Arielle Dombasle : Avec Olympics, « que Paris soit une fête avec tous ses athlètes ! » (20 Minutes)

Arielle Dombasle sera de la fête pour l’arrivée de la flamme olympique à Paris le 14 juillet et interprétera son nouveau titre « Olympics » !

La flamme olympique arrive à Paris le 14 juillet (avant de repartir en vadrouille jusqu’à l’ouverture des Jeux olympiques). Lors de cette cérémonie d’accueil très républicaine devant l’hôtel de ville de Paris, Arielle Dombasle interprétera son nouveau titre Olympics. La chanteuse lyrique explique à 20 Minutes combien cette invitation la ravie.

Comment êtes-vous arrivée dans cette cérémonie d’accueil de la flamme olympique ?

A la sortie de mon dernier album, intitulé Iconics, qui est dédié aux femmes qui m’ont inspirée… En marge de cet album, il y a la chanson « Olympics » qui est un hommage aux championnes, aux premières femmes médailles d’or. Cet hymne, dont j’ai écrit les paroles, nous l’avons composé avec Charly Voodoo, d’après la 7e symphonie de Beethoven. Nous avons tourné le clip au Musée des Arts Décoratifs de Paris pendant l’exposition Fashion & Sport. La mode et la beauté, c’est ce qui a toujours attiré les foules, notamment à Paris. C’est aussi une ode à Paris, ville lumière qui attirera le monde entier cet été. La Ville de Paris, Anne Hidalgo et son équipe ont vu le clip et ont été enthousiasmés. Ils m’ont donc invitée à chanter pour l’arrivée de la flamme olympique à l’Hôtel de ville, le 14 juillet.

Vous allez donc chanter mais allez-vous aussi porter la flamme ?

Je ne sais pas. Je sais qu’elle va dormir un soir à l’Hôtel de ville avant de repartir, puis elle reviendra pour l’ouverture des Jeux olympiques. Je trouve que c’est un symbole formidable que cette Flamme dorme à la mairie de Paris.

Vous ne faites pas partie de ces Parisiennes et Parisiens qui fuient la capitale alors ?

Mais pas du tout ! Jamais ! Il y a une espèce de bashing un peu excessif contre les JO de Paris, on entend beaucoup de choses négatives. Bien entendu, il y a un temps de travaux qui nous empêchent parfois de circuler, de grosses perturbations et embouteillages… Mais c’est inévitable pour que Paris puisse accueillir, au mieux, les sportifs du monde entier et les milliers de visiteurs. Les Jeux olympiques, c’est unique, fantastique, historique ! Je suis très excitée à l’idée de découvrir les épreuves au cœur de notre capitale, et toutes les nouvelles épreuves comme le skate ou le breakdance !

Cette journée d’accueil de la Flamme sera très symbolique puisqu’elle aura lieu le 14 juillet. Comment vous situez-vous parmi cette foule de symboles républicains et olympiques ?

Je suis très émue et très honorée de chanter cette ode à la joie. Mon grand-père fut le premier diplomate à rejoindre le Général de Gaulle à Londres et le Général lui demanda de fonder la France libre en Amérique ! Ce qu’il fit. Comme je suis franco-Américaine, ayant vécu au Mexique, je trouve magnifique que Paris soit, cet été, plus international que jamais. C’est très beau d’accueillir les pays du monde entier dans cette capitale de la France ! Quelle fierté !

Vous qui êtes attachée aux symboles, que vous inspire celui de la Flamme olympique ?

C’est un symbole magnifique, le feu qui embrase mais qui unit les cœurs et les âmes dans la passion de la performance, et non pas le feu qui détruit. Cette Flamme que l’on transmet représente l’assemblée humaine unie pour se dépasser, concourir dans l’enthousiasme !

Ces JO arrivent dans un contexte national et international très tendu. Les Jeux olympiques pourront-ils être cette parenthèse où on oublie ?

On ne peut jamais vraiment oublier ce qui se passe autour de nous, mais dans un contexte si tendu, les Jeux olympiques représentent l’humanité unie, c’est vraiment bon à prendre ne ce moment !

Êtes-vous personnellement touchée par les valeurs de l’olympisme ou êtes-vous attachée au symbole ?

Mais les deux ! Je trouve bouleversant de voir ces forces du monde, cette fusion des corps et des âmes, cette humanité qui essaye de se dépasser, être l’homme qui court le plus vite du monde, la femme qui nage la plus vite… L’idée de devenir soi-même et plus que soi-même, se surpasser, c’est une valeur proprement humaine.

Vous êtes sportive vous-mêmes. Auriez-vous pu devenir une athlète ?

Les athlètes m’ont inspiré depuis toujours, je suis très sensible à l’aura des championnes. Esther Williams est la première sportive que j’ai admirée, une nageuse olympique incroyable qui a été ensuite repérée par Hollywood dans des spectaculaires comédies musicales. Nous, les artistes, les actrices, les chanteurs, les danseuses… Nous sommes des athlètes dans notre genre. Comme les athlètes, nous visons le dépassement de nous-mêmes, dans notre singularité, nous visons à représenter des valeurs universelles.

Mais dans cet exercice très chargé de symbole – avec la Flamme, les drapeaux… – où vous incarnerez une sorte de Marianne olympique, quelle sera la place de votre singularité ?

Il faut être soi-même pour pouvoir incarner et transmettre la joie, l’exaltation. C’est quelque chose que j’ai toujours cherché à faire. Quand je ne vais pas bien, je me cache… Mais pour l’heure, que Paris soit une fête avec tous ses athlètes… Tour Eiffel, comme un trésor d’une pluie de médailles d’or !

Arielle Dombasle chantera lors de l’arrivée de la flamme olympique à Paris (Le Parisien)

La chanteuse et comédienne a composé « Olympics », un hymne inspiré de la 7ème symphonie de Beethoven, pour l’arrivée de la flamme olympique dans la capitale des Jeux, le 14 juillet. Le single sera disponible le 25 juin.

« Olympics ». C’est l’hymne qu’entonnera Arielle Dombasle le 14 juillet à 19h30, en direct sur France 2, jour de la Fête nationale et de l’arrivée de la flamme olympique à Paris. La chanteuse et comédienne sera entourée d’athlètes qui se sont entraînés à la danse pour son clip et une performance inédite, chorégraphiée par Pika Matador, une ex-danseuse du Crazy Horse. « Avec le feu, on peut tout. Et c’est pour ça que cette flamme olympique est merveilleuse – le feu allume le feu ! » s’exclame l’artiste.

Son hymne est inspiré de la « Septième symphonie » de Beethoven, bien dans la veine de son dernier album sorti en mai, « Iconics », où pop et électro sont à l’honneur, grâce à des morceaux tels que « Barbiconics » et une reprise de « Fever », de Peggy Lee.

Arielle Dombasle, rencontrée en début de semaine à Paris, nous dévoile, accompagnée par le musicien et compositeur Charly Voodoo, qui sont ses icônes femmes et son amour pour le sport. Avec joie, malgré quelques inquiétudes, elle brandit son enthousiasme inébranlable.

Une ode aux femmes et à leurs exploits

« J’ai écrit cet hymne pour les femmes, et gloire aux premières athlètes féminines ! » Les Jeux olympiques refondés par Coubertin en 1894 excluaient le sexe dit faible de beaucoup d’épreuves, arguant de « la fragilité inhérente à leur condition féminine », dixit le baron. Ce temps est révolu, et c’est ce que la chanteuse et comédienne aux multiples facettes met en avant dans le clip de « Olympics », tourné au musée des Arts décoratifs de Paris (Ier). Lyrique et électro s’y mêlent, ne font plus qu’un — n’est-ce pas l’enjeu d’une compétition sportive, au-delà de la victoire, fédérer et rassembler —, et elle y déambule dans une robe signée Marie Beltrami, ou suspendue aux anneaux lumineux, symboles des Jeux, parmi des sportifs, gymnastes, escrimeurs, boxeurs…

« Pour les sportives femmes, ça n’a pas été donné de concourir à toutes les épreuves », insiste-t-elle. Les yeux qui s’illuminent, elle évoque les images impressionnantes de Nadia Comaneci, considérée comme l’une des plus grandes gymnastes au monde, médaillée d’or au Jeux de 1976 à Montréal : « Ça a ébloui le monde entier, elle était encore sous le joug du grand bloc de l’Est, c’était tout d’un coup un jaillissement de liberté. »

Son rapport au sport et au corps

La chanteuse pratique depuis toujours la natation et la danse classique : « C’est en admirant Esther Williams, nageuse athlétique, devenue grande figure dans les comédies musicales de l’âge d’or de Hollywood que j’ai découvert la natation. » Surnommée la « sirène de Hollywood », une fois happée par l’industrie, elle ne s’est plus illustrée dans les compétitions sportives.

Là-dessus, la liane, fine et vêtue de rouge, un foulard tricolore noué à son cou, constate que pour hommes et femmes, aujourd’hui encore, « il est difficile d’être en accord avec son corps. Il faut l’apprivoiser, les gens sont toujours terribles envers les individus qui ne correspondent pas aux canons de beauté à l’ordre du jour. »

Fan de breakdance et de skate

« L’exaltation du corps et le surpassement de l’âme, c’est extraordinaire ! J’ai toujours admiré les danseuses sur pointe, qui sont des athlètes à part entière — comme des phénomènes, au sommet de la grâce et de la beauté. Petite, je pleurais pour faire des pointes », raconte-t-elle. Arielle nage en toutes eaux, piscine, mer, rivière, à l’image de ses projets artistiques, tantôt comédienne, réalisatrice, meneuse de revue… elle est multiple.

Les Jeux de Paris font entrer de nouvelles disciplines dans les palmarès, comme le skateboard et le breakdance, inspirés de la culture américaine hip-hop de la rue. « Alors ça, pour rien au monde je ne raterai la breakdance et le skate, où il y aura filles et garçons ! » Durant tout l’été, Arielle Dombasle sera présente, en supportrice enthousiaste, alors que beaucoup de Français s’inquiètent du déferlement touristique, et songent à quitter la capitale.

À la lueur de la flamme, le devoir citoyen

Le climat politique actuel, avec la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, les élections législatives anticipées, tandis que de chaque bord, des coalitions se forment ? « Il faut que tout le monde aille aux urnes, commente Arielle Dombasle, il en va de la survie des libertés et des tolérances, de l’acceptation de l’autre, il en va des véritables forces démocratiques. Nous vivons dans un pays où le vote n’est pas truqué. La France est le pays des Lumières », conclut-elle.

« La dissolution de l’Assemblée sera, je l’espère, pour un monde meilleur », ajoute-t-elle, faisant référence à la majorité relative de l’actuel gouvernement, et aux nombreux blocages et articles 49.3 dégainés, sans s’étendre plus.

Le documentaire de la discorde

En novembre 2023, Netflix diffuse le documentaire « Scandale chez la femme la plus riche du monde » qui revient sur les abus de faiblesse et autres intrigues autour de Liliane Bettencourt et son entourage. Arielle Dombasle y apparaît. L’artiste confie aujourd’hui ne pas pouvoir communiquer sur cette affaire, à la suite d’une plainte qu’elle a déposée contre la production. Mais son sentiment de trahison, quant à l’utilisation de ses témoignages dans ce programme, utilisés contre son gré souligne-t-elle, reste palpable.

Un espoir, un seul pour ces Jeux olympiques de Paris 2024 ?

« Nous sommes dans une période d’énorme perturbation mondiale, une époque très tendue, très anxiogène. J’espère justement que ces Jeux olympiques, cet affrontement de tous les pays, sur une base de la simple humanité sportive, vont arranger les choses. »

Arielle Dombasle souhaite, comme écrit dans son hymne, que Paris soit une fête, que pleuvent les médailles d’or : « Un hymne à la joie, l’esprit de la fête, du dépassement de soi, c’est à l’ordre du jour ! » Un petit pas de côté vis-à-vis de Beethoven, mais un vœu limpide et galvanisant.

« Les Secrets de la Princesse de Cadignan » aujourd’hui sur Canal + CINEMA(S)

Aujourd’hui, à 21h00 sur CANAL+ CINEMA(S), découvrez « Les Secrets de la Princesse de Cadignan », un film réalisé par Arielle Dombasle.

Croqueuse d’hommes. La princesse Diane de Cadignan (Arielle Dombasle) est une séductrice née, d’une intelligence diabolique, vraie « Don Juan femme » selon l’expression de Balzac, dont la nouvelle a inspiré le film. Elle va connaître pour la première fois l’amour, le grand, en la personne de Daniel d’Arthez (Cédric Kahn), un écrivain catholique et monarchiste à la vie ascétique. « Le texte dont nous avons tiré le film était féministe avant l’heure ! On pourrait comparer Balzac à De Beauvoir », souligne Arielle Dombasle, qui signe un film audacieux et raffiné. A son image.

Regardez la bande annonce du film « Les Secrets de la Princesse de Cadignan », réalisé par Arielle Dombasle :

Arielle Dombasle : « J’ai retrouvé un cosmos musical » (Technikart)

Irrésistible comme toujours dans son nouvel EP « ICONICS », la Marlene Dietrich du 8ème arrondissement Arielle Dombasle nous a confié ses secrets de jeunesse éternelle (les noix de cajou et l’amour). Interview barbiconic.

Une interview à retrouver dans le nouveau numéro de Technikart, actuellement en kiosque.

ICONICS, le nouvel album d’Arielle Dombasle, est actuellement disponible sur toutes les plateformes d’écoute et de téléchargement.

Arielle Dombasle, l’hymne aux femmes libres (Paris Match)

De Joséphine Baker à Shirley Bassey, son nouvel album ICONICS revisite les standards des icônes d’hier. Un hommage dont elle nous livre les secrets, avec une profonde légèreté.

ICONICS, le nouvel album d’Arielle Dombasle, est actuellement disponible sur toutes les plateformes d’écoute et de téléchargement.

Le 10H-Midi : sortie d’ICONICS, le nouvel album d’Arielle Dombasle (Sud Radio)

Pour la sortie de son nouvel album ICONICS, Arielle Dombasle était l’invitée de Valérie Expert et Gilles Ganzmann dans « Le 10H-Midi » sur Sud Radio.

Une émission à retrouver en intégralité ci-dessous :

ICONICS, le nouvel album d’Arielle Dombasle, est actuellement disponible sur toutes les plateformes d’écoute et de téléchargement.