?
Mon amoureux.
Qui sont vos héros/héroïnes ?
La Vierge Marie, ma grand-mère Man’ha Garreau-Dombasle, Frida Kahlo, Marilyn Monroe, la figure du Christ, Monsieur de Nemours, le héros de La Princesse de Clèves.
Quels sont vos livres de chevet ?
«Images», le livre de poèmes de Man’ha Garreau-Dombasle, «Les Fleurs du mal» de Charles Baudelaire éternellement, «Belle du seigneur» d’Albert Cohen.
Un objet dont vous ne vous séparez jamais ?
Mon parfum, Le Secret d’Arielle chez Mauboussin.
Si vous n’exerciez pas votre métier, qu’auriez-vous voulu être ?
Rien d’autre.
Si vous ne viviez pas à Paris, vous habiteriez…
Dans la Lune.
Pour écouter son dernier titre, cliquez ici.
Née dans le Connecticut, Arielle Dombasle a grandi au Mexique. De son enfance nomade, elle a conservé une culture éclectique. Aussi bien chanteuse qu’actrice et réalisatrice, elle a imposé son style au cinéma, à la télévision et sur les planches. En compagnie de Sébastien Folin, elle évoque les grandes étapes de sa carrière dans Clair Obscur.
Action! La geisha du cinéma français ne passe pas sa vie à minauder sur un canapé. Le chant, la danse, la comédie, la mise en scène, Arielle Dombasle pratique tous les arts. Avec un raffinement et une sophistication parfois déjantés, comme dans Alien Crystal Palace. Six ans après Opium, elle est de retour derrière et devant la caméra pour un ovni cinématographique. Avec ce quatrième film, Arielle cherche, non sans humour, à recréer le couple idéal : un homme, le musicien Nicolas Ker, et une femme, elle-même, qui ne formerait plus qu’un. Construire l’amour parfait, c’est son ambition. Au cinéma comme dans la vie…
Alien Crystal Palace, en salle dès aujourd’hui !
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=YnkaH-dFQsQ&w=560&h=315]
Alien Crystal Palace, en salle le mercredi 23 janvier :
Touchante, fascinante, Arielle est à la fois une grande romantique et une artiste unique. Modèle, cantatrice, muse, actrice, danseuse, réalisatrice, elle se donne à fond avec talent et folle passion. Un bonheur de rencontre !
Ce matin, Arielle Dombasle était l’invitée de Radio Notre-Dame dans Le Grand Témoin pour évoquer la sortie du numéro 2 de Jésus Magazine ! dont elle est rédactrice en chef.
Retrouvez dès à présent le numéro 2 de Jésus Magazine ! dans les kiosques et les librairies.
Para Gilbert.
Después de Bernard-Henri Lévy, el segundo amor de Arielle Dombasle (Arielle Laure Maxime Sonnery de Fromental), sin duda, es México. No hay entrevista que no le hagan a la actriz francesa en la que no hable de la Virgen de Guadalupe y del país al que llegó a los cinco meses de edad (nació en Estados Unidos), y del mismo que se despidió, con el corazón roto, a los dieciocho años. Una vez que comimos delicioso, ni tarda ni perezosa, a la hora del café prendí el micrófono de mi celular y Arielle empezó a hablarme de su trayectoria que consiste en 60 filmes y obras de teatro, comedias musicales y conciertos de ópera. Además de la grabación de ocho álbumes, muchos de ellos con música mexicana (boleros, calipsos y rumbas), especialmente uno de homenaje a Sor Juana Inés de la Cruz, « la estrella del feminismo », como dice Arielle.
« De la filmación de la película Miroslava (1993), que duró cinco semanas, guardo el mejor de los recuerdos. Desde que descubrí a Emmanuel El Chivo Lubezki me dije que se trataba de alguien muy especial. Para entonces ya había filmado varias películas en Francia, pero en ninguna me han fotografiado con tanta maestría. Me acuerdo que antes de enfocarme con su lente, tomó un foco, lo encendió e hizo una señal de la cruz frente a mi cara, para ver dónde me favorecía más la luz. Era la primera vez que me hacían algo parecido. En seguida me dije que Lubezki tenía un ojo extraordinario. Ya sabía que El Chivo era muy amigo de Alfonso Cuarón, quien había sido mi asistente en la película Las pirámides azules (1987) con Omar Sharif. Cuarón, que ha ganado dos Óscares. He allí un par de mexicanos maravillosos. Como película mexicana también filmé, muchos años después, El baile de San Juan que sucede a finales del siglo XVIII en la Nueva España. Esta se ha convertido en una película institucional, dirigida por Francisco Athié y en donde trabaja Pedro Armendáriz ».
Mientras Arielle habla, la observo: miro sus ojos azules color aguamarina, su pelo rubio sujetado en una cola de caballo, su infinita delgadez y su lenguaje corporal perfectamente estudiado desde hace años. De pronto me platica de su abuela que adoraba y cuyo marido fue el primer embajador de Francia en México después de la Segunda Guerra Mundial, y miro cómo se le ilumina el rostro. « Mi abuela fue la primera en dar a conocer a Tamayo aquí en Francia. Ella le organizó, aquí, su primera exposición. De hecho, cuando hubo una retrospectiva de pintura mexicana yo fui la madrina. Mi padre fue un gran coleccionista de arte precolombino. De niña estaba influenciada en el catolicismo por mi nana y al mismo tiempo estaba rodeada de dioses olmecas, aztecas y zapotecas. No es casual que aquí me conozcan como: La mexicaine, desde que comencé en 1980 con las películas de Eric Rohmer, director de cine de « la nouvelle vague » de cintas como Paulina en la playa. Con él filmé cinco películas, él fue el que me hizo comprender lo que es el cine ».
En la entrevista no podía faltar que Arielle, nombrada Caballero de la Legión de Honor, mencionara a su primer amor, es decir, al filósofo francés Bernard-Henri Lévy, autor, entre muchos libros, de una espléndida biografía de Jean-Paul Sartre: « Desde 1993, estoy casada con un gran escritor. La vida de un artista con un intelectual tan reconocido es extraordinaria. Gracias a él, leo muchísimo, viajo por todo el mundo y veo a mucha gente del mundo de la creación ». Hay que decir que la historia de amor de BHL y Arielle es muy conocida en Francia. A sus múltiples seguidores les encanta verlos juntos en el Café de Flore o caminando por Saint-Germain-des-Prés. Con los años se ha convertido en una pareja icónica muy polémica: él, por sus posturas políticas, y ella, por ser tan osada y haber actuado en el cabaret « Crazy Horse », con el nombre de Dolores Sugar Rose, además de salir en la portada de Paris Match, en donde apareció medio desnuda en el 2007. Hay que decir que con ese número la revista subió 20% sus ventas imprimiendo un millón y medio de ejemplares.
Por último Arielle me contó acerca de su más reciente película, un thriller titulado Alien Crystal Palace, y un documental que ella misma dirigió, Opium, como un homenaje al poeta francés Jean Cocteau. « Mi próximo proyecto tiene que ser una película en México. He allí mi más grande ilusión », me dijo con una voz muy enternecida « la mexicaine » más « mexicaine » de las francesas, Arielle Dombasle.
ARIELLE DOMBASLE Regista, attrice e cantante Cattolica devota, è sposata con lo scrittore Lévy.
L’artista eclettica Arielle Dombasle è nata negli Stati Uniti ed è cresciuta in Messico. Si muove a proprio agio tra recitazione, regia e canto, la sua vera passione. Arielle per lo più recita in francese, mentre i suoi album sono generalmente in spagnolo o in inglese.
THE VERTIGO OF FREEDOM. The multi-cultural artist Arielle Dombasle was born in America and raised in Mexico. Arielle moves easily between comedy, directing, acting and singing, her true passion. Most of her acting work has been in French, while her albums are mostly in Spanish or English.
You just finished making your film Alien Crystal Palace. You acted in the film but are you also the director?
Yes, it is my fourth film as a director. It’s a little secret, because I am a multi-faceted character. To shoot movies and do clips is my secret garden. My first movie was Chassé-croisé in which I had Pierre Clémenti among the actors, with small cameos from Éric Rohmer and Roman Polanski. It is a little passage around Greek mythology and the idea of God.
What is this latest film about?
It is a fantastic film, a little bit in the tradition of Dario Argento; a Gothic movie with crime, eroticism and rock and roll. The film came about after my last album of rock songs, which has the title of La Rivière Atlantique. I made it after an encounter with a rock singer with an extraordinary voice, Nicolas Ker.
You are eclectic; an actress, a singer, a dancer, a director. How can we describe your life?
I owe all this to chance and a very precocious apprenticeship. I come from a family which lived in Mexico and they were all quite extraordinary; very erudite and curious. In my childhood I encountered extraordinary people and this has forged my destiny. I encountered great artists and I saw what was the most beautiful and hospitable life, and also the most dangerous and the most extraordinary. In order to protect oneself one needs knowledge, and I studied at the Conservatoire de Paris. I was a classical dancer, I was at first a singer, and then I moved to the cinema.
You have studied quite a lot?
Yes, I really learned the bel canto tradition, including music and singing.
Why do you sing in Spanish and English, and act in French?
I worked for a little bit with the Americans, but I never wanted to establish myself in America. I was attracted by Old Europe.
Which is your language?
As a child my first language was Spanish. I listened to my parents speaking French and English. At school I learned French, and I adored French and French literature. I was also reading Spanish writers, especially the Latin Americans.
You seem to love literature very much?
I have lived with a writer for 25 years and therefore it is a question of books, books, books! Today I like to be on stage, to sing, and also to make movies.
With whom were the most important encounters in your life?
With the Christ and the Virgin Mary. I am very Catholic and religious, and I have always been much inspired by the great mystics.
With whom have been the most important encounters in your work?
I don’t know. I don’t consider what I do a profession but a vocation. I couldn’t do anything else. I want my life to be a hurricane, the most beautiful of all films. To me this means a melodramatic film and an idealistic film. I am romantic and free. I was attracted by splendid old people who were friends of my grandmother, who was a poet. People like Tamara di Lempicka and others. They gave me a lot of strength, and especially they taught me the freedom to become what one is. There are some movie directors whom I worked for who were extremely important in my career, Éric Rohmer, Raoul Ruiz, and Alain Robbe-Grillet. With each one of them I shot five films. I directed Omar Sharif in one of the films that I directed, the title of the film was Les Pyramides Bleues. I acted with Gérard Depardieu in Vatel, and I also worked with Joan Collins in a kitsch American saga, the miniseries Sins; and I sang with Johnny Hallyday, Julio Iglesias and others.
What is your next project?
Another album whose title is Empire, and I will do a tour in Italy with my review, Les Parisiennes. We have done it already at the Folies Bergère in Paris, singing and dancing and so on with four other girls.
Have things changed a lot in your life?
No, things are eternally the same. One is choosing and one is chosen.
You are a strong Catholic and married to a Jewish intellectual (Bernard-Henri Lévy) and also very busy. How does your life work?
It is very heterogeneous and so completely interesting.
France is your adopted country. Do you still love it?
Yes, I adore it, but the France of my childhood, life in a chateau, a civilisation of incredible exquisite refinement, has fallen into oblivion in France and does not exist anymore. Now we have a France that belongs to the global village, a France that knows the same events and music as everyone else and cannot escape this immense planetary syrup. But I quite like the syrup.
When you think of yourself, who is Arielle?
I think of the vertigo of freedom, undiminished at every step by totalism and by making things easy.
Do you have some regrets?
No, but like everybody else I have a melancholia that sometimes suffocates me. For example, when I see that the landscape that I loved has been massacred, and the people who loved it with me are not here anymore. I am very sensitive, and I like order and equilibrium, measure, and the life that I lead happily is a chaos but one has to be very athletic. One has to love, to be idealistic and to put love as the first thing in life; and this is what I do.
What is your ultimate goal?
Immortality. To me it means to be eternally the same.
What about success?
I realised very quickly that to have great success was a stupid thing, and on the contrary the most secretive and delicious thing paradoxically remains in obscurity. In other words, success is not for me my measure.
What does drive you?
Passion and impulsion. But I am too impulsive. This means there is not enough thinking, and one day I was sent a postcard with a sentence written by Cocteau: “Mirrors should think longer before they reflect.”
Les Parisiennes sont de retour aux Folies Bergère, du 24 mai au 3 juin, à Paris. Sur une idée de Laurent Ruquier, Arielle Dombasle, Inna Modja, Helena Noguerra et Mareva Galanter font revivre le mythique quartet yé-yé sur fond de mélodies pop et jazzy. Le Journal des Femmes était à la grande Première, au sein d’un public ultra VIP. Ambiance.
Le Journal des Femmes a assisté à la Première des Parisiennes, aux Folies Bergère, à Paris, pour admirer les drôles de dames que Laurent Ruquier a choisies afin de ressusciter le girlsband yé-yé de Claude Bolling : Arielle Dombasle, Inna Modja, Helena Noguerra et Mareva Galanter, quatre déesses aussi différentes qu’envoûtantes réunies sur la scène de ce haut lieu du divertissement et joyeux repaire mondain.
Lorsque la sonnerie retentit, le Tout-Paris s’engouffre dans cette salle emblématique à l’ambiance feutrée, où l’on croise Michel Drucker, Sophie Davant, Arthur, Léa Salamé, Philippe Manœuvre, Kamel Ouali, Christina Cordula, ou encore Jean Paul Gaultier. Le rideau tombe et pendant une heure, le pétillant quatuor enchaîne une quinzaine de titres en cœur et au rythme de chorégraphies minimalitses où les danseurs font gentiment virevolter les tenues légères de ces Parisiennes version nouvelle.
Nos pin-up agitent leurs jolies jambes vêtues de jupettes, nuisettes, body et imper dorées ou à plumes, dans une mise en scène agréablement ponctuée de saynètes. La salle se réchauffe pendant qu’Arielle Dombasle scrute fréquemment un coin de la salle (et mon voisin) d’un coup d’œil pour s’assurer de la bonne présence de Bernard-Henri Lévy, très attentif. Ah c’qu’on aurait été bête de râter ça ! L’humour, toujours… Avec la chanteuse Anaïs, drôlissime en speakerine désabusée qui apparaît sur un écran géant, entre deux tableaux.
Mais pourquoi ces Parisiennes font-elles autant fantasmer demande-t-on aux personnalités présentes au détour d’un fauteuil en velours ? Elle sont « insaisissables » pour Philippe Katherine, qui tire les ficelles sur grand écran pour Un Tout petit pantin, « rebelles » pour Chantal Thomas, et « culottées » pour Sophie Davant. La Parisienne d’Arthur ? Sa « femme », Mareva Galanter, sur laquelle il pose un regard amoureux. Une virée romantique dans le Paname sixties avec ces charmeuses intrépides, ça vous dit ?
Plus d’informations sur : www.lesparisiennes-officiel.fr
Les Parisiennes ont fait leur première jeudi dernier aux Folies Bergère devant un public d’amis et de célébrités !
Tous avaient fait le déplacement : Bernard-Henri Lévy, Arthur, Jean-Paul Gaultier, Nicolas Ker, Kamel Ouali, Vincent Niclo, Philippe Manoeuvre, Alexis Mabille, Marie Beltrami, Philippe Katerine, Maxime Dereymez, Christian Millette, Amanda Lear, Chantal Thomass ou encore Cristina Cordula, tout Paris était présent pour venir applaudir les nouvelles Parisiennes qui sont sur la scène des Folies Bergère depuis jeudi et jusqu’au 3 juin.
Le retour des Parisiennes, groupe féminin pop et jazz qui a marqué les années yé-yé, a attiré du monde, et du beau monde. Instigateur et producteur de cette nouvelle version qui rassemble un quatuor composé de Mareva Galanter, Arielle Dombasle, Inna Modja et Helena Noguerra, Laurent Ruquier a pu compter sur la présence de nombreuses personnalités lors de la grande première organisée le 24 mai 2018 aux Folies Bergère, à Paris (où le spectacle est programmé jusqu’au 3 juin prochain avant une tournée).
Entouré de Mareva Galanter, Arielle Dombasle, Inna Modja et Helena Noguerra lors du cocktail qui s’est déroulé après le spectacle, l’animateur phare de France 2 et des Grosses têtes sur RTL avait logiquement convié Arthur, le compagnon de Mareva Galanter, mais aussi Bernard Henri-Lévy, le mari d’Arielle Dombasle.
Parce qu’il fait une apparition dans le spectacle des Parisiennes sous la forme d’une intervention vidéo lors de l’interprétation du titre Un tout petit pantin (tout comme Alain Chabat), Philippe Katerine avait fait le déplacement.
Laurent Ruquier a également présenté son spectacle à plusieurs personnalités avec qui il travaille sur France 2 ou RTL pour les Grosses têtes : Yann Moix, Gerard Miller, Michel Drucker, Cristina Cordula, Chantal Ladesou, Roselyne Bachelot…
Le monde de la danse était également représenté avec la venue du chorégraphe Kamel Ouali ainsi que Maxime Dereymez et Christian Millette de Danse avec les stars.
Plongées dans une ambiance vintage, Mareva Galanter, Arielle Dombasle, Inna Modja et Helena Noguerra revisitent des succès pop et drôles de l’époque, le tout avec la mise en scène moderne et décalée de Stéphane Jarny.
Les Parisiennes se produisent jusqu’au 3 juin 2018 aux Folies Bergère avant de partir en tournée.
Les Parisiennes, Arielle Dombasle, Mareva Galanter, Inna Modja & Helena Noguerra, étaient les invitées de Thierry Ardisson dans Salut les Terriens pour présenter leur nouvel album Les Parisiennes (album déjà disponible) ainsi que leur spectacle aux Folies Bergère qui débutera le 24 mai.
Pour la première fois sur un plateau de télévision, Arielle Dombasle et Bernard-Henri Lévy étaient réunis.
Les Parisiennes ont également interprété le titre « Il fait trop beau pour travailler » extrait de leur album éponyme !
Une émission à revoir en intégralité sur le site de Canal + :
Chanteuse, actrice, égérie… Arielle Dombasle sait tout faire. Depuis 30 ans elle pose son empreinte sur le paysage culturel français sans jamais prendre une ride. Rencontre sans filtre avec une diva des temps modernes.
On parle de vous comme d’une “diva populaire”. Ça vous amuse ou ça vous agace ?
Ça me va. Derrière le mot “diva”, il y a tout un cosmos d’études, beaucoup de travail, une école de musique et de l’acharnement. J’en suis très fière. Je peux aujourd’hui chanter du bel canto, du Debussy, aussi bien que du Bach, Rossini ou Vivaldi, des cantates, des psaumes… c’est jubilatoire ! “Populaire”, je ne sais pas bien ce que cela veut dire, sans doute que les gens m’aiment bien. On me le dit souvent et ça me bouleverse à chaque fois.
Avec Mareva Galanter, Helena Noguerra et Inna Modja, vous reformez “Les Parisiennes”, un girls-band légendaire des années 60…
Le plus glorieux des girls-bands français ! “Les Parisiennes” faisaient tube sur tube et tout le monde dansait sur leur musique. La Parisienne représente toujours une figure très attractive pour le monde entier, à la fois brillante et exigeante, toujours à l’avant-garde, avec ce petit rien énigmatique et indicible qui change tout. C’est d’ailleurs pour ça que Laurent Ruquier a décidé de relancer ce groupe.
Des films d’auteur d’Eric Rohmer à “Un Indien dans la ville” en passant par la chanson… vous êtes la reine des grands écarts !
Ce qui me plaît dans cet exercice, c’est d’être toujours dans le renouveau, la création, à l’aube des choses. Je n’aime pas le confort ni le conformisme.
Comment en êtes-vous arrivée à faire tout ça ?
Grâce à ma grand-mère. Elle a posé sur moi son regard qui me faisait croire que j’étais la huitième merveille du monde. Du coup, tout devenait possible.
Laurent Ruquier a fait de vous l’une de ses Grosses Têtes. C’est grave d’avoir la grosse tête, ou c’est un mal nécessaire ?
Les Grosses Têtes n’ont de grosse tête que le nom ! C’est l’assemblée la plus drôle et la plus iconoclaste qui soit. La jubilation de pouvoir tout dire à la radio, sans censure… un luxe !
Vous avez enflammé le Crazy Horse : qu’est-ce qui vous fait rêver chez ces filles ?
La possibilité de danser tous les jours de la vie, d’être éclairées comme des déesses, d’incarner une forme de beauté parfaite.
AMOUR
Quel âge avait le premier garçon qui vous a fait pleurer?
Il avait 10 ans. Mais en amour les femmes pleurent toujours.
Et votre premier baiser, il avait le goût de quoi ?
Le goût d’interdit.
Aimez-vous aujourd’hui différemment d’il y a vingt ans?
Non, je suis toujours la même amoureuse. D’une très grande exigence avec moi-même. Je refuse de me dire “aujourd’hui j’ai envie de traînailler, d’être archi moche”.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que si je croise mon amoureux, il verra une espèce de zombie avachi et tout mollasson.
Votre mari, Bernard-Henri Lévy vous a donc toujours vue belle et tirée à quatre épingles ?
Belle autant que possible oui, mais pas toujours tirée à quatre épingles ! On est humain tout de même… Il m’arrive, comme tout le monde, d’être malade, déprimée, d’avoir pleuré ou pas dormi quand toutes les misères du monde vous tombent dessus. Mais j’essaie toujours de me cacher, surtout ne jamais en jouer.
On vous a vue dans l’opéra de Jérôme Savary, “La Belle et la toute petite Bête”. Qui représente pour vous la plus belle des Bêtes aujourd’hui?
Cela vous semblera sans doute absurde, mais la plus belle des bêtes c’est mon mari ! Il le doit à un mélange de tact et de surpuissance. Son tact, c’est une élégance dans la vie de tous les jours. C’est irrésistible.
Brigitte Macron a dit en parlant de son mari : “Le seul défaut d’Emmanuel, c’est d’être plus jeune que moi”, le seul défaut de votre mari à vous, c’est quoi ?
D’être trop beau.
“On est inquiète quand on aime” chantez-vous…
Oui, quand on aime on est aux aguets, en attente, sur le qui-vive, tout en fébrilité, avec la peau ultra sensible.
Oh, vous avez déjà eu peur qu’on vous pique votre mari ?
Quand on aime on a toujours cette peur-là. Mais pas seulement à cause de sa beauté, à cause de tout. Je garde toujours en tête que quelle que soit son intensité, l’amour reste archi fragile. Il n’existe pas de recette pour l’éternité. Il faut juste essayer de rester essentielle et attirante pour l’autre. Il faut veiller à toujours susciter le désir, car le désir est partout !
Vivre avec un philosophe, cela rend-il plus philosophe ?
Non, mais cela donne accès à un Himalaya de livres. Nous en avons partout à la maison et le hasard m’en a fait découvrir certains que je n’aurais jamais lus.
Si on vous forçait à échanger BHL contre un autre homme, qui choisiriez-vous ?
Ah non, je ne l’échangerais contre personne au monde !
Dites-nous, quels sont les ingrédients d’un bon french kiss ?
Un bon french kiss, c’est un baiser très attendu, pour lequel on s’est beaucoup retenu, et qui a finalement lieu. Il ne faut surtout pas le donner trop vite, mais attendre et faire attendre. Il faut bien sûr une bonne dose de teasing. Évidemment rien n’interdit de le donner le premier soir, mais le différer le rend plus intense.
INDISCRETIONS
Pour vous, sortir sans rouge à lèvre c’est comme…
Sortir toute nue ! Je mets du rouge à lèvres partout, même au restaurant sur une lame de couteau, je me débrouille toujours pour improviser un miroir. (Elle sort son rouge, ndlr) Tenez, sur cette petite cuillère on se voit très bien !
Avec Philippe Katerine, vous avez chanté “Glamour à mort”. Justement, quelle est la recette pour être glamour à mort ?
Être excessive et toujours à la limite du mortel.
Pour un dîner, vous choisiriez qui ?
Je ne sais pas, ce sont les dîners qui me choisissent. Je rencontre toujours des tas de gens formidables. Je suis trop souvent invitée, je refuse presque toujours. Dans l’idéal, je choisirais des écrivains, des artistes morts. Ce serait magique.
Quelle est l’insulte le plus terrible qui puisse sortir de votre bouche ?
J’en dis peu. “Espèce de crétin”… “connard” peut-être. Je m’en veux quand je le dis pour des bêtises. Une insulte c’est indélébile alors il faut faire très attention. Il ne faut pas utiliser les mots à tort et à travers, car un mot peut changer une vie, ça je le sais ! En revanche, quand les gens vous disent des choses positives et rassurantes, cela donne des ailes.
Vous que l’on trouve si parfaite, vous arrive-t-il d’avoir honte ?
Évidemment ! J’ai honte de moi, par exemple quand je prends les choses trop à cœur, que j’ai une réaction disproportionnée et à chaque fois que je vis une situation comme une tragédie.
Quelle est la tenue vestimentaire qu’on ne vous verra jamais porter?
Dans les films, on vous fait tout porter ! Mais dans la vie vous ne me verrez jamais avec une grosse doudoune de cosmonaute qui vous fait ressembler à un bonhomme Michelin.
Quelle est la pièce de votre garde-robe à laquelle vous attachez la plus grande importance ?
Les mini-sacs. Je suis addict ! Mon mari les déteste, surtout les girly, dorés, vernis, avec des grigris ou des strass bêbêtes. Mais j’en porte quand même. Dans ces cas-là, il me regarde de travers. Je sais bien qu’il trouve ça tarte mais c’est irrépressible !
Que trouve-t-on dans votre sac ?
Beaucoup de choses, il est toujours plein à craquer : (elle sort les choses une à une, ndlr) du parfum, un téléphone, des lunettes, des paroles de chanson, un poudrier la Prairie que j’adore, des feutres, une fausse cigarette (électronique, ndlr) que je n’utilise plus, et mes vraies cigarettes (elle les range dans un étui doré, ndlr). J’ai commencé à fumer en classe dès l’âge de 9-10 ans, pour la provoc’ !
La provocation, vous aimez ça ?
Oui, je l’aime malgré moi. Quelque fois je provoque sans m’en rendre compte, par excentricité. Je suis quelqu’un de paradoxal, pas formatée, sans doute pas facile à cerner.
Quel est le plat qu’il ne faut absolument pas vous mettre sous le nez?
Je ne mange pas d’animaux, alors ne me mettez pas de la cervelle de singe ni de la côte de bœuf sous le nez. Je suis contre la souffrance animale, sans pour autant faire de leçon de morale à personne. Ceux qui veulent manger du sang, qu’ils le fassent ! À la maison on vit très bien sans.
Si la petite fille que vous étiez pouvait s’adresser à la femme que vous êtes devenue, que lui dirait-elle ?
“Tu n’as pas changé d’un iota”. Je suis identique, je n’ai rien appris de fondamental ! Je me suis déjà posé la question et je sais que je suis restée exactement la même.
Quelle est la chanson sur laquelle vous pourriez danser nue ou en petite culotte dans le salon ?
Nue, je ne ferais jamais ça ! Mais je pourrais danser sur une chanson des Moody Blues comme “Nights in white satin”, qu’écoutaient mes parents.
La drogue, vous y avez déjà goûté ?
Bien sûr. La cocaïne, il m’est arrivé d’en prendre pour jouer au théâtre, mais ça ne m’a jamais plu. Je me méfie beaucoup des drogues à cause de l’addiction. On peut tomber très facilement dans l’alcool ou les pilules pour dormir. La chimie est toujours plus forte que nous.
Vous ne vous couchez jamais sans…
… Sans m’être enveloppée dans mon parfum !
D’ailleurs, combien de fois par jour vous parfumez-vous?
Cinquante fois par jour ! J’ai la joie de porter mon propre parfum, “Le secret d’Arielle”, une merveille ! (Elle sort un petit flacon de son sac, s’en asperge et me le tend, ndlr). Je vous le donne ! C’est un très grand parfum que j’ai mis dix ans à composer, avec l’aide de grands nez, à Grasse. Voilà l’une des grandes réalisations de ma vie !
Interview publiée dans Oh My Mag n°7
MUSIQUE
Il y a déjà 16 ans, Numéro se glissait dans le lit d’Arielle Dombasle. Retour sur une interview mythique et ses nombreuses confidences sur l’oreiller.
Propos recueillis par Philip Utz, Portrait Sofia Sanchez & Mauro Mongiello
Numéro : De quel côté du lit dormez-vous?
Arielle Dombasle : La grande poétesse japonaise Sei Shônagon disait que le plus important, lorsqu’on pose la tête sur l’oreiller, c’est de repenser non pas à la journée qui vient de s’écouler, mais à celle de la veille. C’est une très jolie philosophie de courtisane du Xe siècle, parce que le plus souvent, hier est déjà bien oublié.
Ce qui ne répond pas à ma question…
Je prends toujours le côté du lit qui n’est pas près de la fenêtre, parce que Bernard-Henri l’ouvre systématiquement même si on est en Suède par moins vingt-sept degrés. Et donc voilà.
Quel est votre pire cauchemar? S’agit-il des grands classiques, comme de se retrouver tout nu, à l’école, devant ses camarades de classe?
Comme tout le monde, j’ai un cauchemar récurrent : c’est une gigantesque vague, comme un serpent de jade venant du fond de l’océan. Tous mes amis me disent: “Viens !” Ils me frôlent le bras en voulant m’attraper. Ils courent tous vers la vague pour la prendre avant qu’elle ne casse, et moi, évidemment, je n’y arrive pas, je suis comme paralysée. Je me réveille toujours quand il y a des tonnes et des tonnes d’eau qui menacent de m’engloutir. Voilà, c’est mon rêve depuis l’enfance. Et je ne l’aime pas du tout !
A force de les voir repasser en boucle, ne finit-on pas par s’habituer aux cauchemars?
Je ne crois pas. Je me réveille toujours juste avant que la vague ne m’emporte, donc je vis dans la crainte qu’un jour elle ne m’écrase.
Vous êtes plutôt Stilnox, Lexomil ou Valium?
J’essaye de rester loin de ces bonbons alléchants. Quand il m’est arrivé d’en prendre, j’ai adoré ça. C’était comme de l’opium : ça vous enveloppe doucement et c’est d’une volupté incroyable. Du coup, je ne peux pas, j’ai trop peur de devenir accro.
Rassurez-moi,vous n’êtes pas une lève-tôt?
Si. Comme disent les Anglais : “The early bird catches the worm.” [L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt]. Et mieux encore. J’aime me lever vers 8 heures – un chiffre très gracieux qui, de plus, symbolise l’infini. Mais il est très important de réussir ses nuits. Au cours de notre vie, nous passons près de trente ans dans les bras de Morphée. C’est énorme. Il faut donc veiller à ce que le sommeil soit le territoire de la volupté, de la tendresse et de la douceur. Et justement, si les cauchemars sont si terribles, c’est parce qu’ils vous tirent de cet état de grâce. Je ne suis pas insomniaque, mais lorsque je n’arrive pas à m’endormir, je deviens hystérique. Je sors du lit, je me fais couler un bain parfumé, je lis, je regarde la télé… Je me rappelle que Françoise Sagan m’avait dit que les meilleures émissions passaient en plein milieu de la nuit. Elle était bien placée pour le savoir. Du coup, lorsque je suis seule à la maison, je laisse toujours la télé allumée pour qu’elle me tienne compagnie.
Comme Marilyn, ne portez-vous qu’une goutte de N° 5 lorsque vous vous couchez?
Je ne dors jamais nue : j’ai beaucoup de vêtements de nuit – des nuisettes, des choses en satin de soie et mousseline qui coulent sur le corps comme de l’eau. J’ai d’ailleurs plus de vêtements de nuit que de vêtements de jour. J’adore ça !
Faites-vous partie de ces maniaques de la propreté qui changent de draps comme ils changent de chemises?
J’ai la chance d’avoir quelqu’un qui change mes draps tous les jours. Je ne saurais pas le faire moi-même. C’est un luxe, je vous l’accorde.
Sans vouloir être indiscret, avec qui partagez-vous votre lit?
Mais avec B.-H., évidemment ! On partage son lit avec la personne qu’on adore. Et moi, je n’aime pas dormir seule. On aura tout le temps d’être allongé seul dans un cercueil, donc pourquoi le faire maintenant ? Comme disait Molière : “On ne meurt qu’une fois, mais c’est pour longtemps.” J’ai horreur d’être seule. Je suis quelqu’un qui adore la compagnie, qui aime ses contemporains et qui se déploie avec les autres. Vivre les choses seule ne m’intéresse pas.
B.-H.L. ronfle-t-il?
Non. Et tant mieux, parce que c’est une vraie maladie.
Retrouvez l’interview en intégralité sur le site du magazine Numéro.
Cette semaine dans Gala, retrouvez Arielle Dombasle vue par Nikos Aliagas à l’aube de la saison 7 de Danse avec les Stars :
Alors qu’elle enchaîne les répétitions pour l’émission Danse avec les stars, Arielle Dombasle s’est confiée sur sa première rencontre avec son époux Bernard-Henri Lévy. Une séquence émotion diffusée sur TF1.
Si elle est d’habitude discrète quant à sa vie privée, Arielle Dombasle a toutefois accepté de se confier sur sa rencontre avec son époux Bernard-Henri Lévy. A l’occasion du deuxième prime de Danse avec les stars, la comédienne a raconté avoir eu un véritable coup de foudre : « Pour moi le grand amour de ma vie avec qui je suis encore, c’est Bernard-Henri, cet amant, cet ami, merveilleux écrivain qui est devenu mon mari et que j’adore », a-t-elle affirmé. Une belle déclaration d’amour que la chroniqueuse des Grosses Têtes sur RTL a souhaité adresser à son compagnon.
Tout a commencé lors d’une dédicace organisée par Bernard-Henri Lévy dans une librairie. Fan de son ouvrage, Arielle Dombasle a souhaité rencontrer l’écrivain. Mission réussie : « J’ai été foudroyée, a-t-elle ajouté. L’homme de ma vie, c’est lui. Et je décide de le rencontrer et de faire signer mon livre. » Un premier regard, et c’est le coup de foudre : « Il y a beaucoup de femmes et moi, il m’a regardée et il y a sûrement quelque chose qui s’est passé car il a écrit ‘A Arielle, en attendant’… », a-t-elle poursuivi. Le duo s’est ensuite retrouvé à Milan, pour ne plus jamais se quitter : « Deuxième super coup de foudre. (…) On savait qu’on serait inséparables. Quand on aime vraiment, on veut que ça dure toujours. Mais la vie amoureuse n’est pas un long fleuve tranquille. »
La comédienne a ensuite offert une magnifique prestation sur le titre phare d’Adele, « Someone like you » aux côtés de son partenaire Maxime Dereymez. Une séquence émouvante qui a certainement convaincu son époux.
Ce samedi 21 octobre, l’émission « DALS » était consacrée à la vie personnelle des candidats. Arielle Dombasle s’est donc livrée sur sa relation amoureuse avec son mari, Bernard-Henri Lévy. Elle l’a désigné comme étant « l’amour de sa vie », partageant sa vie depuis l’âge de 18 ans. La chanteuse devait danser sur la chanson d’Adele, « Someone Like You ». Pour elle, « cette chanson raconte qu’on peut perdre quelqu’un et que finalement on ne lui est pas indispensable. On peut être heureux dans d’autres bras. »
Le deuxième prime de Danse avec les Stars était placé sous le signe de la « personal story » où chaque candidat mettait en avant un thème qui lui était cher. En femme amoureuse, Arielle Dombasle a tout naturellement opté pour le thème de l’amour, « la grande aventure de la vie, » et pour la passion qu’elle partage avec son époux Bernard-Henri Lévy.
Revoir la « personal story » d’Arielle Dombasle :
Elle a chanté l’opéra et Cole Porter, dansé nue et défend toujours bec et ongles son BHL d’époux. Aujourd’hui, elle se lance dans le rock’n roll.
Préférant s’amuser que se prendre au sérieux, Arielle Dombasle est un esprit libre et ses projets ont le don de toujours surprendre. Voire d’agacer. Pour le dernier en date, un disque de rockabilly, elle s’est associée avec l’une des formations les plus réputées du moment, les Hillbilly Moon Explosion. Rencontre avec la dernière diva, qui nous reçoit en grillant une cigarette dans le salon boudoir d’un hôtel parisien. Elle a tout son temps. Légèrement intimidé, on lui demande si le vouvoiement est de rigueur. (Avec mon mari on se vouvoie mais avec mes musiciens on se tutoie. Vous faites comme vous voulez. » On opte pour la marque de respect.
Découvrez French Kiss, le nouvel album d’Arielle Dombasle & The Hillbilly Moon Explosion :
Inclus le single « My Love for Evermore » avec Nicolas Ker :