Just Come Back Alive, le titre « prophétique » d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker (Le Figaro)
VIDÉO – Le chanteur rock et l’artiste polyphonique laissent fuiter un nouveau titre de leur deuxième album en commun, Empire, dont la sortie est prévue en juin
Un titre dans l’air du temps. Le chanteur sulfureux du groupe de musique électronique Poni Hoax, Nicolas Ker, et Arielle Dombasle, qui aime se définir comme « actrice, cantatrice et réalisatrice », ont dévoilé en début de mois le clip du titre Just Come Back Alive. Une mélodie rock et, d’une certaine manière, prophétique, de la pandémie actuelle qui figurera dans leur album commun Empire, disponible dès le 24 avril prochain.
Sur un rythme rock électro, les deux artistes se complètent parfaitement, l’un sombre et frêle, l’autre solaire et conquérante, et croisent leurs voix pour clamer la proximité dans l’adversité.
« C’est un titre qui rime étrangement avec cette période dramatique. Just Come Back Alive tombe un peu comme une prière. Juste revenir vivant… En effet, nous sommes tous dans cette situation de suspension, juste survivre », confie Arielle Dombasle qui se sent « enfermée » plus que « confinée », tout en louant la solidarité collective des Français qui suivent les consignes.
Nous sommes tous dans cette situation de suspension, juste survivre.
Arielle Dombasle.
Cultivée, l’ancienne muse de Jean-Paul Gaultier vogue dans son univers personnel et lance quelques références à la volée pour lier la réalité des rues désertées et le clip du titre. « Deux protagonistes marchent et gardent toujours leurs distances. Ils avancent dans la même direction, mais ils sont perdus sans savoir où ils vont. On suit un chemin commun sans finalité. On sait que l’on est ensemble donc plus fort, c’est ce qui est beau. Rappelons-nous que dans la boîte de Pandore, tous les maux s’envolent, seule reste espérance ! »
Il y a un autre sujet qui secoue l’espérance d’Arielle Dombasle, c’est la sauvegarde de l’environnement. Pour ce nouvel album, elle a également composé un titre bonus engagé contre la pollution des océans par le plastique. Le titre résume à lui seul son sujet : Le chant des sirènes (We Bleed For The Ocean).
Dans le clip, des sirènes féeriques suffoquent étouffées par des déchets plastiques. « Les artistes doivent s’engager. Je ramasse le plastique partout où je passe. Pick up the plastic! Si tout le monde s’y met, alors nous réparons le monde. C’est un challenge planétaire ! », lance-t-elle. Un énième engagement qui a même embarqué Nicolas Hulot dont la fondation recevra un euro par album vendu.