Arielle Dombasle et Nicolas Ker : « Notre duo, c’est de la nitroglycérine » (L’Obs)

Dans une suite grandiose, moulures, moquette et style napoléonien, les deux artistes ne mâchent pas leurs mots sur ce drôle de monde 2020.

« Grâce à l’enfermement, nous sommes au septième ciel avec un ciel tourmenté. Invisible, plus bas. » L’interview d’Arielle Dombasle vient tout juste de débuter et sa parole tend déjà vers une hauteur vertigineuse. Dans la suite Impériale de l’hôtel La Réserve (118 mètres carrés, 5 900 euros la nuit), elle est accompagnée du stratosphérique Nicolas Ker pour défendre leur second album en duo, « Empire », qui sort ce vendredi 19 juin chez Barclay.

Un disque diaphane, comme les rayons qui transpercent le salon napoléonien avec vue sur la tour Eiffel et le Grand Palais lors de cet entretien à deux pas des Champs-Elysées, à Paris. Ces musiques sont bercées d’une production orchestrale et organique et, contre toute attente, après les nombreuses interrogations suscitées en 2016 face à la réunion de ces deux opposés pour l’album « la Rivière Atlantique », cela fonctionne. Quelques semaines après le confinement, qui nous a (chanceusement ?) poussé à se retrouver dans ce décor démesuré, les deux âmes se livrent, sans limite.

Nicolas Ker, pour évoquer, outre la musique, sa tendance à s’autodétruire, l’assassinat devant ses yeux de sa famille par les Khmers rouges, mais aussi son dégoût chaotique pour l’être humain. Arielle Dombasle est, elle, en apesanteur pour évoquer la révolution de notre époque, l’écologie, les arts ou la mythologie grecque. L’occasion, évidemment, de parler de politique. Ils ne partagent pas tout, mais sont, au final, d’accord sur tout. Ces deux fragiles se complètent comme « les notes enharmoniques qui créent l’harmonie ». Entretien croisé.

En 2016, beaucoup disaient de votre union musicale qu’elle était un « coup de com ». On vous comparait même à « la Belle et la Bête ». Avec « Empire », sorti ce vendredi 19 juin, cela ne fait plus aucun doute : vous vous comprenez vraiment musicalement.

Nicolas Ker. Merci. Personnellement, j’aime autant le deuxième album que le premier. Il n’y a jamais eu quelque chose de marketing entre nous. A la base, nous étions des amis. Jamais Arielle ne m’a dit : « On fait un album ensemble ou autre. » Ce n’est pas du tout comme ça que cela s’est passé. Cela s’est fait naturellement.

Arielle Dombasle. On a commencé, il y a six ans, pour accoucher en 2016 de « la Rivière Atlantique ». On a aussi fait beaucoup d’images. Un film dont il a composé la musique, « Alien Crystal Palace ». Nicolas a aussi composé de la musique pour des films dans lesquels je jouais. Et puis ce deuxième album. Là, on a été peut-être dans des conditions un peu plus optimisées puisqu’on avait un vrai studio et que c’était produit par Barclay. Cela a peut-être changé la donne à ce niveau. On avait plus de temps en studio et on a eu plus d’aisance. La première fois, nous étions produits par la Pan European Recording, qui est le meilleur producteur mais très underground.

Cette aisance à jouer ensemble a-t-elle fait sonner cet album différemment ? « Empire » est finalement plus orchestral dans sa production, avec un mixage dissout ?

N.K. Je ne pense pas. C’est l’invention de base de toutes les compositions qui le rendent comme ça. En fait, « Empire », cela devait être juste mon album solo. J’étais en train de bosser dessus pendant « la Rivière Atlantique ». Et j’ai basculé dessus dès qu’on a fini notre premier album. J’ai eu l’idée de demander à Arielle de venir nous aider à désembourber ce projet. J’ai changé radicalement les choses à ce moment précis pour imaginer ce chapitre comme un duo. De toute façon, j’avais enregistré l’album et on m’avait perdu les premières bandes. C’était l’enfer.

A.D. Il y a eu plein d’accidents de création et de recherche. Et puis, on a beau avoir eu les merveilleux studios de Barclay, il y a eu aussi tous les studios pourris, entre nous et les musiciens. C’est comme ça que s’élabore la musique.

Quel serait, selon vous, le fil d’Ariane de ce second chapitre musical ?

N.K. Les hôpitaux. Ou, du moins, il a été composé entre mes nombreuses visites dans les hôpitaux, à cause de mes excès en tout genre. Ce sont ces allers-retours qui ont rythmé l’écriture et la composition. A l’hôpital, c’est horrible. On est attaché au lit, on ne peut pas fumer une clope, pisser tranquille…

A.D. La chanson « Just Come Back Alive » est par exemple très liée au fait que Nicolas est très souvent borderline, dans l’excès, entre la vie et la mort. C’est une position dans laquelle il se retrouve vraiment.

N.K. Je suis suspendu entre le ciel et la Terre. Voilà.

Tel un ange déchu…

N.K. Non, car l’ange déchu est sur Terre. En réalité, moi, je flotte entre ces deux mondes. « Empire », c’est la Terre finalement, la glaise, la matière. Pour moi, ce monde est une prison ordonnée. Pour Arielle, c’est différent, elle trouve cela très gracile. Moi, je suis dans un sable mouvant. Pendant qu’elle gambade sur la piste, avec les gazelles, à côté.

A.D. Sûrement quelque chose comme ça, Nicolas… Quand vous parlez d’« Empire », cela vient de Philip K. Dick [écrivain américain, l’un des auteurs de science-fiction les plus influents du XXe siècle, NDLR]. C’est assez ésotérique, métaphysique, dans sa forme. C’est ancré dans l’idée que le corps devient une prison, ou non. C’est une pensée très moderne.

Une idée très actuelle, en effet, avec le confinement que nous venons de vivre pendant plusieurs semaines en France.

A.D. Absolument… Les gens dans cette période, et pour beaucoup d’entre eux, sont entrés dans la tragédie pour la première fois. Ils ont pensé à la mort ou l’ont vécue. Tandis que pour Nicolas, c’est quelque chose qui lui est familier.

Tristement familier, même. Vous êtes né d’un père français et d’une mère cambodgienne. Vous aviez 4 ans lorsque votre famille maternelle a été exterminée devant vos yeux par les Khmers rouges qui débarquent à Phnom Penh. Est-ce quelque chose qui vous marque toujours au fer rouge aujourd’hui ?

N.K. Vous savez, j’ai perdu ma langue natale en une nuit. C’est quand même étonnant. Je ne m’en rends pas compte, mais je pense que je suis toujours en plein PTSD, syndrome de stress post-traumatique, vécu par certains soldats qui reviennent du front. Même si je le raye de mon moi intérieur, tout ça continue à jouer dans mon inconscient. C’est reptilien, en fait. C’est ce qui me donne ce côté autodestructeur, avec d’autres choses.

On pense souvent, dicté par les arts, la littérature, la musique et les génies qui les composent, qu’un côté autodestructeur devient romantique.

N.K. Non, non, non. Quand j’étais jeune, oui. Et c’est souvent le cas à l’adolescence. Mais plus à mon âge. L’alcoolisme n’a rien de romantique. Cela fait mal. Juste très mal. Ce n’est plus que de la souffrance et des hôpitaux. Je suis un poète maudit, mais après c’est cinq jours d’hôpital, avec des perfusions partout, à se pisser dessus, il n’y a rien de comique. Cela fait vingt-cinq ans que je pense à la mort tous les jours à cause de l’alcool et de mon alcoolisme. Quand on voit que même Mötley Crüe et les Guns N’Roses ont raccroché, c’est dire. Quand ils arrivent à mon âge, 49 ans, ils se calment car sinon ce n’est plus possible.

[Sans transition, des cafés arrivent pour Arielle Dombasle et moi. Un café calva pour Nicolas Ker.]

A.D. Voyez cette jolie employée, obligée de porter son masque en nous servant des cafés… C’est insupportable ! Je ne peux pas m’ôter de l’idée que ce sont des bâillons, comme une muselière. Le visage de l’autre est la chose la plus miraculeuse qui existe sur la Terre. On ne sait plus si les gens sourient. S’ils sont tristes ou au bord de la mort. On ne peut quand même pas tout dire par les yeux, ce n’est pas vrai. Je déteste cet hygiénisme.

Mais c’est indispensable en cette période Arielle… Est-ce que cela vous a permis d’expérimenter d’autres choses ? De réfléchir différemment ? Pas pour vous, Nicolas, puisque vous êtes une sorte de vampire vivant la nuit et déconnecté du temps depuis des années.

A.D. Non, pas du tout. Cela n’a pas changé un iota de ce que je suis. La seule chose, c’est que j’ai désobéi, une fois de plus, et je suis allée me promener à minuit dans un Paris vide. Je suis allée dans les parcs interdits, aussi, et voir Nicolas. C’est ce que j’ai obtenu au cours de mon existence : la liberté en guise d’extase.

J’ai passé ma vie à ouvrir la cage des oiseaux, à sortir des animaux qui étaient dans des cages, à faire en sorte que les animaux et l’animal humain soient libres. Je me suis engagée depuis toujours auprès d’associations comme PETA. Depuis que j’ai ouvert les yeux sur cette planète, je me suis sentie très proche du règne animal, très proche du règne végétal, très proche aussi des gens qui étaient autour de moi. Même si je me suis toujours sentie étrangère partout. Mais j’avais l’idée d’ouvrir les portes. Pour moi, l’enfermement est quelque chose d’archaïque et de barbare.

Nicolas, pensez-vous que cette époque soit propre à la révolution ?

N.K. Pas en Occident, car on se comporte plutôt bien. Les gens sont plutôt civilisés. Après, si vous voulez me parler d’écologie, par exemple, je m’en fous complètement.

C’était l’idée, oui…

N.K. Si l’être humain disparaît de la Terre, cela ne sera pas une grande perte. Voilà mon avis. Il ne faut pas oublier que nous sommes des singes débiles. Même sans nous, il y aura toujours des poissons, toujours des oiseaux, toujours des insectes… L’écologie ne doit pas être centrée sur l’homme. Il faut arrêter les délires. Il y a des millions d’espèces animales, il n’y a pas que l’homme que je sache ? Donc si l’homme disparaît, on s’en fout ! C’est un pet dans l’histoire.

La race humaine est une sorte de dictateur nul, le prédateur ultime. Il n’a aucun ennemi si ce n’est lui-même. Si l’humanité disparaît, ce n’est pas la fin du monde ! Au contraire les coraux se porteraient mieux. Nous ne sommes pas les flics de toute la planète. Et plus l’homme disparaît vite, plus je suis content.

A.D. J’entends ce que vous dites Nicolas, mais je ne vois pas les choses comme ça. Selon moi, c’est comme dans la mythologie grecque. C’est-à-dire Epiméthée qui crée tous les animaux de la Terre. Et Prométhée qui a donné à l’animal humain, le feu et les arts de la guerre. L’homme a commis et commet le péché de se croire immortel et de se croire supérieur à toutes les autres espèces. Mais je crois à la réparation de notre planète. L’être humain est une espèce de miracle, que vous l’aimiez ou pas.

Il y a pourtant des combats à mener en matière d’écologie, malgré votre vision chaotique Nicolas…

N.K. Ce qui me dégoûte ? Comment il se comporte avec ses semblables. Depuis que cette idée a germé dans le débat public, il pourrait, pour seul exemple, avoir mis en place le revenu universel. Quand on pense à toutes les ressources que nous avons à portée de main, grâce notamment à la robotisation, non, ils préfèrent continuer à se la jouer perso. C’est un être d’une mesquinerie et d’une veulerie sans nom.

La redistribution des richesses est donc centrale pour révolutionner notre modernité ?

A.D. Je le pense, oui ! Nous devons tendre vers le mieux.

N.K. Oui, mais pas à la manière des communistes. Car j’ai vu ce que cela a donné : mes parents se sont fait buter par Pol Pot. Le communisme, ça n’a jamais marché. Il y a toujours une classe dirigeante qui censure et qui fout les gens en taule. Après, quand on voit que 1 % de la population mondiale possède plus que les 99 % restants, c’est révoltant. C’est une connerie aberrante et ignoble. Je les vomis. Ni capitalisme, ni communisme.

Pour vous résumer finalement, Nicolas : « Homo homini lupus est » (« L’homme est un loup pour l’homme »). Ceci est également tristement vrai avec la mort de George Floyd, qui a ravivé depuis plusieurs semaines aux Etats-unis, mais aussi dans le monde, les débats sur le racisme.

N.K. Oui, comme vous le dites : aux Etats-Unis. C’est propre à eux. Ou en Amérique latine, avec les autochtones, les Incas. En France, nous n’avons pas le même genre de problèmes. Les théories d’Eric Zemmour, de Marion Maréchal, celle du « grand remplacement », ne font pas florès. La grande majorité des gens ne votera jamais pour quelqu’un qui pense comme ça.

A.D. Dans l’histoire du monde, il y a toujours eu les conquérants et les conquis. Il y a toujours eu la peur de l’étranger, la peur de ce qui ne vous ressemble pas et donc c’est un ennemi a priori. Je ne l’approuve pas du tout, bien au contraire, mais c’est ainsi.

Il est assez déstabilisant de voir à quel point votre amitié est dichotomique, à la manière du yin et du yang qui se complètent.

A.D. Notre duo, c’est de la nitroglycérine. Nous sommes les opposés qui s’attirent. Comme en musique, nous sommes les notes enharmoniques qui créent l’harmonie. Si nous sommes toujours sur les mêmes notes, cela ne marche pas. L’harmonie, c’est le contrepoint.

Revenons-en à la musique, en effet. Cet album « Empire » est quand même taillé pour le live. Pas vraiment la meilleure des périodes, je vous l’accorde, à cause du Covid-19. Comment allez-vous faire ?

N.K. Je n’y ai pas vraiment pensé, mais toutes ces chansons sont faites pour jouer en concert. Ce que je fais, c’est du rock’n’roll. Ce n’est pas de la musique d’avant-garde. Après, pour vous répondre : on jouera dans des petites salles et on commence notre vraie tournée dans des salles plus grandes en janvier.

A.D. Nous n’avons pas le choix. Nous avions des concerts prévus et tout est annulé. On a, par exemple, pris la Maroquinerie le 17 septembre 2020, alors qu’on sait très bien qu’on pourrait remplir la Cigale de Paris. On aime jouer, et le faire. Plutôt que de se dire qu’on pourra remplir un Zénith tranquille en 2022.

N’y a-t-il pas un certain ego trip à vouloir jouer devant le plus de monde possible quand on fait de la musique ?

N.K. Je m’en fous complètement. Je peux jouer devant deux personnes : du moment qu’elles sont contentes, je suis content.

A.D. Pareillement ! Du moment que notre musique les émeut, c’est l’essentiel.

Il faudra réinventer l’industrie musicale face à cette crise du Covid-19. Quels sont les défis à relever ?

N.K. L’industrie musicale est morte depuis longtemps. Parfois, je passe un an et demi sur un album et je touche 30 euros en retour. Plus personne n’achète de disques. Personne autour de moi ! Par contre, il y a des personnes salariées dans ce secteur qui vivent très bien de gens comme moi.

A.D. C’est vrai, Nicolas a fait des disques en solo admirables, et quelques fois il reçoit des chèques de 40 centimes en droits d’auteur. Et ce que vit Nicolas n’est pas un cas isolé. Loin de là.

La rafle du streaming, en quelque sorte…

N.K. Voilà ! Tout le monde écoute ce que je fais sur YouTube. J’obtiens 500 000 vues, gratuites. Mais personne n’achète mes disques. C’est ce qui fait vivre un musicien ! Par exemple, Deezer Premium, c’est un abonnement à 9,99 euros par mois qui donne accès selon eux à 56 millions de titres. Eux, ils ont tout mon catalogue. Et je touche exactement et officiellement 0,0035 centime par écoute. Et ça, c’est si j’ai tous les droits, c’est-à-dire que je suis auteur-compositeur-interprète… Il n’y a pas un problème sans déconner ? Deezer et les autres n’en ont rien à foutre de nous.

A.D. Les Gafa sont les nouveaux pouvoirs impérialistes, voilà. Le pouvoir absolu.

Propos recueillis par Julien Bouisset

Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker, déjà disponible !

Arielle Dombasle et Nicolas Ker seront en concert à La Maroquinerie le 17 septembre ! Cliquez ici pour réserver vos place !

Le nouvel album “Empire” est déjà disponible !

Après avoir découvert le prophétique “Just Come Back Alive”, l’impérial “Grand Hôtel” et déambulé en compagnie de “Humble Guy”, Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker, est désormais disponible en CD et en vinyle !

https://arielledombasle.lnk.to/Empire

Place à l’Empire rêvé d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker où les douze titres qui composent l’album forment un “bijou d’une beauté musicale évidente” (Laurent Goumarre, France Inter).

Just Come Back Alive (Clip officiel) :

Le Grand Hôtel (Clip officiel) :

Humble Guy (Clip officiel ) :

Twin Kingdom Valley (clip officiel) :

The Palace of the Virgin Queen (clip officiel) :

Desdemona (clip officiel) :

Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker, déjà disponible !

Achetez l’album Empire sur Amazon maintenant !

Dans le prolongement du challenge #PickUpThePlastic lancé par Arielle Dombasle, un euro sera reversé à la fondation Nicolas Hulot pour tout achat de l’album Empire.

Arielle Dombasle & Nicolas Ker en couverture de Technikart

En juin, retrouvez Arielle Dombasle et Nicolas Ker en couverture du magazine Technikart !

Nicolas Ker et Arielle Dombasle, auteurs du somptueux Empire, vivaient déjà dans un espace-temps parallèle. Et si nous profitions de la promesse d’un monde nouveau pour les y rejoindre ? Rencontre lunaire.

On ne s’est pas embrassés, mais c’était tout comme. En retrouvant Arielle Dombasle et Nicolas Ker dans ce studio photos de la Mairie de Clichy à la mi-mai, ces derniers mois de mise à distance s’effacent d’un coup. En un bonjour chaleureux, c’est le retour à l’anormale. Les gestes barrières ? Très peux pour nous !
Le crooner post-apocalypse et la chanteuse lyrique sont là pour nous parler de leur nouvel album à deux. Première impression : en ayant traversé un Paris terrorisé par les mesures sanitaires, celle d’être en présence de deux dangereux punks. Tant mieux. Nous tentons de leur dire tout le bien que nous pensons de cet album, Empire, écouté en boucle ces dernières semaines. De ses orchestrations dignes du Ocean Rain d’Echo and the bunnymen. Du mariage de leur voix, par moments Cave et Kylie, par d’autres, Nancy and Lee. Un grand disque élégiaque venu à point nommé pour nous accompagner dans ces mois troubles. Mais nos deux étoiles ont d’autres priorités. À commencer par : comment faire pour cloper pendant son interview dans un monde sans terrasse ?

Ce confinement est mal tombé : vous deviez sortir Empire, vous répétiez pour le live…
Nicolas Ker : Avec notre groupe, où il y a Mark Kerr, Henri Graetz au violon et Arnaud Roulin aux claviers, ont fait un boucan incroyable ! On termine par une reprise du Velvet, « Sister Ray ». Ça dure quinze minutes : pendant cinq minutes, Arielle chante du Guillaume de Machaut par-dessus ; puis c’est dix minutes de noise et de disto… Le public d’Arielle, les gens qui ont entre 7 et 77 ans, ils sortent en disant : « Enfin on voit du rock’n’roll ! » Il ne faut pas oublier qu’ils ont connu les Doors, les Stooges… (Arielle et Nicolas allument des cigarettes.)

Pardon, on ne peut vraiment pas fumer ici…
Arielle Dombasle : Qui a dit ça ? Ne vous inquiétez pas : personne ne nous verra. Et si on nous surprend, dites que nous sommes des têtes brûlées – ça va bien avec la cigarette.

Aux Grosses Têtes, vous êtes entre têtes brûlées, non ?
NK : Hélas, Bénichou est mort !
AD : Il avait cet esprit fou, cette espèce de férocité, aucune forme d’autocensure, alors que tout est tellement censuré partout. Le politically correct a tout envahi.
NK : Le puritanisme a tout envahi, je le savais ! Dès que le porno est apparu sur internet, je le disais : dans cinq ans, il va y avoir un backlash… Le porno était tabou avant, c’était initiatique ; aujourd’hui tout est à disposition, sous la couverture du puritanisme.

C’est pareil pour la musique ?
NK : La musique maintenant c’est débile !
AD : Il n’y a plus que des fakes, Nicolas est le dernier des rockeurs.
NK : Je suis comme Sinatra ! Sinatra pleurait vraiment quand il chantait.

Avant toi, Nicolas, il y avait qui ? Daniel Darc ?
AD : Oui, Daniel Darc était le dernier, il incarnait vraiment sa musique, il n’y avait pas de pose.
NK : Il prenait ce qu’il disait au premier degré. Pas comme Christophe. Lui ne me comprenait pas. Il avait demandé ça à sa manageuse un jour, dans sa loge : « Qu’est-ce qu’on fait de Nicolas Ker ? »

N’est-ce pas une question que se posent beaucoup de gens quand tu es dans une loge ?
NK : Je ne vais pas dire du mal de Christophe, le pauvre, mais c’était un entertainer. Il a fait des grands disques, mais il ne croyait pas une seconde à ce qu’il chantait, alors que Sinatra lui y croyait.
AD : C’est pour ça qu’il provoquait l’hystérie : au cœur de ce timbre de velours, il y avait la vérité.
NK : Exactement ! Moi pareil : à l’époque de Poni Hoax, les premiers rangs étaient en larmes !

Un rockeur doit être un agneau sacrificiel ?
NK : Pas forcément. Mais il faut chercher en soi les ressources…
AD : Il faut être habité.
NK : Hanté !
AD : Habité corps et âme et sang.

Toi, Nicolas, tu as trouvé ça chez Arielle ?
NK : Elle est dans l’entertainment.
AD : Je suis plus a performer. J’ai une trajectoire plus classique : des heures et des heures de solfège et de travail sur la voix – la voix est comme un animal qu’on a et qu’il faut dresser.
NK : Vous avez trop fait de films, Arielle ! Vous êtes une actrice ! Je ne suis pas un acteur, moi. Je me fais seppuku sur scène.
AD : C’est pour ça qu’il est tout à fait un personnage de Mishima. Et puis il a cet excès dionysiaque.
NK : Pas tellement, Arielle…
AD : Quand même, si. Énormément. La moitié de l’album a été conçu dans les hôpitaux quand vous faisiez vos rehabs. L’hôpital est un de vos lieux.
NK : C’est insupportable, l’hôpital !

Retrouvez l’intégralité de l’interview d’Arielle Dombasle et de Nicolas Ker dans le nouveau numéro de Technikart (actuellement en kiosque) !

Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker, sort demain. Vous pouvez dès à présent le pré-commander en CD ou vinyle ou le pré-enregistrer sur toutes les plateformes d’écoute et de téléchargement :

https://arielledombasle.lnk.to/Empire

Découvrez aussi « Humble Guy », le troisième extrait de l’album Empire :

Arielle Dombasle et Nicolas Ker se déshabillent (Le Point)

En janvier, Arielle Dombasle a fait le buzz en enfilant sa queue de poisson pour rejoindre quelques ensorceleuses au fond des mers et chanter « We Bleed For The Ocean », avant de périr étouffée avec de la cellophane. Ce clip-choc, viral, annonçait la sortie de son nouvel album Empire, écrit et composé avec Nicolas Ker, le chanteur sombre de Poni Hoax, sa nouvelle âme sœur musicale, avec qui elle avait déjà sorti un album punk rock et imaginé le film gothico-fantastique Alien Crystal Palace.

Inspiré par Philip K. Dick, David Bowie, Jim Morrison et Nick Cave, cet album est le produit d’une alliance bizarre rock et baroque. L’Empire, c’est Malkuth, le monde matériel, « le stade ultime de la forme dense et palpable », « le lieu où force et forme se dégradent et se rompent », explique Ker. Dans leur dernier clip, « Humble Guy », ils explorent ce concept à fond. Lors d’une déambulation nocturne, la peau d’Arielle se fait plastique quand elle se transforme en poupée gonflable sexy. Captivant.

Empire (sortie le 19 juin chez Barclay / Universal)

Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker, sort le 19 juin prochain. Vous pouvez dès à présent le pré-commander en CD ou vinyle ou le pré-enregistrer sur toutes les plateformes d’écoute et de téléchargement :

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Arielle Dombasle présente l’album “Empire” dans C à Vous (France 5)

Mardi soir, Arielle Dombasle et Nicolas étaient les invités Anne-Elisabeth Lemoine dans C à Vous pour présenter leur nouvel album Empire (sortie le 19 juin prochain) !

Du confinement, à Empire en passant par son engagement écologique “Pick up the Plastic”, Arielle Dombasle a ensuite retrouvé Nicolas Ker pour interpréter “Humble Guy”, le troisième extrait de leur nouvel album :

“Je suis écologique depuis toujours ! J’ai vécu au Mexique en tant qu’enfant et j’ai passé ma vie à sauver des animaux. J’adore nager ! C’est pour moi une des grandes sources de bonheur dans l’existence et je me suis aperçue que partout où j’allais, les plastiques avaient envahis la beauté du monde…
Je me suis donc mise à les ramasser depuis plusieurs étés ! C’est un geste assez simple !”

Arielle Dombasle

Pour prolonger cet engagement, un euro sera reversé à la Fondation Nicolas Hulot pour chaque vente de l’album Empire d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker.

“Cet album Empire, c’est post-électro ! C’est anglo-saxon à mort ! […] Mais là, ces nappes électros, un très joli ourlet entre vos voix à tous deux et puis de très belles mélodies. Pour tout vous dire, vous m’avez franchement épaté vous et vos musiciens ! C’est vraiment un bel album ! […] Musicalement, j’ai vraiment été épaté !”

Pierre Lescure

Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker, sort le 19 juin prochain. Vous pouvez dès à présent le pré-commander en CD ou vinyle ou le pré-enregistrer sur toutes les plateformes d’écoute et de téléchargement :

https://arielledombasle.lnk.to/Empire

Une émission à revoir en intégralité ci-dessous :

Découvrez aussi “Humble Guy”, le troisième extrait de l’album Empire :

Arielle Dombasle et Nicolas Ker dans On n’est pas Couché (France 2)

Samedi soir, Arielle Dombasle et Nicolas Ker étaient les invités de Laurent Ruquier dans “On n’est pas Couché” pour la sortie le 19 juin prochain de leur nouvel album Empire !

Un album qui n’a pas laissé Christophe Ono-dit-Bio indifférent :

“‘Empire’ est très , très beau. Les cordes sont magnifiques ! C’est très érotique, très décadent ! Cet album est un oxymore : on prend deux mots contraires qui produisent un troisième élément, comme dans l’alchimie, encore plus beau que les deux autres…”

Christophe Ono-dit-Bio

Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker, sort le 19 juin prochain. Vous pouvez dès à présent le pré-commander en CD ou vinyle ou le pré-enregistrer sur toutes les plateformes d’écoute et de téléchargement :

https://arielledombasle.lnk.to/Empire

Découvrez aussi “Humble Guy”, le troisième extrait de l’album Empire :

Paris, la Ville Lumière déserte vue par Arielle Dombasle (Un phare dans la nuit)

Avec le confinement, plusieurs grandes villes du monde sont complètement bouleversées : touristes absents et commerces fermés, il n’en faut pas plus pour changer complètement l’ambiance d’une ville, et c’est ce qu’a constaté la chanteuse et actrice Arielle Dombasle. Confinée à Paris, elle a eu l’autorisation de sortir à un moment et elle a filmé puis monté une vidéo qu’elle a publiée sur Instagram. Au micro de Marc Labrèche, elle raconte ainsi son aventure et comment elle vit le confinement, à l’aube d’un lancement d’album.

Je vous avouerais que je me suis dit – bien sûr que Paris, l’architecture, la beauté de la ville est étincelante – “mais mon Dieu, quelle horreur d’être tout seul dans une ville!” Ce qui est intéressant, dans la vie, ce sont les autres.
Arielle Dombasle

Qui plus est, Arielle Dombasle prévoyait sortir son album Empire le 24 avril dernier, mais avec les mesures sanitaires en place, le lancement a été repoussé au 19 juin prochain. Elle estime que ces temps de confinement sont assez difficiles pour les artistes et le milieu.

La distanciation sociale, pour un artiste, il n’y a rien de pire!

Arielle Dombasle

C’est des années de travail, d’élaboration, alors c’est de l’herbe coupée sous le pied! Tous les concerts sont annulés, toutes les manières de communiquer sont annulées, tous les journalistes sont confinés, toutes les salles de concert sont fermées, tous les cinémas sont fermés, tous les théâtres sont fermés, les danseurs ne peuvent plus danser… c’est abominable!“, lance-t-elle.

Arielle Dombasle ajoute que son équipe et elle ont ainsi utilisé les médias sociaux pour faire la promotion de cet album qui sortira le 19 juin prochain.

Arielle Dombasle & Nicolas Ker à la tête d’un Empire détonant (Phenix Webzine)

Arielle Dombasle et Nicolas Ker dévoilent ce vendredi le clip de « Humble Guy », le 3ème extrait de leur nouvel album Empire qui paraîtra ce 19 juin. Nous sommes allés à la rencontre du duo.

Une cantatrice pop et un crooner punk à la tête d’un Empire ? L’idée paraît folle, pourtant c’est bien ce qu’incarne Arielle Dombasle et Nicolas Ker, qui se retrouve une fois de plus sur la même affiche, après leur précédente collaboration sur La Rivière Atlantique.

Une nouvelle collaboration dont on a déjà pu apprécier la beauté avec le premier single « Just Come Back Alive » taxé de prophétique par la critique. Le duo dévoile ce jour une nouvelle vidéo pour le 3ème single « Humble Guy » dans lequel on découvre Arielle, exposée en combinaison sexy dans une vitrine de Montmartre, donnant la réplique à Nicolas qui patience sur le trottoir désert du Numero 19. A cette occasion, nous sommes allés à la rencontre de ce duo détonant, qui a bien voulu nous faire quelques confidences autour de cet Empire.

Arielle Dombasle et Nicolas Ker dévoilent ce vendredi le clip de « Humble Guy », le 3ème extrait de leur nouvel album Empire qui paraîtra ce 19 juin. Nous sommes allés à la rencontre du duo.

Une cantatrice pop et un crooner punk à la tête d’un Empire ? L’idée paraît folle, pourtant c’est bien ce qu’incarne Arielle Dombasle et Nicolas Ker, qui se retrouve une fois de plus sur la même affiche, après leur précédente collaboration sur La Rivière Atlantique.

Une nouvelle collaboration dont on a déjà pu apprécier la beauté avec le premier single « Just Come Back ALive » taxé de prophétique par la critique. Le duo dévoile ce jour une nouvelle vidéo pour le 3ème single « Humble Guy » dans lequel on découvre Arielle, exposée en combinaison sexy dans une vitrine de Montmartre, donnant la réplique à Nicolas qui patience sur le trottoir désert du Numero 19. A cette occasion, nous sommes allés à la rencontre de ce duo détonant, qui a bien voulu nous faire quelques confidences autour de cet Empire.

Initialement prévue le 24 avril dernier, la sortie de votre album a été repoussée au 19 juin prochain, un peu déçus ?

Arielle : Nous sommes dans une nasse mondiale il n’y a pas à être déçus ou pas c’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que les écoles les églises et les théâtres sont fermés.

Nicolas : Pas vraiment, le temps n’est qu’une constante fracturée.

Les conséquences sont désastreuses pour l’industrie de la musique avec les concerts qui ne sont pas prêts d’avoir lieu tout de suite. Tout cela vous fait craindre le pire pour la suite ?

Arielle : Le pire n’est pas toujours sur heureusement notre concert à la maroquinerie le 17 septembre aura toujours lieu.

Nicolas : Je suis désespéré par nature, mais également optimiste.

Quel est le secret de votre collaboration, puisque c’est la 2ème fois que vous travailler ensemble après « La rivière atlantique » ?

Arielle : La coïncidence des inconsistents.

Nicolas : On s’entend bien, certainement.

Comment s’est organisée la composition du disque entre deux têtes fortes que vous êtes ?

Arielle : Nicolas compose, écrit, nous avons de longues séances de studio avec nos merveilleux musiciens de groupe. L’inspiration et l’harmonie s’installe.

Nicolas : J’ai écrit et composé l’album, Arielle a géré la logistique, et nos goûts communs ont achevé l’ouvrage.

Le titre de l’album a été trouvé d’un commun accord ?

Arielle : Non c’est Nicolas qui a eu depuis toujours l’idée de ce titre qui résume et symbolise son rapport au monde.

Nicolas : Je l’ai trouvé il y’a longtemps, je ne me souviens même plus pourquoi.

Le premier single Just Come Back Alive a été taxé de prophétique par la presse, c’est l’impression que vous donne ce titre ?

Arielle : Oui Nicolas est moitié sorcier moitié chaman moitié devin.

Nicolas : C’est une coïncidence, mais certains prêtent aux coïncidences une fonction prophétique.

Le grand hôtel avec son clip aux allures de la belle et la belle reflète bien vos personnalités ?

Arielle : Oui.

Nicolas : Oui

Arielle tu es comédienne, réalisatrice, chanteuse et meneuse de revue, comment tu arrives à jongler avec toutes ces casquettes ?

Arielle : Je suis la même partout et c’est la correspondance des sens et des arts cher à Baudelaire.

Face à l’adversité, vous unissez vos voix. Qu’est-ce qui vous a attiré l’un vers l’autre ?

Arielle : L’altérité. L’harmonie et l’inspiration.

Nicolas : Nos dégoûts commun.

Quelle vision portez-vous sur la musique d’aujourd’hui ?

Arielle : Il faut être moderne résolument moderne.

Nicolas : Je n’en écoute malheureusement plus.

Nicolas comment Arielle arrive à te canaliser, toi qui est taxé d’enfant terrible du rock ?

Nicolas : En me laissant faire et en ramassant les verres brisés.

Qu’avez-vous prévue ou que prévoyez vous pour fêter la sortie du disque.

Arielle : Des concerts futur et notamment le 17 septembre à la Maroquinerie.

Nicolas : Nous ne savons pas encore, cela dépendra du déconfinement…

Merci d’avoir répondu à nos questions, la prochaine fois on espère que ça sera autour d’une pizza « trois fromages » fait maison par Arielle :).

Nicolas : Encore faudrait-il qu’elle sache allumer son four.

Empire, le nouvelle album d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker sera disponible le 19 juin prochain.

“Humble Guy” le nouveau single extrait d’Empire !

Après le prophétique “Just Come Back Alive” et “Le Grand Hôtel”, “Humble Guy” est le troisième extrait de l’album Empire qui paraîtra le 19 juin. Les voix d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker sont à nouveau en parfaite symbiose sur cette ballade rock mid-tempo. Un titre au groove sensuel et magnétique, idéal pour des jours à venir que l’on espère un peu plus libres… Le clip, réalisé par Arielle Dombasle, propose une ballade dans un Paris secret, interlope… où les deux artistes se rencontrent dans les situations ludiques et mystérieuses de la nuit. Il est en effet question ici de se mêler à la lumière magnétique des néons, aux corps libérés des contraintes du jour. Les jeux, les fantasme, tout est permis au “Humble Guy” et à sa muse nocturne. Et toujours, l’élévation comme but ultime de ces nuits électriques.

Découvrez « Humble Guy », le deuxième single extrait d’Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker (sortie le 19 juin 2020).

https://ArielleDombasle.lnk.to/HumbleGuy

Pré-enregistrez l’album Empire sur toutes les plateformes d’écoute et pré-commandez l’album en CD ou vinyle pour le recevoir dès sa sortie le 19 juin prochain :

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“Empire” le nouvel album d’Arielle Dombasle & Nicolas Ker sort le 19 juin ! (La Parisienne Life)

Trois ans et demi après « La Rivière Atlantique » qui avait été défendu notamment par l’excellent « Carthagena »Arielle Dombasle retrouve son complice Nicolas Ker pour un second album commun baptisé « Empire » et une fois encore l’association des deux artistes est incroyablement divine.

Précédé par « Just Come Back Alive », « Le Grand Hôtel » et « Humble Guy », « Empire » qui porte bien son nom contient également le titre bonus « Le Chant Des Sirènes (We Bleed For The Ocean) » avec lequel le tandem avait sensibilisé le public au fléau qu’est la pollution des mers.

Musicalement, vocalement mais également au niveau des textes, tout séduit sur « Empire » qui possède énormément de classe.

Nicolas Ker qui a écrit et composé l’intégralité de ce nouvel opus a vraiment créé une œuvre exceptionnelle et passionnante ; « Empire », c’est du velours pour les oreilles, c’est grand, c’est somptueux, c’est royal mais parfois les grandes créations peuvent paraître inaccessibles et ce n’est pas le cas de cet album qui a de quoi plaire à un large public amateur de Rock de qualité.

« Empire » est un disque qui touche par sa beauté artistique et l’alliance des deux voix est indéniablement un point fort et essentiel de cet album et nous espérons déjà pouvoir retrouver très rapidement les deux artistes sur un prochain projet commun car ces deux-là se sont bien trouvés.

Nos titres favoris sont « Desdemona », « Le Grand Hôtel », « Just Come Back Alive », « Lost Little Street Girl », « The Palace Of The Virgin Queen », « A Simple Life », « Deconstruction Of The Bride », « The Drowning Ocean » et « Le Chant Des Sirènes (We Bleed For The Ocean) ».

Pré-commandez Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle & Nicolas Ker (sortie le 19 juin) :

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Des Notes dans le micro (Fréquence Protestante)

Arielle Dombasle et Nicolas Ker étaient les invités d’Emmanuelle Klein sur Fréquence Protestante pour la sortie de leur nouvel album Empire le 19 juin.

Une interview à découvrir ci-dessous :

Pré-commandez Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker (sortie le 19 juin) :

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Crooner and Friends (Crooner Radio)

Arielle Dombasle, entre culture et underground, sort un nouvel album avec le chanteur Nicolas Ker.

Cette semaine Arielle Dombasle est au micro de « Crooner and Friends » et avec elle, nous inaugurons le déconfinement radiophonique puisque nous sommes allés physiquement à leur rencontre, son partenaire musical et elle, dans le cadre raffiné de l’hôtel la Réserve, à deux pas du studio Gabriel si cher à Michel Drucker et de l’Elysée, si cher à ces hommes d’exception que sont les présidents de la République, mais si, réfléchissons bien, stricto sensu, ils sont des gens d’exception. Il y a aussi des gens bougrement intelligents, incroyablement talentueux et pourtant non reconnus du grand public, c’est le cas de Nicolas Ker, artiste underground, crooner néo punk, parisien d’origine vietnamienne, fils d’une noble famille, hypra cultivé et surréalistement créatif.

De son côté Arielle Dombasle est elle aussi, une femme incroyable et inattendue : fille de très bonne famille, cultivée, elle ne vieillis pas, avec sa taille mannequin « high fashion », son parcours n’est jamais celui qu’on crois : après avoir fait la coco girl, après avoir donné le change à ppda, après les grosses têtes ou encore une série d’albums vintage, néo swing et mambo, la voici partie dans une aventure underground avec la chanteur, compositeur interprète Nicolas Ker, personnage aussi attachant qu’indomptable.

Admiration, attachement, folie, tout semble lier ces deux créatifs, la diva blonde et l’artiste sombrement vétu, petit foulard, cheveux noir de jai, toujours prêt à dire non, faisant fi de toute complaisance médiatique, un vrai métier.

Fort heureusement, la très sociable et délicate Arielle sait reprendre son fougueux partenaire pour contribuer a créer un monde délicieusement joyeux, à la fois léger, aérien et cultivé.

Leur album « Empire » contient peut-être le tube de cet été : Just come back alive.

Une occasion également, dans Crooner and friends, de passer en revue, les expériences musicales d’Arielle Dombasle, ainsi nous écouterons un album néo rock à billy, ou Arielle nous parle de l’art de la démarche Italienne, tellement délicieux, tellement imprévisible, c’est aussi ça le charme de Crooner et en attendant de les retrouver dans ce très joyeux rendez-vous, chaque jour de la semaine à 8h15 et 18h15, on écoute Arielle Dombasle, animatrice de radio, pour vous présenter son œuvre…

Une interview à écouter ci-dessous :

Sauver les sirènes (Madame Figaro)

L’édito Madame : sauver les sirènes par Arielle Dombasle

La Petite Sirène, d’Andersen… Le conte qui, enfant, entre deux sanglots, me fit deviner l’éblouissement et les souffrances de l’amour… Cette sirène à la voix d’or et au cœur pur, qui s’éprend d’un humain – un être d’un autre règne – et qui va tout faire pour sortir de son royaume des mers – marcher, chancelante, sur la planète Terre – et tout faire pour éblouir son prince.

Elle reste mon héroïne préférée. Je me souviens du jour où un ami de mes parents s’est mis à m’appeler Arielle, la Petite Sirène – j’eus l’impression d’entrer dans le conte de fées…

J’ai toujours aimé nager. Lacs, rivières, sources, mers et océans : j’ai passé mon temps dans l’eau, sous toutes les latitudes. Au fil du temps, j’ai observé l’altération de la beauté et de la pureté de l’eau, la dégradation lamentable des fonds marins, de la faune, de la flore et de tout l’écosystème. Les berges et les plages envahies de détritus de toute espèce, notamment de matière plastique : une réalité qui me révolte.

Cette réalité, oui, m’a ébranlée. Et elle a inspiré à la fois un titre de musique, We Bleed for the Ocean, écrit par Nicolas Ker, titre présent dans notre nouvel album, Empire, dont un euro sera reversé à la Fondation Nicolas Hulot pour chaque exemplaire vendu.

Cela a inspiré aussi un film court, tiré de la légende des sirènes, que j’ai réalisé pour sensibiliser à l’urgence de la sauvegarde des océans.

Dans ce film, on voit la disparition des sirènes luttant pour leur survie puis mourant étouffées, comme les autres créatures aquatiques, par les matières plastiques : déjà, nous n’entendrons plus leur chant…

Si Andersen avait vécu en 2020, je suis sûre que sa Petite Sirène serait morte étouffée par les plastiques !

Dans ce film, je propose une solution à la portée de chacun : ramassez le plastique que vous rencontrez sur votre chemin.

Un simple geste écologique pour rétablir la biodiversité marine et « sauver les sirènes », c’est-à-dire la beauté et la vie dans les océans.

Engagez-vous : pick up the plastic.

C’est une goutte d’eau dans l’océan ? Oui, mais l’océan est fait de gouttes.

#PickUpThePlastic est devenu mon combat. Rejoignez-moi.

« Empire », un album d’Arielle Dombasle écrit et réalisé par Nicolas Ker, chez Barclay Universal. Sortie le 19 juin. Avec le soutien de la Fondation Nicolas Hulot.

Chronique d’Empire (Marie Claire)

Arielle Dombasle et Nicolas Ker par Charlélie Marangé

Pouvait-on imaginer des astres plus dépareillés que le punk-vampire de Poni Hoax et la cantatrice excentrique ?
Pourtant, leur collision fait encore des étincelles sur ce nouvel album où new wave et balades surannées ouvrent les portes d’une galaxie élégante et barrée.

Empire d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker (Barclay/Mercury)

Chronique d'Empire dans Marie Claire

Pré-enregistrez l’album sur toutes les plateformes d’écoute et pré-commandez l’album en CD ou vinyle pour le recevoir dès sa sortie le 19 juin prochain :

https://arielledombasle.lnk.to/Empire

Les états d’art d’Arielle Dombasle (Point de Vue)

L’insaisissable artiste présente Empire, nouvel album électro-pop-rock en duo avec le chanteur et compositeur Nicolas Ker. D’ici sa sortie le 19 juin, les singles Just Come Back Alive et Le Grand Hôtel révèlent une Arielle prophétique et mystérieuse. Elle se mue en exquise créature dans Le Chant des sirènes, un plaidoyer pour les océans en soutien à la fondation Nicolas Hulot.

Portrait d'Arielle Dombasle par David Atlan

David Bowie, The Cure, Joy Division et surtout Nick Cave ont inspiré Empire, notre nouvel album. J’ai la chance de me situer à un carrefour de musiques très vaste. Mes parents étaient très mélomanes : de Nat King Cole, Frank Sinatra ou Charlie Parker à Ravel, Purcell ou Bach. J’écoute constamment de la musique relativement à mes projets. Quand j’ai fait Amor Amor, j’ai repris tous les boléros, calypsos, rumbas… Les pépites de mon enfance passée au Mexique. J’ai pratiqué aussi l’art du bel canto, rendu hommage aux « American golden years »…

J’ai toujours été écolo, et la pollution des mers me révolte particulièrement. Nager est l’une des constantes de ma vie. J’ai remarqué à quel point l’écosystème marin se détériore et j’ai voulu faire un plaidoyer pour les océans. Le Chant des sirènes (We bleed for the ocean) est une chanson doublée d’un petit film porteur de ce message : « pick up the plastic ». En effectuant ce simple geste de ramasser les déchets, on répare le monde à notre mesure. Et pour chaque album d’Empire vendu, un euro sera reversé à la fondation Nicolas Hulot.

La danse classique apprend à vous situer dans le temps et le mouvement. J’en ai fait dix-huit ans. J’ai été l’élève de Rosella Hightower et ma mère, celle d’Isadora Duncan. Une de mes grandes révélations fut le chorégraphe William Forsythe. J’aime en lui le côté tribal, cette imagination esthétique extrêmement précieuse et baroque à la fois. Je suis également fan des comédies musicales de l’âge d’or américain, Chantons sous la pluie de Stanley Donen ou Les Chaussons rouges de Michael Powell. Ginger Rogers, Cyd Charisse et Fred Astaire étaient sublimes, et Gene Kelly inventait une manière nouvelle de danser le réel.

Le churrigueresque, c’est le baroque ultime. Ce style m’a énormément imprégnée lorsque j’allais à l’église au Mexique. L’architecture du Grand Siècle français est aussi un sommet de beauté. J’adore les musées intimistes comme celui de Gustave Moreau à Paris. Tout est merveilleux dans l’uni- vers de ce symboliste. Je retournerai aussi dès que possible au musée Cernuschi pour découvrir ses nouvelles salles. J’ai des objets provenant des collections de mon grand-père, qui fut consul de France aux Indes dans les années 1920. Ce sont autant d’appels à la rêverie.

Ma grand-mère, Man’ha Garreau-Dombasle, était une poétesse étonnante, dans sa vie d’intellectuelle et de grande voyageuse. Son recueil Images, comme ceux de Rimbaud ou Baudelaire, compte parmi mes livres de chevet. J’aime aussi le romantisme noir chez Oscar Wilde, dont je rêve de mettre en scène la pièce Salomé. Les écrits libertins me plaisent également comme Point de lendemain de Vivant Denon, la littérature des femmes des XVIIe et XVIIIe siècles, Madame de Sévigné ou Julie de Lespinasse, et celles des grandes mystiques, Juana Inés de la Cruz ou Hildegarde de Bingen. Du côté américain, j’adore la « musique » de Fitzgerald, la lucidité blessée de Philip Roth ou la modernité rafraîchissante de Bret Easton Ellis.

Je ne suis pas une fashion victim. Oscar Wilde  disait : « Rien n’est plus dangereux que d’être trop moderne, on risque de devenir soudain ultra-démodé. » En 2012, pour mon show Diva Latina au théâtre du Châtelet, Jean Paul Gaultier m’a habillée. Il était si difficile de se changer à toute allure, mais quel plaisir d’être magnifiée par cet enfant terrible de la mode ! Pour La Belle et la Toute Petite Bête, à l’Opéra- Comique en 2003, mon grand ami Vincent Darré m’a fait des costumes en plexiglas à la Matthew Barney. Extraordinaire… comme toutes mes aventures avec lui, au Crazy Horse ou dans mon film Opium.

Michel Fau est sublime en diva capricieuse. Il est pour moi le plus grand comédien et metteur en scène contemporain. Son opéra-ballet Le Postillon de Longjumeau était remarquable par sa puissance scénique. Il m’a fait la grâce de jouer dans Alien Crystal Palace, un thriller gothique évoquant le mythe de l’androgyne relaté dans Le Banquet de Platon. C’est mon dernier film, co-écrit avec Nicolas Ker. Le réalisateur Dario Argento a été l’une de nos grandes inspirations. C’est en hommage que sa fille Asia Argento y joue également. Je suis aussi très influencée par Friedrich Murnau, Carl Dreyer, et par Jean Cocteau, Luis Buñuel, Stanley Kubrick ou David Lynch. J’ai commencé à réaliser des films dès l’âge de 22 ans. C’est mon jardin secret, ma liberté.

Empire, par Arielle Dombasle, Nicolas Ker et leur groupe The Wild, chez Barclay/Universal le 19 juin.

Précommandez le nouvel album “Empire”

Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker sort le 19 juin chez Barclay (Universal).

Pré-enregistrez l’album sur toutes les plateformes d’écoute et pré-commandez l’album en CD ou vinyle pour le recevoir dès sa sortie le 19 juin prochain :

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Inclus les singles “Just Come Back Alive” et “Le Grand Hôtel” !

Arielle Dombasle, la vie en couleurs (Télé 7 Jours)

La fantasque pensionnaire des Grosses Têtes, sur RTL, s’associe une nouvelle fois au chanteur Nicolas Ker. Le duo sort Empire, un disque ultra-romantique, précédé de deux vidéoclips. Explications chamarrées.

ULTRA-NOIR …
“Cézanne disait que le noir n’existe pas. Même au creux du noir, il y a de la lumière. Pour moi, c’est la couleur de l’élégance, du rock et d’un certain romantisme gothique, à l’image de ce disque écrit par Nicolas Ker. C’est un vrai rockeur, avec tous les excès que cela signifie. Je l’ai souvent visité à l’hôpital, où certains titres ont été composés. Nicolas est un poète fracassé, plus proche d’Antonin Artaud que de Bono, du groupe U2. Il m’a fait découvrir la noirceur de Joy Division, de Robert Smith et The Cure, alors que je viens plutôt du classique : Bach, Purcell, Haendel…”

ROSE BARBIE…

“Ah, on m’attribue toujours cette couleur, mais je l’aime, ce gracious pink, acidulé, intense ! Il me plonge dans la joie de l’enfance, entre la France, le Mexique et les Etats-Unis : les poupées Barbie, l’univers pop de Marvel, le rose indien, Frida Kahlo, la mode… Une couleur toujours provoc, que j’aime utiliser en rouge à lèvres et, finalement, qui est assez présente dans mes placards. Je suis loin d’être une fashion victime mais, à portée de main, j’ai toujours 36 000 rubans roses.”

BLEU OCÉAN…

“L’album s’achève sur Le Chant des Sirènes (We Bleed for the Ocean). J’ai réalisé le clip dans l’océan, avec ses nuances de bleu, ses transparences qui dévoilent des sirènes. Athlétique à filmer ! Nous étions entravées par nos queues factices, égratignées par les rochers… Nicolas a écrit cette prière pour traduire mon amour pour l’eau, la mer, l’océan. Quand on nage, on se sent appartenir au monde ! Un sentiment d’extase. Ce titre a initié la campagne #JeSauveUneSirène, avec le mot d’ordre suivant : Pick up the plastic. Un geste que chacun peut faire.”

BLANC VIRGINAL…

“Dans le clip du titre Le Grand Hôtel, je porte une longue robe blanche, très Sissi impértrice, qu’Alexis Mabille a créée pour moi. C’est la couleur de l’innocence, du mariage, de la séduction… Dans ce titre, planent les fantômes de duos mythiques : Gainsbourg et Birkin, Nick Cave et Kylie Minogue… Avec Nicolas, nous chantons en communion, dans une sorte d’équilibre, comme des funambules.”

Empire (Barclay), sortie le 19 juin.

Pré-commandez ou pré-enregistrez Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker :

https://arielledombasle.lnk.to/Empire

Arielle Dombasle aime… (ELLE)

L’actrice, réalisatrice et chanteuse papillonne, extravagante et délicate. Sur son nouvel album Empire (sortie le 19 juin), elle surfe sur un mode pop rock.

Portrait d'Arielle Dombasle paru dans ELLE

••• SE JOUER DE LA TYRANNIE MODERNE
« Surtout à celle de l’ immédiateté des chaînes d’infos en continu, pendant ces moments difficiles que nous vivons, ou à celle de mon téléphone portable.J’essaie d’en avoir la maîtrise : je ne le regarde pas quand je suis en présence de quelqu’un, dans la rue … Je ne suis pas non plus une adepte des longues conversations téléphoniques. Je préfère les SMS avec lesquels je trouve le plaisir de l’ écriture et du style. Et même si j’ai un compte lntagram que j’alimente régulièrement de petits films, je me méfie de cette folie addictive des likes et des cœurs. Le livre “Vite ! Les nouvelles tyrannies de l’immédiat” de Jona­than Curiel, que je suis en train de lire, est très éclairant à ce sujet. »

••• SE DÉLECTER D’UN BAIN CHAUD
« C’est un rituel quotidien. Entrer dans un bain à la bonne température, c’est délicieux, et j’y reste aussi longtemps que je peux me le permettre, parfois en rêvassant, parfois en lisant. Cette langueur, ce calme, cette harmonie réconfortent autant le corps que l’esprit, ils sont comme un retour vers quelque chose qui réchauffe et protège, une thérapie voluptueuse. D’ailleurs, on dit qu’il faut donner un bain chaud par jour aux fous pour les apaiser.Je me souviens également d’un film que j’avais tourné à Khiva, en Ouzbékistan. J’étais logée dans un institut coranique avec pour chambre une minuscule cellule, mais l’équipe m’y avait gentiment installé une baignoire. »

••• VIVRE EN MUSIQUE
« Elle est au cœur de ma vie, de mes projets. J’ai toujours une partition sur moi que je dois répéter pour l’enregistrement d’un album, ou une musique que j’ai à travailler pour une scène ou un passage à la télévision. J’écoute aussi les autres artistes. Je suis très sensible aux voix de femmes, Kiri Te Kanawa, Victoria de los Angeles, Maria Callas, Madonna, Kate Bush, Annie Lennox. Mais, au moment où je travaillais sur “Diva Latina”, je me plongeais dans la salsa, les airs cubains, Nat King Cole. Pour “Empire”, que je viens de réaliser avec l’auteur-compositeur Nicolas Ker et dont la tonalité est plus pop rock, j’ai écouté David Bowie, Morris­sey, Joy Division. Chaque artiste me nourrit, m’apporte une manière d’ être.J’ai la chance de prendre des cours chez une grande dame du chant, Yva Barthélémy, qui m’enseigne une technique extraordinaire. Les exercices d’ inspiration et d’expiration sont si puissants que j’en sors le sang complètement oxygéné et dans un état d’exaltation très fort. »

••• S’AGITER EN PERMANENCE
« Je suis hyperactive depuis l’enfance. Aujourd’hui, je suis toujours en train de remonter un clip, de me pencher sur les costumes, de penser à un prochain film… Comme on sait que la vie réserve des chagrins, je mets le plaisir au poste de commande. Cela passe par la création, l’amour… et les amis, que j’entraîne dans mes films expérimentaux, avec l’envie de toujours les magnifier, d’exalter leur talent, de dévoiler leur essence.Je leur suis aussi fidèle que je le suis à moi-même, à mes choix, à mes valeurs. Si je m’embarque dans une aventure professionnelle et que le résultat final n’est pas au niveau que je le prévoyais, je ne le regrette jamais. Je préfère trébucher plutôt que trahir mon enthousiasme. »

« EMPIRE » (Barclay/Mercury). Sortie le 19 juin.
Pré-commandez ou pré-enregistrez Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker :

https://arielledombasle.lnk.to/Empire

Arielle Dombasle dans Ça fait du bien (Europe 1)

Arielle Dombasle était l’invitée d’Anne Roumanoff dans l’émission Ça fait du bien, diffusée vendredi dernier sur Europe 1. L’occasion pour la chanteuse d’évoquer la sortie de son nouvel album avec Nicolas Ker, Empire (sortie le 19 juin).

Arielle Dombasle dans les studios d'Europe 1

“Nicolas Ker a écrit une grande partie de l’album à l’hôpital.”

Arielle Dombasle.

Ecoutez l’émission en intégralité ci-dessous :

Pochette de l'album Empire d'Arielle Dombasle & Nicolas Ker

Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker qui sortira le 19 juin prochain, est déjà disponible en précommande :

https://arielledombasle.lnk.to/Empire

Inclus les singles “Just Come Back Alive” et “Le Grand Hôtel”.

Love Line (My Little Paris)

Arielle Dombasle et Nicolas Ker se prêtent à l’interview “Love Line” de My Little Paris et confient leurs visions de l’amour à Chloé…

“Je crois au principe d’altérité… C’est la rencontre qui va faire qu’on devient quelqu’un ou quelque chose…
C’est un parcours où il y a toujours de la souffrance !”

Arielle Dombasle.

Une interview à écouter ci-dessous :

En attendant la sortie de l’album Empire le 19 juin prochain, découvrez les images du clip « Le Grand Hôtel » :

Balade téléphonique spéciale confinement (Europe 1)

Ce weekend, Arielle Dombasle était l’une des invitées de la balade téléphonique spéciale confinement de Frédéric Taddeï sur Europe 1.

Confinement oblige, Arielle Dombasle partage avec Frédéric Taddeï ses remèdes à la folie qui se veut menaçante en cette période si particulière. Alors que vient de sortir son nouveau single avec Nicolas Ker « Le Grand Hôtel », deuxième extrait de leur album Empire (sortie le 19 juin), Arielle Dombasle reste contemplative de la beauté du monde, comme ses fans ont pu le constater dans ses dernières vidéos sur Instagram : “Je guette le printemps, c’est ce qui me sauve d’une certaine manière !”

“Ce qui me manque le plus, c’est chanter avec mes musiciens !”

Arielle Dombasle.

Tout comme pour la grande majorité des français, les lieux accueillant du public manquent à Arielle Dombasle : “J’ai une nostalgie des bars, des cafés, des hôtels…”
Des paroles qui font incontestablement écho au titre « Le Grand Hôtel »

“L’hôtel, c’est la parenthèse enchantée ! L’hôtel, c’est romanesque !”

Arielle Dombasle.

En attendant la sortie de l’album Empire le 19 juin prochain, découvrez les images du clip « Le Grand Hôtel » :

“Entre nous, c’est une évidence” (Pure Charts)

Plus de trois ans après « La rivière atlantique », Arielle Dombasle et Nicolas Ker se retrouveront sur l’album « Empire », qui sortira au mois de juin. Les deux artistes se confient en interview pour Pure Charts.

Arielle Dombasle & Nicolas Ker par Charlélie Marangé

Après “La rivière atlantique“, qu’est ce qui vous a donné envie de collaborer à nouveau ensemble sur ce nouvel album “Empire” ? Lequel de vous deux était à l’origine de ce retour ?

Nicolas : Je comptais faire un album solo nommé “Empire”, et un soir il m’a paru évident que nous devions le faire ensemble Arielle et moi, sans logique aucune.

Arielle : On ne peut pas parler de logique en effet mais d’évidence. C’est vrai, entre nous, c’est une évidence. L’écriture a commencé il y a trois ans, l’inspiration de Nicolas est toujours fulgurante et radicale. Je ne savais pas qu’il avait décidé ça en une nuit. (rires)

Sur “Just Come Back Alive“, on identifie des sonorités plus synthétiques et un peu moins “rock” que sur “Endless Summer” par exemple. Il faut s’attendre à un nouvel album plus électro ?

Nicolas : Non, je le sentais beaucoup plus rock.

Arielle : Oui sans doute plus électro façon trilogie berlinoise. C’est advenu en studio, lors des longues et géniales séances avec Mark Kerr et Jeff « Eat Gas » Dijoud en réalisateur, Henri-Philippe Graetz au violon et Arnaud Roulin aux claviers… Il y avait des séances new wave, pop gothique, psychédélique avec Nick Cave and the Bad Seeds, Robert Smith, Joy Division, Brian Eno sans oublier Ziggy Stardust le héros de Nicolas, en fantômes invités.

Vous aviez peur de vous répéter ?

Nicolas et Arielle : Absolument pas.

Arielle : Mais nos musiciens sont les mêmes depuis “La rivière atlantique“, “Alien Crystal Palace” et deux-trois bandes son de films all together.

C’est un projet écrit à quatre mains et chanté à deux voix. Lequel de vous deux inspire le plus l’autre ? Qu’est-ce que vous vous apportez réciproquement ?

Arielle : Non, c’est un projet à douze mains comme les douze apôtres du Christ. “It Takes Two to Tango”, c’est un dialogue parfois muet entre nous deux avec toujours à l’unisson les mêmes exaltations, les mêmes transes et exigences. Communication à demi-mots et au quart de soupir, c’est copernicien pour Nicolas et transe tout court pour moi.

Il y a un titre en français sur “Empire”, dont le nouveau single “Le grand hôtel“. Pourquoi avoir fait un pas de côté par rapport à l’anglais ?

Nicolas : Ce n’est pas, de loin, la première fois que j’écris en français.

Arielle : Ce titre a été composé par Nicolas quand il sortait de l’adolescence, un de ses tout premiers titres, je l’ai tout de suite aimé et c’était un peu miraculeux de le retrouver à des années lumières sur notre album Empire. Moi j’ai l’impression d’avoir chanté pour la première fois en français avec lui alors que Philippe Katerine m’a écrit un album tout entier que j’ai chanté avec jubilation, “Glamour à Mort !“, sans m’en apercevoir.

Votre album est un projet exigeant : mélancolique, poétique, quasi littéraire et rock, en décalage avec ce qui est populaire commercialement actuellement. C’est un obstacle pour toucher un large public ?

Nicolas : Je ne tente que des réaliser des œuvres intemporelles.

Arielle : On écrit, on compose, on chante, on fait des films pour ne faire battre qu’un seul cœur peut-être… mais qui battra à vous faire déchirer la poitrine. On entent souvent “votre musique, ça déchire” !

Nicolas, comment expliquez-vous que l’esprit de Poni Hoax vive à travers des collaborations actuelles comme avec Arielle, mais aussi les autres membres du collectif avec Alain SouchonCharlotte Gainsbourg ou Camelia Jordana ?

Nicolas : Chacun fait ce qu’il peut et souhaite.

Une reformation du groupe est-elle prévue ?

Nicolas : Une reformation de Poni Hoax me semble improbable, même, si personnellement j’en serai ravi.

Arielle, on vous a entendue dans de nombreux registres musicaux mais de mémoire jamais sur des musiques urbaines. Aujourd’hui, on assiste à des collaborations étonnantes comme Nekfeu et Vanessa Paradis. C’est envisageable ?

Arielle : J’ai déjà chanté avec Mokobé qui fait partie de la musique dite urbaine, c’était si chouette cette rencontre transcontinentale. Il y en aura d’autres bien sûr… Moi vous savez l’histoire même de la musique c’est des crossover de styles et de rencontres. Il me semble que c’est la nature de la musique et sa vocation première.

Votre association évoque les Murder Ballads de Nick Cave où figurait le merveilleux duo « Where the Wild Roses Grow » avec Kylie Minogue. C’est d’ailleurs très frappant sur « Point Blank » du précédent album. La comparaison avec Nick et Kylie vous plait ? Que pensez-vous de leurs carrières respectives ?

Arielle : Je les adore tous les deux, leur rencontre était là aussi une inspirante évidence mais je ne réfléchis jamais en terme de carrière.

Nicolas : Une carrière est un endroit d’où on extrait du marbre ou du calcaire. (rires)

Après votre film « Alien Crystal Palace », est-il prévu de décliner « Empire » en projet cinématographique ?

Nicolas : Je travaille sur ma propre version de “Barbe Bleue”.

Arielle : Et moi sur une petite sirène revisited, peut-être que les deux projets se rencontreront dans un espace interstellaire. Who knows …

Vous aviez donné des concert pour « La rivière atlantique », notamment avec une résidence au Salo à Paris. Vous allez défendre ce projet sur scène à nouveau ?

Nicolas : Oui, définitivement.

Arielle : Oui bien sûr, les concerts prévus ont été stoppés à cause de l’enfermement mais ça va être intense et trans garanti.

Emission en confinement sur Villages FM

Arielle Dombasle et Nicolas Ker étaient les invités de l’Emission en Confinement sur Villages FM, l’occasion pour le duo d’évoquer la sortie de son prochain album Empire le 19 juin prochain.

De La Rivière Atlantique jusqu’à l’Empire, en passant par Alien Crystal Palace, Les Grosses Têtes ou encore Danse avec les Stars, Arielle Dombasle a évoqué tous les aspects de sa carrière.

“Empire est un album qui est extraordinairement romantique et exalté. C’est un album fait pour les grands solitaires, les vulnérables, les amoureux, les abandonnés… mais aussi pour les êtres sensibles !”

Arielle Dombasle.

Une émission à écouter en intégralité ci-dessous :

Découvrez « Le Grand Hôtel » le deuxième extrait d’Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle & Nicolas Ker (sortie le 19 juin 2020) :

Passez les portes du “Grand Hôtel” d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker (Les Inrocks)

Après avoir dévoilé le clip de Just Come Back Alive le mois dernier, la paire formée par Arielle Dombasle et Nicolas Ker revient avec un deuxième single, Le Grand Hôtel. Les deux titres sont extraits du prochain album du duo, Empire, qui paraîtra le 19 juin prochain.

Exprimant une perte de repères et une forte solitude, le titre et le clip arborent des couleurs sombres et inquiétantes. Entre nostalgie et sensualité, la vidéo, réalisée par Arielle Dombasle, offre la vision en huis clos d’un monde nocturne et oppressant.

Le disque Empire succédera à La Rivière Atlantique, disque d’une précédente alliance entre Dombasle et Ker, en 2016.

“L’enfermement est une punition” (Le JDD)

Malgré ses envies de liberté, la comédienne et chanteuse reste sage et s’occupe chez elle, entre musique, rituels et réseaux sociaux.

Fin janvier, elle était membre du jury du festival de Gérardmer, consacré au cinéma fantastique. Aujourd’hui, le monde entier vit un scénario de film d’horreur. Arielle Dombasle a la nostalgie de son séjour dans les Vosges. “Tout était encore gai. Mais il y avait Vivarium, qui racontait des individus prisonniers de leur domicile. C’était de la fiction. Là, nous la vivons en quelque sorte.” L’actrice et chanteuse, qui a “tendance à refuser les diktats”, admet que l’idée du confinement lui a d’abord été pénible : “L’enfermement est une punition. Mais je suis sage et je m’y conforme. Il faut être responsable.”

Elle dit avoir refusé de quitter Paris “par solidarité” et garde le moral dans son appartement du centre de la capitale. “Comme la plupart d’entre nous, je pensais au début qu’il s’agissait d’une sorte de paranoïa généralisée, que ça durerait très peu de temps, que ce virus n’était pas plus grave qu’une simple grippe. Mais il est inconnu et pervers. Ce qui est nouveau, et très anxiogène, c’est de suivre le décompte des morts aux quatre coins du monde quasiment heure par heure.”

Pour ne pas se laisser envahir par la peur, Arielle Dombasle dit se préserver des chaînes d’information en continu, préférant regarder une fois par jour le journal télévisé. “Je me garde de la tyrannie de l’immédiat, comme l’écrit si bien Jonathan Curiel dans son livre [Vite !, cher Plon], que je suis justement en train de lire.” Pour s’éaérer, elle profite de son balcon. Le soleil entre par la porte-fenêtre, elle voit le ciel et des arbres. “J’ai aussi de la glycine et une rose à mon nom, “Arielle Dombasle”, en boutons, raconte-t-elle. Parfois, une corneille vient me rendre visite et effraie mon chat, Little Siam. Lequel est ravi de m’avoir sous la main matin, midi et soir. Il commande et je m’exécute !” Pour le reste, elle a essayé de ne pas modifier ses petits rituels. Elle continue de se lever tôt et de prendre “deux ou trois bains par jour”.

Toujours élégante pour BHL

Autre habitude, celle de rester élégante en toutes circonstances. Pour elle et pour son mari, Bernard-Henri Lévy, confiné à ses côtés. “Je pars du principe que rien n’est acquis en amour. Il faut toujours éblouir, surprendre et se faire désirer. Alors je ne vais pas traînailler en pyjama…” Même si son philosophe d’époux s’isole pour travailler. “Bernard-Henri est certes un grand voyageur, aventurier et conquérant, toujours par monts et par vaux, mais cela ne change guère pour lui car un écrivain est toujours à son bureau”, observe-t-elle. Chacun vit sa journée avec liberté et respecte l’espace de l’autre. Ils se retrouvent pour le meilleur. “Sans enfants, nous menons une vie privilégiée d’amoureux et nos conversations sont infinies, murmure-t-elle. C’est voluptueux.”

Dans ce moment suspendu, l’artiste multiple s’active, monte les clips extraits de son nouvel album pop-rock-électro réalisé avec Nicolas Ker, Empire (Universal/Barclay). A cause du Covid-19, sa sortie a été repoussée au 19 juin. Le premier titre, disponible sur les plateformes musicales, s’est révélé prophétique : Just Come Back Alive (“revenez juste en vie”). “C’est notre souhait premier, notre prière pour tous ceux qu’on aime.” Elle fait également ses vocalises, organise des FaceTime avec ses musiciens, tandis que Nicolas Ker l’initie à distance à des jeux vidéo sanglants ! Elle envoie aussi des cœurs à ses amis sur Instagram, regarde des documentaires animaliers ou une comédie musicale de Stanley Donen, divague sur Netflix et Canal+ pour rattraper son retard côté séries. Elle a ainsi adoré Downtown Abbey, Les Tudors et Mad Men et se dit tentée par La casa de papel et Validé.

“Les Grosses Têtes” et la mythologie grecque

Mais à l’heure de Pâques, la très catholique Arielle Dombasle se dit blesée par la fermeture des églises. “Parce que c’est le dernier refuge. Quand le pape a appelé à la prière collective, je l’ai faite. J’aimais l’idée dune communion planétaire simultanée.” Et puis elle écoute de la musique, des airs sacrés, des cantiques, des requiem, des spirituals. Mais aussi du rock, particulièrement britannique, le grand inspirateur de son album.

Sa seule sortie la conduit à l’enregistrement de l’émission de RTL Les Grosses Têtes. Une participation sous étroite surveillance : prise de température avant d’entrer en studio, pas de public et 2,50 mètres de distance entre deux intervenants. “Mais c’est ma bouffée d’oxygène, le rire est thérapeutique.” Elle garde le contact avec l’extérieur grâce à Skype et WhatsApp pour discuter avec son frère resté au Mexique, où ils ont passé leur enfance. Parmi ses bonnes résolutions de confinement, elle a décidé de se remettre au piano, de relire Théogonie d’Hésiode, “pour tout savoir de la mythologie grecque”, et d’étudier la géographie, “pour connaître le nom de tous les fleuves.”

Ce qu’elle compte faire à l’issue de la crise sanitaire ? “Revoir mes amis, les embraser. Reprendre les répétitions avec mes musiciens avant mes concerts. Et nager, car l’eau me manque terriblement. Même si je me sens bien là où je suis, je rêve de la liberté retrouvée d’aller et venir.”

Stéphanie Belpêche

Sa Playlist

Le Pie Jesu du Requiem de Gabriel Fauré (1887-1901)

J’adore la musique sacrée, elle me transporte violemment. J’ajouterais l’Ave Maria, Le Miserere d’Allegri et la Messe en si de Mozart. Je suis née du classique, qui n’en finit pas de m’éblouir.

Heroes, David Bowie (1977)

Un titre complètement de circonstance. Nous sommes tous des héros modernes qui faisons preuve de résilience face au virus en acceptant de rester enfermés.

Skeleton Tree, Nick Cave and the Bad Seeds (2016)

C’est la dernière chanson de l’album déchirant du même nom, que Nick Cave a écrit après la mort de son fils. Je l’ai écouté en boucle pendant les trois ans de travail pour mon disque. Je pleurais tellement c’est beau.

Son livre confiné

Sur ma table de nuit, il y a un recueil de poésies composées par ma grand-mère, Man’ha Garreau-Dombasle. Je me replonge aussi souvent dans les classiques : Baudelaire éternellement, mais aussi Rimbaud, Verlaine, Saint-Simon, Molière ou les libertins du XVIIème siècle.

Son projet

A la sortie du confinement, je reprendrai ma campagne Pick Up the Plastic pour sauver les océans. Un titre de mon album permettra de reverser à la Fondation Nicolas Hulot 1 euro pour chaque exemplaire vendu.

Arielle Dombasle dans le JDD du 26 avril 2020

Découvrez « Le Grand Hôtel » le deuxième extrait d’Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle & Nicolas Ker (sortie le 19 juin 2020) :

Arielle Dombasle et Nicolas Ker sont-ils des vampires ? (Soleil Rouge)

Pour cette nouvelle collaboration musicale, Nicolas Ker et Arielle Dombasle mettent des mots et des sons sur leur attirance pour les profondeurs de notre monde. Dans une quête artistique abyssale, ces anti-conformistes à leur manière partent de la simplicité de la matière liquide pour remonter jusqu’à la complexité de la création. Les onze titres de l’album, dont Le Grand Hôtel, sorti aujourd’hui, sont aussi aériens que poétiques. Voyage au centre de l’Empire. 

Arielle Dombasle et Nicolas Ker par Dahmane pour Closer

Vos enfances sont similaires. Arielle, vous avez grandi au Mexique. Nicolas, au Cambodge et avez tous deux emménagé en France à l’adolescence. Arielle, votre album Diva Latina est entièrement en espagnol. Nicolas, pour ce nouvel album (Empire), c’est la première fois que vous écrivez une chanson en français mais cet album en duo reste majoritairement anglophone. Est-ce que voguer entre plusieurs cultures, et plusieurs langues, permet de développer plusieurs personnalités ? 

Nicolas Ker: Je tiens à signaler que j’ai écrit beaucoup de paroles en français, cela m’est aussi facile qu’en anglais ; par contre je préfère ma voix anglophone donc l’utilise quasiment systématiquement. Pour ce qui est des langages, chaque langue fait jouer différents circuits synaptiques : on perçoit le monde différemment suivant qu’on le pense en une langue ou en une autre, il en est de même pour nos propres émotions et sentiments. Ne commençons même pas sur l’impact singulier d’une culture comprise sur notre personnalité. Oui, je suis plusieurs.

Arielle Dombasle: Oui, je suis un oiseau passablement exotique. Il me semble que la situation étrangère est partout la meilleure. Je me suis toujours sentie au carrefour de trois cultures: la catholique baroque mexicaine, le Grand Siècle français, et le kinky kitsch américain.

Vos personnalités scéniques et médiatiques, ont fini par transcender pour chacun d’entre vous votre image (publique au moins). Façonnez-vous une certaine idée de l’artiste français.e ou est-ce l’inverse ?

A: Je me reconnais dans des inspirations paradoxales: Je suis une Autre, et française d’adoption.

N: Même si le rock’n’roll (une de mes inspirations primale) est d’obédience anglo-saxonne, je suis également saturé d’écrivains français. Il me semble être un artiste français s’exprimant en un autre idiome. J’habite ici. 

L’Empire est ce que l’on bâtit, dirige, érige, puis dont on perd le contrôle puisqu’il nécessite d’être partagé d’une certaine manière pour exister. Le choix de ce mot pour votre nouvelle collaboration est-il une métaphore de l’album lui même ? Des carrières artistiques en général ?

N: L’Empire est le règne matériel, le Malkuth des kabbalistes, le Samsara bouddhiste. Je le considère comme carcéral, au contraire d’Arielle qui le parcourt avec ravissement.

Si l’alliance autour de cet album est décrite comme une aventure terrestre entre deux citadins, c’est pourtant aux fonds marins que vous dédiez Empire mais également votre album commun précédent La Rivière Atlantique. En plus d’être vitale, l’eau est-elle une matière inspirante ?

A&N: Elle l’a été pour nous deux, en tout cas. C’est depuis un cristal collectif généré par tout que surgissent. L’ Empire englobe toute matière, autant celle d’un homme, que celle d’un loup, d’un champignon, d’un grain de sable ou d’une nano-particule. 

Arielle, vous poétisez votre engagement pour la protection des océans sur les réseaux sociaux en laçant le hashtag #jesauveunesirène et en vous mettant en scène comme telle dans le clip de « We bleed for the Ocean », justifiant cette représentation par une forme de mythe qui remonterait à votre enfance et se matérialiserait jusque dans votre prénom. Comment l’imaginaire tient-il sa place dans le militantisme écologique ?

A: On dit que l’imagination est la folle du logis. J’en raffole.

Vous défendez la grandeur esthétique contre la médiocrité, la banalité et le conformisme. Comment maintenir un tel projet à l’ère du tout globalisé et accessible ?

N: Ce genre de globalisation des œuvres singulières me semble plutôt être une chance, malgré tous les crimes générés par l’Internet.

A: Minorities are always right.

Les poly-artistes se font lentement accepter en France. Nicolas, vous êtes auteur-compositeur, interprète et réalisateur. Arielle, comme on peut le lire sur votre compte Instagram, vous êtes « actrice, chanteuse, muse (de mode), réalisatrice ». Mais vous êtes également comédienne et danseuse, parfois même qualifiée « d’intellectuelle ». Comment mène-t-on diverses compétences artistiques de front dans le milieu culturel français ?

A: Au Carrefour des Arts, les uns se nourrissent des autres par transfusion sanguine.

N: Tous servent une même vision qui se définit au travers de transmissions, de télégrammes.

Nicolas Ker est un punk reconnu. Mais vous, Arielle Dombasle, avez peu voir jamais été qualifiée ainsi. Pourtant, à travers votre carrière, vous donnez l’impression d’avoir agi uniquement selon vos envies, en étant seulement vous même. Est-ce une forme de contestation ? 

A: Je suis un électron libre, c’est ma plus grande fierté, mon plus grand vertige.

Dans la vie, quand s’arrête le jeu ?

N: Le jeu ne s’arrête jamais. Ici notre crédit est illimité.

A: Au Purgatoire sans doute, en attente du jugement dernier.

Arielle Dombasle & Nicolas Ker (Musiques en Live)

Après 3 ans de collaboration entre Arielle Dombasle et Nicolas Ker, l’album “La Rivière Atlantique” est paru le 14 octobre 2016 ainsi que le film “Alien Crystal Palace” en 2019. Mélangeant le charme et l’excès, le duo publiera son deuxième album commun le 19 juin (“Empire“) et fait patienter son public avec un second single baptisé “Le Grand Hôtel“. L’harmonie et la sensualité dégagent une atmosphère new wave des 11 morceaux d’un disque enregistré avec l’aide du réalisateur de Jeanne Added (Mark Kerr, frère de Jim des Simple Minds) dont une majorité de titres sont anglophones. En plein confinement, ils ont accepté de répondre aux questions de Diego pour Musiques En Live.

Arielle Dombasle dans le clip "Le Grand Hôtel"

DIEGO*ON*THE*ROCKS : Arielle, quels souvenirs conservez-vous du quatuor « Les Parisiennes » en 2018 ? Vous êtes plutôt rock n’roll ou yéyés ?

ARIELLE DOMBASLE : Des séries de scènes éblouissantes de gaîté, de rires et de danses. Un revival des girl-groups des années 60. Pour répondre à votre deuxième question, je ne connais pas les yéyés !

DIEGO*ON*THE*ROCKS : Quelles différences y’a t’il entre « La Rivière Atlantique » de 2016 et votre nouvel album à paraître en juin « Empire » ?

NICOLAS KER : La Rivière Atlantique” était un album plus océanique, habité par un sujet précis qui hante également “Alien Crystal Palace“, le long-métrage d’Arielle. Notre nouvel album “Empire” participe plus de la glaise et des formules kabbalistiques qui engendrent un golem. 

DIEGO*ON*THE*ROCKS : Nicolas, comment t’est venue l’inspiration de ce deuxième album ? Quelle était le rôle d’Arielle Dombasle dans l’écriture ?

NICOLAS KER : L’inspiration vient de Philip K. Dick et de Jim Morrison qui prétendaient tous deux que « le règne matériel est carcéral, ou qu’il peut être une public school dans laquelle le châtiment corporel serait une forme d’éducation ».

Ce n’est pas vraiment un constat que partage Arielle, mais notre télépathie artistique fait qu’elle agissait à un niveau formel : je pouvais dire “la tournure de cette phrase (ou l’utilisation du Fa#m à ce moment-là) n’est pas très heureuse”, et à un bref regard entre nous, je savais immédiatement ce qu’il fallait que je cherche ou fasse, ou si c’était cela précisément. Même si je disposais du final-cut, nous étions tous deux arbitres des élégances. 

DIEGO*ON*THE*ROCKS : Arielle, en quoi diffère une collaboration avec Philippe Katerine d’une autre avec Nicolas Ker ? Comment dirige t’on Nicolas Ker sur un plateau de cinéma ?

ARIELLE DOMBASLE : Ce sont deux cosmos différents et compatibles. On ne dirige pas Nicolas Ker!

DIEGO*ON*THE*ROCKS : Tous deux comment définiriez-vous votre partenaire musical ?

ARIELLE DOMBASLE : La plus belle voix du rock, la morale d’un punk, le talent d’un compositeur de génie. 

NICOLAS KER : Indescriptible! une sorte de sphynx aux griffes rétractées. Mais j’ai l’avantage de connaître ses habitudes! Imaginez une freaky-hippie arborant à son poignet une montre suisse…

Plus personnellement, je dirais qu’Arielle est nocturne, florale, labyrinthique, tout en demeurant accessible.

DIEGO*ON*THE*ROCKS : Vous êtes déjà sortie dans les nuits Parisiennes avec Nicolas ?

ARIELLE DOMBASLE : Je suis sortie dans sa nuit sur scène.

DIEGO*ON*THE*ROCKS : Que pouvez-vous me dire sur le clip « Just Come Back Alive », difficile de savoir où il a été tourné ?

NICOLAS KER : Nous avons passé trois jours à Lisbonne au Portugal. Arielle l’a réalisé et monté avec Thierry Humbert, l’un des cadreurs et monteurs avec qui elle préfère travailler. Ils l’ont filmé à la wild à deux dans des lieux désaffectés, sans aucun folklore lisboète. 

DIEGO*ON*THE*ROCKS : « La Belle Et La Bête » serait-il un titre envisageable pour un futur troisième album ?

NICOLAS KER : Ha non, misère! Certainement pas! Je préférerais même “Laurel & Hardy“, c’est te dire…

ARIELLE DOMBASLE : J’adore « La Belle Et La Bête ».

DIEGO*ON*THE*ROCKS : Nicolas, Que penses-tu du personnage de Berurier Noir dans la chanson « Vivre Libre ou Mourir » qui est psychopathe à 14 ans, alcoolique à 17 et délinquant à 18 ans ?

NICOLAS KER : Pour te répondre, je citerai pour cela un passage d’une chanson de Lou Reed qui s’appelle « Street Hassle » : « You know, some people got no choice, and they can never find a voice, to talk with that they can even call their own, So the first thing that they see, that allows them the right to be, why they follow it, you know, it’s called bad luck. »

DIEGO*ON*THE*ROCKS : Malgré cette « mauvaise chance », on pourrait envisager un futur album de Poni Hoax ?

NICOLAS KER : Poni Hoax a malheureusement splitté il y a maintenant à peu-près trois ans. Personnellement, j’ai toujours trouvé cela dommage et serais prêt à partir sur un 5ème album mais cela ne dépend pas que de moi… Ce que je trouve charmant c’est que le split s’est fait ainsi, sans aucun mauvais sang entre les musiciens. Nous sommes toujours tous restés amis, chacun avec chacun. 

DIEGO*ON*THE*ROCKS : Si vos existences étaient des œuvres d’art, quelles seraient-elles ?

ARIELLE DOMBASLE : Les fleurs du mal” de Charles Baudelaire.

NICOLAS KER : Guernica” (Picasso) , “Don Quichotte” (Cervantes) et “Molloy” (Beckett), un hybride des trois. 

Arielle Dombasle & Nicolas Ker par Charlélie Marangé

DIEGO*ON*THE*ROCKS : Pour finir, qui sont vos héros rock n’roll ?

ARIELLE DOMBASLE : Nick CaveJoy Division, Bowie et Nicolas Ker. 

NICOLAS KER : Jeffrey Lee Pierce du Gun Club et Vince Taylor quand il commençait à devenir plus âgé.

DIEGO*ON*THE*ROCKS : Merci pour cette interview, bon confinement et à bientôt peut-être sur scène…

  • Nouveau single : “Le Grand Hôtel” – 24 avril 2020
  • Nouvel album : “Empire” – 19 juin 2020 (Barclay)
  • Remerciements : Marie Britsch.
  • Photos : Charlélie Marangé
  • Relecture : Florence R.

Arielle Dombasle et Nicolas Ker vous ouvrent les portes du « Grand Hôtel » !

Arielle Dombasle et Nicolas Ker révèlent aujourd’hui « Le Grand Hôtel », un nouvel extrait de leur album Empire.

Clip "Le Grand Hôtel" d'Arielle Dombasle & Nicolas Ker

Après leur précédent single « Just Come Back Alive », troublant voyage initiatique dans des espaces déserts, le duo dépose maintenant armes et bagages dans un « Grand Hôtel ». Nouvelle expérience de l’errance mais cette fois-ci dans un lieu clos. Ici, il est question de solitude bien-sûr mais aussi de transcendance, de sublime…

Découvrez « Le Grand Hôtel », le deuxième single extrait d’Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker (sortie le 19 juin 2020).

https://arielledombasle.lnk.to/LeGrandHotel

Pochette du single "Le Grand Hôtel" d'Arielle Dombasle et Nicolas Ker

« J’espère que les gens seront plus sensibles à la beauté » (Le Figaro)

LA FRANCE D’APRÈS – Tous les jours, Le Figaro interroge une personnalité sur la façon dont elle envisage l’après coronavirus. Pour l’artiste, le confinement «est une période de recueillement».

Arielle Dombasle par Thierry Humbert et Carole Mathieu Castelli

LE FIGARO. – Le premier ministre Édouard Philippe a dit que cette crise allait révéler ce que «l’humanité a de plus beau et de plus sombre». Qu’avez-vous vu pour l’heure ?

ARIELLE DOMBASLE. – J’ai vu de la solidarité. Cela me fait bondir de joie. Les gens se reconnaissent dans l’autre, en ont le souci. C’est un sentiment extraordinaire. Avec cet enfermement très surréel, nous sommes tous devenus des soldats face à un ennemi commun : le virus. Cette solidarité nous conduit à écouter notre gouvernement, le corps médical, même si les consignes sont parfois contradictoires. Les plus rebelles, dont je fais partie, se plient à cette sagesse pour ne pas mettre les autres en danger.

Il faut rester vigilants. Cet enfermement, cet arrêt de l’économie engendre aussi tellement de misère, de pauvreté. Des gens vont souffrir terriblement de l’arrêt du commerce, du travail. C’est dramatique.

Qu’est-ce que les Français vont apprendre de cette épreuve de confinement ?

Elle nous apprend à quel point nous avons besoin des autres. Le sens de la vie, c’est l’amour et l’amitié. Ce qui est intéressant, dans l’existence, ce sont les rencontres. Mais il ne faut surtout pas oublier que beaucoup de gens sont confinés seuls. C’est d’une violence extrême. Il y a des gens qui se sentent si mal qu’ils n’osent même plus faire signe.

J’espère également que les gens seront plus sensibles à la nature, à la beauté des paysages, à la beauté tout court. Tout à coup, on entend chanter les oiseaux, alors qu’on les avait oubliés ou massacrés. Il faut que notre planète soit préservée. Cela me tient très à cœur. Je suis une contemplative. Je mène depuis plusieurs étés une campagne de ramassage des plastiques, «Pick Up the Plastic». C’est un geste simple que tout le monde peut faire. Si Andersen avait vécu à notre époque, la petite sirène serait morte étouffée par le plastique dans l’océan. Sur ce sujet, Nicolas Ker a composé le titre We bleed for the ocean (Nous saignons pour l’océan, NDLR) dans mon dernier album.

Qu’avez-vous appris sur vous ?

Je suis la même. Je n’ai pas découvert quelqu’un qui m’est étranger durant ce confinement. Je suis une artiste. Nous sommes des gens un peu à part. Les questions existentielles, nous les abordons tout le temps. En tant que catholique, je prends ce confinement comme une sorte de grand carême, une période de recueillement.

Vous continuez à travailler ?

Je continue à faire de la musique, bien sûr. La sortie de mon dernier album, Empire , a été reportée (il sortira le 19 juin, NDLR) . Les gens ont reçu le premier single, Just come back alive , comme quelque chose de très prophétique. C’est la prière que nous faisons tous envers ceux que l’on aime et les êtres humains en général. Là, nous sortons le deuxième single, Grand Hôtel . C’est une métaphore du cosmos, qui nous abrite tous.

Quelle sera la première chose que vous ferez, une fois venu «le monde d’après» ?

Je vais courir dans les parcs et jardins parisiens, pour ne pas rater complètement le printemps, avec cette jouissance de la liberté. Et ensuite je vais aller embrasser tous ceux que j’aime.

Craignez-vous d’attraper le Covid-19 ?

Non, pas du tout. Je fais attention comme la plupart des gens. Mais nous sommes tous mortels. La mort peut s’introduire de n’importe quelle façon dans notre existence.

Sortie du nouvel album Empire , d’Arielle Dombasle et de Nicolas Ker le 19 juin.
Sortie du single Le Grand Hôtel le 24 avril.

Chronique de l’album Empire (Rock & Folk)

Depuis qu’Arielle Dombasle a rencontre Nicolas Ker, l’actrice (qui avait déjà une dizaine d’albums au compteur oscillant entre musique lyrique, mambo et rockabilly) a multiplié les collaborations avec lui : un premier album commun (en 2016), un film (« Alien Crystal Palace ») et ce nouvel essai dans les traces du précédent. A tel point qu’ils se présentent maintenant comme un duo qui unit une adepte du grand écart entre exigences intello et facilités grand public à un chanteur atypique et borderline qui officia au sein du groupe Poni Hoax. Les onze morceaux, enregistrés avec des accompagnements de claviers et de violons par Mark Kerr (réalisateur de l’album de Jeanne Added), baignent dans des atmosphères marquées du sceau de la new wave, et même si Nicolas Ker, auteur-compositeur et concepteur du projet se réclame de David Bowie, ils côtoient davantage les mélopées de Nick Cave. Ils sont très majoritairement anglophones, ce qui convient mieux au duo vocal (la seule exception, « Le Grand Hôtel » évoque le Serge Gainsbourg époque « …Melody Nelson » sans parvenir à transformer l’essai) et privilégient les rythmes lents et majestueux pour des ballades atmosphériques ou adoptent des mid-tempo salutaires qui diversifient quelque peu le propos avec des échappées plus allègres (« The Palace of the Virgin Queen », « Humble Guy »). Cultivant leur impact mélodique, ils sont portés par une performance vocale séduisante : entre assise assurée et envolées cristallines, la voix mâle et la voix de tête se répondent, s’unissent et se complètent harmonieusement et sensuellement (« Twin Kingdom Valley », « Just Come Back Alive »).

Découvrez « Just Come Back Alive » le premier extrait d’Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle & Nicolas Ker (sortie le 19 juin 2020) :