Arielle Dombasle (Série Limitée/Les Echos)
Alors que la chanteuse, comédienne et muse nous offre une nouvelle chanson, elle se prête au jeu de nos questions badines avec une fantaisie communicative.
De quoi parle votre nouveau single, « Just Come Back Alive » ?
Nicolas Ker dit l’avoir composé pour ceux qui défient le temps et les étoiles. C’est un titre prophétique en quelque sorte qui fait douloureusement écho à ce que la planète vit en ce moment. Une prière, un hymne, un chœur, adressés à tous ceux qui sont cloîtrés face à l’invisible danger. Le clip a été tourné au bord du Tage, dans un décor d’après apocalypse : on y voit deux créatures qui marchent le long de rails qui ne mènent nulle part.
Où passez-vous votre quarantaine ?
À Paris, chez moi, enfermée sagement. Heureusement auprès de mon amoureux de mari.
Quels rituels suivez-vous au quotidien ?
Ma vie est toujours très ritualisée. Car j’aime l’harmonie, le temps scandé, les rendez-vous voluptueux avec l’eau, un bain parfumé, du linge impeccable, les tables bien dressées, la lecture, la musique, le temps des films et des séries. Je veux que mon mari écrivain soit dans le meilleur des contextes de calme, de recueillement, d’inspiration quand il est auprès de moi et pas aux quatre coins du monde (rires, ndlr). Evidemment, en ce moment, je me suis mise à la cuisine, vraie nouveauté pour moi, et à mille tâches ménagères. Mais c’est bien. J’innove tous les jours et nous rions. J’aimerais devenir cordon-bleu mais j’en suis loin !
Quelle est la dernière chose que vous ayez achetée ?
Les nourritures terrestres. Je deviens une experte en Franprix, Monop’ et autres Picard…
Que trouve-t-on dans votre réfrigérateur ?
De l’eau merveilleuse, la Rosée de la Reine. Une multitude de fromages affinés, de la sucrine, des fruits de saison, des Perles de Lait que j’affectionne. Le must : des piments Lucero adobado qui viennent du Mexique.
Le dernier album que vous ayez écouté ?
Jean-Baptiste Pergolèse, le «Stabat Mater» que j’adore, «Le Requiem» de Gabriel Fauré dont le «Pie Jesu» est la plus belle chose au monde, «White Light/White Heat» du Velvet Underground et mon dernier album, «La Rivière Atlantique» composé par Nicolas Ker !
Quel est le paysage qui vous ressource le plus ?
La vue de ma chambre, a room with a view.
Les artistes dont vous aimeriez collectionner les œuvres ?
Je suis très collectionneuse et je viens d’une famille de collectionneurs, je suis très entourée déjà. Sinon j’aime les musées et les expositions. Hélas, plaisir différé.
Quelle est votre plus grande extravagance ?
Être une amoureuse «for ever». Romantique à mort.
Quelles applications utilisez-vous sur votre smartphone ?
Instagram, Snapchat, WhatsApp, Shazam, Apple TV, Spotify, Musique, Deezer, iMovie, Zoom, Collect, TikTok, Safari et iDevice.
Qui était ou est toujours votre mentor ?
Mon amoureux.
Qui sont vos héros/héroïnes ?
La Vierge Marie, ma grand-mère Man’ha Garreau-Dombasle, Frida Kahlo, Marilyn Monroe, la figure du Christ, Monsieur de Nemours, le héros de La Princesse de Clèves.
Quels sont vos livres de chevet ?
«Images», le livre de poèmes de Man’ha Garreau-Dombasle, «Les Fleurs du mal» de Charles Baudelaire éternellement, «Belle du seigneur» d’Albert Cohen.
Un objet dont vous ne vous séparez jamais ?
Mon parfum, Le Secret d’Arielle chez Mauboussin.
Si vous n’exerciez pas votre métier, qu’auriez-vous voulu être ?
Rien d’autre.
Si vous ne viviez pas à Paris, vous habiteriez…
Dans la Lune.
Pour écouter son dernier titre, cliquez ici.