Invitée du « Buzz TV », la comédienne endosse l’un des rôles principaux de Trop jeune pour moi, ce lundi 31 août sur TF1.
L’amour peut foudroyer deux êtres issus de générations différentes, et les envoyer tout droit sur le sentier du bonheur. TF1 a décidé de défendre cette théorie dans une fiction intitulée Trop jeune pour moi, ce lundi 31 août, en première partie de soirée.
Dans ce téléfilm, Hélène de Fougerolles interprète une femme de 45 ans qui décide de tout plaquer du jour au lendemain après avoir découvert l’infidélité de son époux. Elle s’envole pour l’île Maurice afin de se consoler dans les bras de sa mère, aussi exubérante qu’égoïste, campée par Arielle Dombasle. Très vite, la quadragénaire au cœur brisé croise par hasard la route d’un jeune homme qui a 20 ans de moins qu’elle. «Elle est malheureuse et se retrouve tentée par ce garçon qui joue de la guitare. Si la tentation est si vive, il faut oser et aller vers l’amour», plaide Arielle Dombasle.
«Je souffre beaucoup de cette situation, de cette peur qui s’est installée»
Arielle Dombasle.
Cette douce romance dépeinte dans la fiction reste pourtant la cible de préjugés dans la réalité. De nombreux couples célèbres et anonymes essuient régulièrement moqueries et remarques inélégantes en lien avec la différence d’âge des deux partenaires, à l’image du président de la République Emmanuel Macron et son épouse, Brigitte Macron. «J’ai toujours trouvé cela absolument odieux. Réduire les femmes à leur âge est la chose la plus misogyne qui existe sur la planète! Qu’est-ce que ça peut foutre?», se demande avec effarement Arielle Dombasle sur le plateau du «Buzz TV» (voir vidéo ci-dessous).
Cette désapprobation qu’expriment certains détracteurs contre ces couples exaspère autant la comédienne que la sévérité des règles sanitaires imposées par les pouvoirs publics. Obligée de porter un masque lorsqu’elle se déplace, de respecter des mesures de distanciation physique, elle éprouve de nombreuses difficultés à se fondre dans cette société actuellement imbibée de gel hydroalcoolique. «Les rapports sont devenus insupportables. Tous ces zombies, tous ces gens masqués et muselés, cette crainte qui a envahi la planète, c’est nouveau. Je souffre beaucoup de cette situation, de cette peur qui s’est installée. Et puis cet hygiénisme, avec tous ces gens qui se contredisent…», regrette Arielle Dombasle, qui maintient son concert du 17 septembre à la Maroquinerie, à Paris.
VIDÉO – Le chanteur rock et l’artiste polyphonique laissent fuiter un nouveau titre de leur deuxième album en commun, Empire, dont la sortie est prévue en juin
Un titre dans l’air du temps. Le chanteur sulfureux du groupe de musique électronique Poni Hoax, Nicolas Ker, et Arielle Dombasle, qui aime se définir comme « actrice, cantatrice et réalisatrice », ont dévoilé en début de mois le clip du titre Just Come Back Alive. Une mélodie rock et, d’une certaine manière, prophétique, de la pandémie actuelle qui figurera dans leur album commun Empire, disponible dès le 24 avril prochain.
Sur un rythme rock électro, les deux artistes se complètent parfaitement, l’un sombre et frêle, l’autre solaire et conquérante, et croisent leurs voix pour clamer la proximité dans l’adversité.
« C’est un titre qui rime étrangement avec cette période dramatique. Just Come Back Alive tombe un peu comme une prière. Juste revenir vivant… En effet, nous sommes tous dans cette situation de suspension, juste survivre », confie Arielle Dombasle qui se sent « enfermée » plus que « confinée », tout en louant la solidarité collective des Français qui suivent les consignes.
Nous sommes tous dans cette situation de suspension, juste survivre.
Arielle Dombasle.
Cultivée, l’ancienne muse de Jean-Paul Gaultier vogue dans son univers personnel et lance quelques références à la volée pour lier la réalité des rues désertées et le clip du titre. « Deux protagonistes marchent et gardent toujours leurs distances. Ils avancent dans la même direction, mais ils sont perdus sans savoir où ils vont. On suit un chemin commun sans finalité. On sait que l’on est ensemble donc plus fort, c’est ce qui est beau. Rappelons-nous que dans la boîte de Pandore, tous les maux s’envolent, seule reste espérance ! »
Il y a un autre sujet qui secoue l’espérance d’Arielle Dombasle, c’est la sauvegarde de l’environnement. Pour ce nouvel album, elle a également composé un titre bonus engagé contre la pollution des océans par le plastique. Le titre résume à lui seul son sujet : Le chant des sirènes (We Bleed For The Ocean).
Dans le clip, des sirènes féeriques suffoquent étouffées par des déchets plastiques. « Les artistes doivent s’engager. Je ramasse le plastique partout où je passe. Pick up the plastic! Si tout le monde s’y met, alors nous réparons le monde. C’est un challenge planétaire ! », lance-t-elle. Un énième engagement qui a même embarqué Nicolas Hulot dont la fondation recevra un euro par album vendu.
Cette semaine, retrouvez Arielle Dombasle et Camille Lacourt en couverture du nouveau numéro de TV Mag pour leur participation à l’émission Danse avec les Stars !