Arielle Dombasle dans « 300 Chœurs Chantent pour les Fêtes »

Arielle Dombasle incarne Marlene Dietrich et lui rend hommage dans l’émission « 300 Chœurs Chantent pour les Fêtes », présenté par Vincent Niclo et diffusé sur France 3.

Une prestation à voir et revoir ci-dessous :

Les indispensables d’Arielle Dombasle (Gala)

Créée lors de la fermeture des librairies pendant la crise sanitaire, la Pharmacie littéraire est une boîte imaginée par un artiste ou un auteur. Après Amanda Sthers ou David Foenkinos, c’est au tour d’Arielle Dombasle de prescrire son ordonnance : elle y a glissé un recueil de poèmes écrit par sa grand-mère Man’ha Garreau Dombasle, les Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes, son dernier album Empire, un sachet de son thé préféré ainsi que son parfum, Le Secret d’Arielle par Mauboussin, en guise de signature olfactive. Une invitation à un voyage littéraire unique.

Pharmacie littéraire d’Arielle Dombasle, en vente sur lapharmacielitteraire.com.

Saint-Germain-des-Près vu par Arielle Dombasle (50′ Inside)

Déambulations à Saint-Germain-des-Près avec Arielle Dombasle dans 50′ Inside. L’occasion pour l’actrice, chanteuse et réalisatrice de présenter « La Pharmacie Littéraire ».

Pour les fêtes de fin d’année, Arielle Dombasle s’associe avec La Pharmacie Littéraire pour proposer un cadeau d’exception : une boîte regorgeant de plaisirs : le recueil Images écrit par Man’ha Garreau-Dombasle, la grand-mère d’Arielle, Empire, son dernier album avec le défunt Nicolas Ker, Le Secret d’Arielle, l’elixir parfumé et envoûtant concocté avec Mauboussin, Fragments d’un Discours amoureux de Roland Barthes ainsi qu’un sachet de thé.

Retrouvez l’intégralité du reportage diffusé le samedi 11 décembre 2021 dans 50′ Inside sur TF1 :

Les Grosses Têtes refont 2021 (France 2)

Laurent Ruquier et son équipe des « Grosses Têtes » convie les amateurs de rigolade à une grande soirée autour des évènements marquants de 2021.

Retour sur l’année 2021 des Grosses Têtes avec, autour de Laurent Ruquier, Arielle Dombasle, Caroline Diament, Valérie Mairesse, Sébastien Thoen, Yoann Riou, Michèle Bernier, Bernard Mabille, Paul El Kharrat, Steevy et Gaël Tchakaloff.

Une émission à revoir en intégralité en cliquant ici.

La Pharmacie d’Arielle Dombasle (Figaroscope)

La pharmacie littéraire bien inspirée d’Arielle Dombasle : les surprises de la box.

L’artiste aux talents multiples s’est transformée en prescriptrice de bons remèdes en confectionnant une boîte à surprises. Celle de la collection des « Boîtes à livres », composées chaque trimestre par une personnalité différente (Amanda Sthers, David Foenkinos…). Arielle, la belle, a choisi de garnir cet « Opni » – objet poétique non identifié – d’un recueil de poèmes de Man’ha Garreau-Dombasle, sa grand-mère, écrivain et poète. Paru en 1988, il est réédité aux Éditions Sophie Wiesenfeld (la créatrice du concept des boîtes). La chanteuse y ajoute les célèbres Fragments d’un discours amoureux de Barthes, « livre nécessaire qui questionne l’amour et la raison ». Et y glisse son dernier album, Empire, aux inspirations électro-rock sombre, sorti en 2020, réalisé par son ami disparu Nicolas Ker. Sans oublier son parfum Le Secret d’Arielle par Mauboussin, à base de fleurs naturelles. Une ordonnance bien inspirée.

La Pharmacie Littéraire d’Arielle Dombasle, 59 euros, disponible à la Librairie Lamartie (118, rue de la Pompe, 75016 Paris) ou sur www.lapharmacielitteraire.com.

À table avec Arielle Dombasle (Vanity Fair)

Où la plus insaisissable des Parisiennes évoque les cigarettes au menthol, l’application Grindr et l’intelligence artificielle autour d’un chou-fleur frit.

Elle a donné rendez-vous dans la bibliothèque de La Réserve, le palace de l’avenue Gabriel, à Paris. « Comme disait Proust, c’est un endroit où l’on ne se sent pas bousculé.

On peut attendre, rêver, prendre un livre, le reposer… » À voir le personnel la saluer, on devine qu’Arielle Dombasle vient ici en habituée, traversant les espaces avec une agilité de libellule, parmi les effluves d’iris, de rose nacrée et de tubéreuse. Ce parfum, c’est le sien. « J’ai mis dix ans à le mettre au point, souffle-t-elle. Avant, je faisais un savant mélange d’iris, d’un Cuir de Russie que m’avait offert Karl Lagerfeld et d’un musc que je trouvais à New York. J’ai fait ana­lyser cet élixir, pour recréer mon parfum absolument naturel, unique. » Le résultat, nommé Le Secret d ‘Arielle, est à décou­vrir dans sa « pharmacie littéraire », une box « curative » où les Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes voisinent avec les poèmes de sa grand­mère, l’album Empire signé avec Nicolas Ker, un sachet de thé noir au coquelicot…

Arielle Dombasle commande d’ailleurs un earl grey et un bol de noix – « elles sont excellentes ici », jure-t-elle, vantant aussi la « clientèle assez fine, délicate » de l’établissement. Elle connaît bien les palaces : sa marraine améri­caine, Laura Howard Bacon, vécut trente ans au Ritz. « J’arrivais directement du Mexique, où j’avais grandi. Souliers vernis, bien droite sur ma chaise. Pour moi, c’était ça aussi, Paris. Aujourd’hui, on y croise des groupes en tongs … » Elle n’aime pas trop non plus les nouveaux milliardaires de la Silicon Valley qui boivent du vin dans des gobelets en carton – « une question d’éducation ». Arielle Dombasle est formidablement bien élevée. Souriante, ne posant toujours pas le dos sur le dossier, n’hésitant pas à demander si vous voyez un psy – « Moi, dit­elle, ça me fascine … mais pas pour moi. Je suis sûre que la démarche doit être pas­sionnante. D’ailleurs, vous êtes allongé ?»

Ce jour-là, le chef Mohamed Cheikh vient la saluer en personne. Le vain­queur de « Top Chef » 2021, en résidence à La Réserve jusqu’au 4 décembre, pré­sente sa carte. Pour Arielle, ce sera un chou-fleur frit (en plus d’un deuxième bol de noix), une eau plate et beaucoup d’eau chaude. Pour les desserts, on verra. « Top Chef » ? Elle n’est pas une télés­pectatrice assidue. « Mais j’ai regardé un peu ces athlètes de la sauce. Ils sont ab­solument fantastiques de concentration, d’implication. Hélas, moi, je ne sais pas cuisiner. J’avais une grand-mère extraordi­naire, qui avait sans doute l’une des meil­leures tables de France. Ça m’a donné des complexes, même si je pense que la table, c’est de la haute civilisation. J’adore les très belles tables bien dressées. J’aime les ménagères, l’argenterie. Vous connais­sez l’argenterie edwardienne ? » Non. « C’est ravissant. Très sobre. Très beau. »

Pas un, mais trois desserts

Si Arielle Dombasle aime la table, c’est parce qu’elle vit en bande, entourée de toute une smala de « gens créatifs et sensibles » avec qui elle est capable de participer à des clips punko-gothiques dans un cimetière avant d’improviser des tournages à l’intérieur de sa maison de Tanger, décorée par Andrée Putman : « Le beau par le moins, l’épure », explique-t-elle avant de goû­ter, du bout de la fourchette, le risotto croustillant aux cèpes : « Je suis très material girl. J’ai grandi parmi les collec­tions d’objets asiatiques et précolom­biens. J’aime ça, l’idée de la collection : les flacons de parfum à un moment, les boîtes à poudres à un autre, les livres, les lettres tout le temps, comme celles que j’ai gardées de ma grand-mère. Nous vi­vions au Mexique ; elle était en France et nous écrivait chaque jour un conte à mon frère et à moi. Il était Oberon, le roi des elfes, et j’étais Titiana, la reine des fées. » L’aïeule, proche des artistes Max Ernst, Tamara de Lempicka, Rufino Tamayo et Ray Bradbury, « avait deviné toute la féerie, la part de fantastique » qu’il y aurait dans son existence. Elle a placé sa vie sous une double devise. Oscar Wilde : « Je mets du talent dans mon œuvre et du génie dans ma vie.» Et aussi d’une for­mule d ‘Andy Warhol, croisé une seule fois (mais une fois quand même) alors qu’elle avait 12 ans : « Just do it. »

C’est assez délicieux de rendre à ce slogan, déposé ensuite par Nike, sa pa­ternité d’origine. Voilà tout le charme dombaslien : une légèreté infusée de références, une capacité intacte à s’émerveil­ler de tout ou presque (dernièrement, le cimetière de Limoux, près de Carcassonne), le goût du temps long, l’horreur d’aller vite. « Je n’aime pas du tout être pressée. Vous connaissez le 1. 5, très à la mode ? C’est cette nouvelle manière de consommer. On mange à toute allure, on écoute la musique en accéléré, on voit les séries en accéléré, tout doit aller plus vite. Je trouve ça assez navrant pour soi-même. »

Les desserts arrivent. Pas un, trois, in­siste le chef. C’est la maison qui régale. Millefeuille façon baklava, mangue au riz au lait de coco, tarte au crémeux citron et fleur d’oranger. La fourchette se promène, prélève quelques tranches de fruit exo­tique, butine un peu de crème. Temps long.

« Instagram, c’est comme envoyer des cartes postales, rien de plus. »

Arielle Dombasle

Elle se remaquille, l’œil concentré sur le miroir du poudrier. Elle évoque Baudelaire, Apollinaire, Nerval : « J’aime beaucoup la poes1e, l’inspiration, la beauté même. Lisez le poème de ma grand-mère sur la lune par exemple, et vous ne la regardez plus de la même façon. » Il fait huit pages. « J’aime ces musicalités, ces images, ces rêves qui viennent vous habiter et vous aident à mieux comprendre le monde. »

Comprendre le monde, vaste sujet. La pandémie a tout secoué, les voyages ont cessé, les retrouvailles aussi. Elle s’est baladée dans Paris vide, réalisant de drôles de petites vidéos, ensuite pos­tées sur son compte lnstagram où l’on ne voit qu’elle, version sirène, en studio, dans la rue comme dans une abbaye cis­tercienne, à Tanger ou à Marrakech. Avec son phrasé unique, elle compose de courts textes en anglais qui pétillent sur iPhone comme du champagne. Quand Johnny Hallyday est mort, elle a écrit : « Nous faisons semblant de pleurer car tu fais semblant de mourir. »

La Pharmacie Littéraire d’Arielle Dombasle

« lnstagram, c’est ma petite boîte aux lettres, promet-elle. C’est comme envoyer des cartes postales, rien de plus. On vit quand même à l’époque des algorithmes et de l’intelligence artificielle, autant s’en faire des alliées. C’est quand même fantastique, l’idée de pouvoir être un dragon, une diva, Peter Pan en un clic … C’est très amusant. » Elle demande : « Vous fumez ? » Oui. Sur la terrasse, elle sort de son sac Prada un téléphone à coque lapin en peluche et une pochette dorée contenant un paquet de Davidoff. Elle se marre : « Ce sont des cigarettes que je rapporte de Tanger. Les mentholées sont interdites dans toute l’Europe maintenant. » Les algorithmes se réinvitent autour d’un expresse. « On vit une révolu­tion qui est au moins aussi intense que l’invention de l’imprimerie. Avec des aspects bizarres, impensables. Les algorithmes savent tout de nous. Regardez ce qui se passe en Chine. Moi, j’ai été prise de ver­tige quand mon téléphone a commencé à me fabriquer des souvenirs. »

Elle reste légère. « Je ne crois pas, comme Michel Houellebecq, que le monde d’après, c’est comme le monde d’avant, mais en pire ! Il y a toujours la danse du hasard. J’étais à Venise avec des amis homos très aventuriers, on a fait du Grindr au Palazzo Veneziano. Ça a marché, la rencontre a eu lieu. Alors oui, c’est grâce aux nouvelles technologies, mais le merveilleux hasard est là malgré tout. C’est absolument nécessaire pour enchanter la réalité. » Comme elle.

A retrouver en intégralité dans le numéro Décembre 2021/Janvier 2022 de Vanity Fair.

La Pharmacie Littéraire d’Arielle Dombasle, 59 euros, disponible à la Librairie Lamartie (118, rue de la Pompe, 75016 Paris) ou sur www.lapharmacielitteraire.com