Une promenade avec Arielle Dombasle (Le Monde)
Se promener dans Paris avec Arielle Dombasle, c’est plonger dans le monde imaginaire d’une fausse Barbie post-punk de bonne famille qui, depuis qu’en 1976 elle a revêtu la robe de Blanchefleur dans Perceval le Gallois, d’Eric Rohmer, est devenue à tout jamais la « pucelle blonde aux yeux bien fendus… » que réclamait le rôle. Elle s’en amuse : « Ce sont les mots mêmes de Chrétien de Troyes. » N’était-elle pas dans le personnage depuis toujours ? Depuis qu’enfant sa grand-mère écrivait pour elle et son frère Gilbert mille aventures dont ils étaient les héros. Elle était Titania, il était Oberon. On ne quitte pas le monde du conte comme on veut.
Titania donc, la fée des bois, Arielle Sonnery pour l’état civil, Arielle Dombasle pour la postérité. Un elfe de 47 kg, six décennies au compteur, coquette en tout, sur son âge comme sur le reste (« J’aurais sans doute aimé être la Belle au bois dormant… J’aime l’idée d’être réveillée par un baiser. »), l’air épuisé sous le maquillage – mais qui ne le serait avec cette chaleur ? –, nous emmène à travers les rues de Saint-Germain-des-Prés. « Je me sens étrangère partout. Ça libère. »
Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker, déjà disponible !
Arielle Dombasle et Nicolas Ker seront en concert à La Maroquinerie le 17 septembre ! Cliquez ici pour réserver vos place !