Les Parisiennes prolongent à l’Olympia et en tournée en France (Melody)

Fortes du succès de leurs représentations aux Folies Bergère de Paris, LES PARISIENNES prolongeront à l’Olympia les 18 et 19 décembre prochains, et en tournée en France. Laurent RUQUIER a eu le pari fou de remonter LES PARISIENNES, ce quatuor de musique yéyé composé dans les années 60, sur une idée de Claude BOLLING, de quatre danseuses : Raymonde BRONSTEIN, Anne LEFÉBURE, Hélène LONGUET et Anne-Marie ROYER, chantant à l’unisson, notamment le tube « Il fait trop beau pour travailler« , dès 1964, que leurs successeures ont choisi en qualité de nouveau single. Plus de cinquante ans après, l’animateur et producteur du talk « On n’est pas couché » sur France 2, a choisi Arielle DOMBASLE, Mareva GALANTER (Miss France 1999), Inna MODJA et Helena NOGUERRA (la sœur de LIO), pour réaliser son rêve de gosse. « L’album est sorti. Je suis fier et heureux » confie-t-il sur Twitter.

Ces nouvelles PARISIENNES ont dévoilé leur album de reprises le mois dernier. Cependant, « Il va falloir se mettre au régime« , l’un des plus grands succès de la formation, est absent de la tracklist. « Paris a été blessé ces dernières années » ajoute Inna MODJA. « Et on a envie de redonner le sourire, de remettre en avant son côté solaire« . Un projet féministe ? Selon Helena NOGUERRA, « tout acte est politique« . La seule qui avait déjà repris une chanson des PARISIENNES « Bonne nuit mes agneaux« , en duo avec Philippe KATERINE. Le clip du premier single « Ah ! C’qu’on est bête » dont la version originale, des PARISIENNES originales, date de 1964, totalise plus de 150 000 vues sur YouTube. 

 

Les Parisiennes à l’Olympia !

Après avoir fait danser les Folies Bergère pendant deux semaines consécutives, Les Parisiennes partent en tournée dans toute la France. Elles seront de retour à Paris en décembre sur la scène mythique de l’Olympia !

À partir du mois d’octobre, Inna Modja, Arielle Dombasle, Mareva Galanter et Helena Noguerra partiront en tournée dans toute la France, mais elles reviendront à Paris pour deux concerts exceptionnels à l’Olympia les 18 et 19 décembre 2018 !

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Le paris pop des Parisiennes (Gonzaï)

Cinquante ans après, Les Parisiennes reviennent et elles n’ont, pour le coup, pas pris une ride. Exit les désormais vieilles chanteuses yéyé de Claude Bolling, cette fois ce sont Arielle Dombasle, Helena Noguerra , Inna Modja et Mareva Galanter qui s’y collent. L’occasion d’une rencontre avec ces drôles de dames. 

« C’était à Paris, une ville qui était alors si belle que bien des gens ont préféré y être pauvres, plutôt que riches n’importe où ailleurs ». (Guy Debord)

Un film de 1969 de Robert Benayoun avec Gainsbourg s’intitulait Paris n’existe pas. Comme si Paris était d’avantage un fantasme de ville qu’un territoire incarné. Dans une époque de pragmatisme libéral où l’audimat et la rentabilité font acte de loi, il est néanmoins rafraîchissant de constater qu’un grand mogul de la télévision est capable de revenir à ses rêves de gosse afin de relancer le concept des Parisiennes. Les Parisiennes, c’est ce groupe de quatre femmes qui, de 1963 à 1972, enchanta les téléspectateurs de l’ORTF. Sur des musiques de Claude Bolling (compositeur des bandes originales de Borsalino, le Magnifique et Floc Story, Ndlr), des paroles de Frank Gérald et des chorégraphies de Roland Petit, Les Parisiennes incarnèrent une certaine idée de la capitale hexagonale et de la femme. Un subtil cocktail de fantaisie, de féminité assumée et d’esprit typiquement sixties entre Mary Quant (la britannique créatrice de la mini jupe, ndlr), Daisy De Galard (Dim, Dam, Dom, Ndlr) et Caravelle.

Bien sûr nous ne sommes plus en 1967 et certaines icônes sixties qui n’ont pas eu l’occasion de mourir à 27 ans nous rappellent la célèbre réflexion de général de Gaulle qui affirmait que « la vieillesse est un naufrage ». Les revivals peuvent s’avérer dangereux en proposant des versions caricaturale des sixties; on pense par exemple à Austin Powers. Pas d’inquiétude ici, l’équipe au chevet des Parisiennes 2.0 a su saisir toute la modernité de ce « Girls group » qui, il est vrai, jouissait d’un répertoire en or de pépites entre pop, jazz et musical d’inspiration anglo-saxonne; mais avec une touche française qui aujourd’hui charme de New York jusqu’à Tokyo. Les nouvelles Parisiennes sont une réussite en grande partie parce qu’elles sont incarnées par Arielle Dombasle, Helena Noguerra, Inna Modja et Mareva Galanter qui, chacune à sa manière, évoque les sixties tout en y ajoutant une touche de modernité. Arielle, Helena, Inna et Mareva sont des femmes qui infusent leurs fortes personnalités dans leurs rôles. Des individualités libres qui se retrouvent à l’unisson des chorégraphies, des costumes et des chansons. Une bonne occasion de changer d’air pour celles et ceux qui veulent croire que la sinistrose n’est pas une fatalité de l’époque.

L’album Les Parisiennes est déjà disponible !

Les Parisiennes seront en concert aux Folies Bergère jusqu’au dimanche 3 juin puis en tournée dans toute la France à partir du mois d’octobre !